Chapitre 9

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- Cinq ans plus tard -

J'avais rendez-vous avec Denki et Tokoyami, mes anciens camarades du lycée, dans un centre commercial de Tokyo dans dix minutes. J'étais très heureux de les revoir, cela faisait assez longtemps que je ne les avaient pas vus.

Je décidai de m'arrêter à la librairie pour prendre un livre à Tokoyami. J'avais déjà acheté à Denki un petit jeu vidéo.
J'avais appris il y a quelques temps qu'il avait franchit le pas et avait demandé à Kyoka de sortir avec elle, qui avait bien évidemment accepté. Pas trop tôt ! Quant à Tokoyami, il était ami avec Tsuyu, sans plus... Dommage !...

La librairie était exiguë avec un petit côté ancien, vintage.
Je pénétrai dedans avec la sensation de retourner dans le passé.
J'allai au rayon livre science-fiction, quand soudain je trébuchai sur un sac posé par terre et je m'étalai de tout mon long sur la moquette.
Le choc avait été violent et je dus secouer la tête pour avoir l'esprit et la vision clairs.
Je levai les yeux pour voir à qui appartenait ce maudit sac et je vis qu'on me tendais la main pour me relever.
Je l'attrapai donc et je vis la propriétaire du sac.
C'était Lin !!!
J'écarquillai les yeux, hébété.
Elle aussi était très surprise, elle avait la bouche grande ouverte de stupeur.

<<- Lin ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te voir ici ! m'exclamai-je.
- Moi non plus, Mashirao ! Comment ça va ?>>

Nous discutâmes comme ça pendant quelques minutes, parlant de l'évolution de nos vies respectives. J'étais devenu héros et elle écrivaine, et c'est sa soeur qui allait reprendre l'entreprise familiale.
Puis, nous arrivâmes au sujet de son mariage :

<<- Eh bien... Je me suis belle et bien mariée à mon fiancé, mais il est décédé il y a deux ans. Mes parents ont honte de moi et pensent que je porte malheur car je suis veuve, dit-elle tristement.
C'est pour cette raison que ma soeur m'a remplacée à la tête de l'entreprise, mais je suis assez contente sur ce point !
- Oh... >>

Je ne su que dire après toutes ses révélations... Tout ce que je réussi à dire fut une phrase incroyablement idiote :

<<- Donc tu es libre maintenant ? dis-je en regrettant bien vite d'avoir parlé.
- Euh... Oui... Mes parents ne veulent plus me marier donc se sera à moi de choisir ! s'exclama-t-elle en rougissant.>>

Malgré ce moment gênant, nous comprîmes tous les deux le sens de ces paroles.

Nous nous regardâmes malicieusement avec un sourire en coin.

Fin !

Une belle rencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant