I'm like you

Chapitre 40

👤PDV Talia

Dylan est reparti à huit heures dans sa chambre pour être sûr de ne pas se faire chopper par mon père. On s'est retrouvés en bas pour le petit déjeuner, et on a fait comme si on se retrouvait sans s'être vus depuis la soirée d'hier soir, sous le regard dubitatif de mon père, mais il n'a rien dit.

On a déjeunés tranquillement puis je suis partie me préparer. Mes boucles naturelles, et une robe des plus sexy. Mon père va criser mais ma mère m'a autorisée. Une fois ceci finit, je rejoins les jumelles dans leur chambre et les aide à se préparer. Je leur fait des tresses et les maquille légèrement, mais avec des paillettes sur les yeux parce qu'elles aiment ça. Côté tenue, elles sont plutôt assorties depuis hier avec des tenues identiques excepté la couleur qui change. Cette fois elles ont des robes qui partent en évasé avec le haut en dentelle paillettée. Alicia en a une bleue pâle, et Ornella une verte pastel. Hayley est passée dans la chambre, et elle m'a remerciée de les aider toute à l'heure.

-Vous êtes trop belles mes chéries, leur dis-je.

-Oh merci comme toi ! Vite on va être en retard ! Tu descend avec nous Talia ?

-Avec plaisir, allez venez !

J'ai pas prévu de rejoindre Dylan de toute façon, donc autant y aller avec les filles. Bras dessus, bras dessous, on longe les couloirs et on descend le grand escalier. Le photographe nous prend en photo puis on va rejoindre nos familles. Tout le monde est ensemble.

Si la mâchoire de Dylan pouvait se décrocher à cet instant, elle le ferait. Il est bouché bée face à cette robe qui dévoile une partie de mon tatouage. Je vais vers lui et referme sa bouche en riant. Il secoue la tête pour revenir à ses esprits puis m'embrasse.

-T'es... Magnifique et tellement sexy ! Juste whaou !

Il prend ma main et me fais tourner sur moi-même tandis que je ris. Cette robe lui fait beaucoup d'effet... À y repenser.

On pars manger, et à quatorze heures, c'est le grand moment que je redoute tant. C'est pour ça que je stresse autant : les paparazzis ont été autorisés à entrer pour interroger les personnes qu'ils souhaitent le plus. Un sondage a été réalisé au préalable et moi et Dylan faisons partie des personnes les plus questionnées.

Le maire se dirige vers nous.

-Mademoiselle Smith, monsieur Johnson, vous serez les dernier à être interrogés par les paparazzis en raison de votre forte demande. Alors vous pouvez vous balader ou autre pour ne pas qu'ils se ruent vers vous. Pourquoi pas profiter de notre magnifique jardin ? Qu'en pensez-vous ?

-Très bonne idée monsieur, confirme Dylan, nous y allons avant leur arrivée.

-Bien, je viendrais vous chercher lorsque cela sera nécessaire.

On le remercie puis on part dans le jardin, main dans la main. On se pose près d'une fontaine, entourée de rosiers sculptés en forme de cœur. C'est magnifique cet endroit.

-En fait... Commence Dylan, gêné puisqu'il se frotte l'arrière de la tête. Il m'a un peu facilité la tâche. Je devais trouver un moment dans ces trois jours et je crois que ce moment est idéal.

-Qu'est ce qui te tracasse comme ça sweetie ?

Il me regarde longuement avant de sortir quelque chose de l'intérieur de sa veste. Il se met à genoux et ouvre la boîte en prenant ma main.

-Voilà... Alors euh... Je suis pas trop doué pour les discours mais je crois que tu as dû comprendre ce que je veux faire. Je sais qu'on est jeunes, mais ma mère nous l'avait dit, on peu officialiser tout ça. Après plusieurs mois ensemble ça va toujours aussi bien, je t'aime encore plus qu'au premier jour et on a su s'accorder cette confiance de malade depuis tout ce temps. J'ai un peu galéré pour arriver à tout ceci parce que ça fait un mois que ton père attendait que je fasse mes preuves. Et il m'a dit que c'était bon la semaine dernière. Bien sûr que j'ai demandé à lui avant à toi. Alors maintenant si tu refuse je vais t'en vouloir, honey, parce que j'ai clairement ramé ! Il rit. Je crois que c'est comme ça qu'on fait : Talia Smith, veux-tu devenir ma femme ?

Il me regarde, attendant une réaction de ma part, mais sous le choc je reste quelques instants sans bouger. Finalement une larme coule sur la joue, une larme de joie que j'efface en riant.

-Dylan tu es un grand malade, tu le sais ça ? Mais comment refuser cette demande de la part de l'homme que j'aime ? Bien sûr que je veux devenir ta femme !

Il souffle de soulagement puis se relève pour me serrer dans ses bras. On s'embrasse doucement puis il m'enfile la bague le long de mon annulaire. Elle a un gros diamant au milieu, et elle est en or.

-Je t'aime tellement Dylan !

-Moi aussi je t'aime honey.

Je regarde longuement ma main avec la bague pour m'y habituer, je la pose à plat sur le torse de Dylan en souriant. Lui aussi il sourit. Tout à coup on entend des cris de joie et on voit nos familles.

-Ça y est c'est fait ? Le questionne Noah.

Dylan noue ses doigts aux miens et les lève en l'air. Les filles courent nous prendre dans les bras.

-Je crois que t'aurais pas pu tomber sur une meilleure fille Dylan !

Elles sont tellement chou ! Je leur embrasse la joue à toutes les deux, Olyver vient me prendre dans ses bras également puis nos parents avancent vers nous. Ma mère me prend dans les bras, et j'avance de moi-même vers mon père. Je le serre fort contre moi.

-Merci papa, murmurais-je. Merci d'avoir accepté. Si tu savais comme je suis heureuse.

Il se détache de moi puis pose une main sur ma joue pour me regarder tendrement. Il a toujours fait ça depuis que je suis petite.

-Même si savoir ma fille fiancée ne me plaît pas trop, te savoir heureuse est désormais tout ce qui m'importe. Ton bonheur avant tout, même si je dois te laisser à un garçon.

Une seconde larme de joie coule sur ma joue, il l'efface de son pouce et dépose un baiser sur mon front. Mes beaux-parents me prennent enfin dans les bras, et j'entend mon père qui rappelle à Dylan de prendre soin de moi.

-Je t'aurais bien dit bienvenue dans la famille, lance Hayley, mais tu en fais partie depuis le jour où je t'ai vue venir chez nous.

-Et même s'il n'est pas parfait ou facile à vivre, merci de l'aimer chaque jour comme il est.

Je suis fiancée à Dylan, je vais devenir une Johnson.