Nathan

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Le mois de septembre laissa la place à octobre. Les vacances approchent et je bosse comme un dingue entre l'université et mon boulot. Je ne vois pas le temps passer, c'est fou!

Les filles partent demain à Chicago. Moi, étant donné que mes parents sont encore en voyage "d'affaires", je reste là. Et puis mon boulot ne me laisse pas de vacances.

Allez on se motive. J'ai un premier appel et je crois que ça va être long, il est pas futé le mec au bout du fil. Il passe une commande sans se renseigner de comment ça fonctionne, il y a des irrécupérables, je vous le dis. Après une heure à lui dire qu'il lui faut des piles pour les télécommandes de ses gadgets j'en vois enfin le bout, merci mon dieu. Allez au suivant.

_ Bonsoir. Je m'appelle Nathan que puis-je pour vous ?

_ Bonsoir Nathan. Si toi tu savais tout ce que je peux faire pour toi. Et il raccroche mais c'est quoi ça encore!

Et voilà encore un abruti qui croit encore que ces blagues pourries peuvent encore nous faire peur. Ils sont vraiment minables à se cacher derrière leur téléphone, pas de couilles, je vous le dis. La soirée fut longue entre les idiots, les minables et les pathétiques mon temps est fini. Vite au lit.

Le lendemain, repos pour moi. Je vais en profiter pour ranger l'appart. Ça me prendra la journée mais j'en ai besoin, cela me permettra de me vider l'esprit et ne penser à rien d'autre.

La soirée est vite arrivée. Je m'ennuie, donc je me prépare pour sortir, je suis seul et je veux en profiter pour me trouver un partenaire cette nuit, ça fait trop longtemps que je n'ai pas eu un corps chaud collé au mien.

Me voilà de nouveau dans cette boîte. Décidément je ne suis jamais venu aussi souvent au même endroit. Je me retrouve sur la piste, je me déhanche nonchalamment, un corps se colle contre mon dos et une voix me susurre au creux de l'oreille :

_ Viens avec moi beau brun, je sais que tu en meurs d'envie.

_ Oui.

  Il me prend par la main et nous passons par une sortie de secours, je ne l'avais même pas remarquée. Il ne me laisse même pas le temps de détailler l'endroit où nous nous trouvons. Que déjà, il le dit :

_ Allez chéri, montre-moi ce que tu sais faire. À genoux!

Je ne sais pas comment je me retrouve à genoux à faire ce qu'il me demande, j'ai l'impression que mon corps ne m'obéit plus, comme si quelqu'un par une force invisible en avait prit le contrôle. Et quand il me remonte au niveau de son visage, en ayant mis deux doigts sous mon menton, il m'embrasse. Il se détache de mon visage, tout en passant langoureusement sa langue, le long de mes lèvres enflammées par son baiser.

_ Ho non non, mon mignon! je veux jouir en toi. Retourne-toi! et cambres-toi!

  Je me retourne face contre le mur, et je prend appuie pour ne pas me laisser aller, il déboutonne mon jean et le descend lentement, mon boxer suit le mouvement et dans un geste fluide, je me retrouve les vêtements baissés jusqu'aux genoux. Je suis au bord de l'implosion tant je souhaiterais qu'il ai déjà pris possession de mon corps. je sens sa langue sur ma carotide et des crocs effleurer celle-ci. Quelque chose ne va pas, je ne peux toujours pas reprendre le contrôle de mon corps​, je n'aurais jamais fait tout ça, au milieu d'une ruelle sombre. Il me prépare consciencieusement et me chuchote :

_ Tu es prêt, je vais rentrer lentement et après je vais te pilonner vite très vite alors prépare toi.

Et à ce moment je le sens rentrer en moi centimètre par centimètre et c'est le bonheur, je le sens effleurer ma prostate ce qui me fait gémir. Il me laisse le temps de m'habituer à lui et après il me pilonne encore et encore, il attrape mon érection et me fait monter lentement, très lentement au point de non retour, jusqu'à ce que mon cri de jouissance se répercute entre les murs de cette ruelle.

  Ma sève recouvre sa main, quand à lui, il s'est déversé en moi dans un long râle d'extase. Reprenant mes esprits lentement, et ne pouvant toujours faire aucuns mouvements, ni m'exprimer. Je sens deux crocs transpercer ma jugulaire et pomper mon liquide vital, putain! j'ai pas rêvé il vient de pomper mon sang, je suis sur d'être redescendu de mon nuage post-orgasmique. Un vampire, merde! Je croyais que s'était une légende urbaine.

Je ne peux pas bouger, ni crier, je suis paralysé, et je me sens partir jusqu'à​ m'évanouir.

Quand je vous dis, que les pires situations me tombent dessus vous me croyez maintenant.

Je me réveille après, je ne sais combien de temps sur un lit immense et une chambre tout aussi grande, aux tons noirs et argent. Je ne connais pas cet endroit et je commence à paniquer.

Une voix sortie de je ne sais où, car je n'ai pas vu son propriétaire, me dit :

_ Calme-toi! Nathan, tu ne crains rien ici.

_ Qu-qui êtes-vous et où je suis ?

_ Je m'appelle Drake. Et tu es chez nous.

_ Comment ça nous?

_ J'habite avec mon compagnon Blake.

_ Que me voulez-vous ?

_ Nous sommes là, pour te protéger.

_ Comment ça, me protéger ? Et puis je vous reconnais vous étiez en boîte à chaque fois que j'y étais, ou presque. Et pourquoi avez-vous laissé ce vampire, me sucer jusqu'à ce que je perde connaissance ?

_ Oui c'était nous, sur ordre de tes parents. Et nous sommes arrivés trop tard, nous n'avons rien pu faire. Je suis désolé Nathan. Si nous avions su, rien de tout cela, ne serait arrivé. Il n'était pas prévu que nous nous présentions si tôt et qu'un vampire se serve de toi comme en-cas.

- Comment ça mes parents?  Il faut que je les appelle, ou est mon téléphone ?

_ Tu n'as retenu, que le fait que tes parents soit au courant. Nathan, tu viens de rentrer dans le monde des surnaturels. Et cela ne te préoccupe pas ? Quant à ton téléphone et tes papiers, ils se trouvent sur la table de chevet, je te laisse les appeler.

  Quand le fantasme sur patte est sorti. Je reprend ma respiration et mes esprits et fais le numéro de ma mère.

_ Allô mon chéri comment vas-tu ? Blake m'a appelé pour me dire ce qu'il s'était passé. Tu vas bien? Je suis navrée mon chéri. Cela ne devait pas se passer comme ça.

_ Oui je vais bien, mais je veux une explication et qui sont ces deux gorilles, je veux que tu les renvoies, je n'ai pas besoin d'être surveiller cela fait longtemps que vous n'en avez plus le droit. Et puis avec ce qu'il vient de m'arriver, je veux des explications. Je vous attend et après je rentre chez moi. Je veux finir mon année. Et je pense que vous m'en avez assez caché. Je veux la vérité !

_ Nathan, calme-toi souffle ma mère. Nous te rejoignons à New-York​ dans quelques heures pour te parler.

_ Je suppose que je n'ai pas le choix maman et que papa sera avec toi.

_ Oui en attendant je voudrais que tu restes avec Blake et Drake. S'il te plaît mon chéri fais ce que l'on te dit pour une fois.

_ Soit. Je vous attend ici mais après je rentre chez moi, d'accord ou pas. Me suis-je bien fait comprendre?

_ Oui, à bientôt mon chéri.

Et sur ce nous raccrochons. Je veux des explications et je les aurais.

Dragon mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant