DERRIÈRE LE SANG ET L'OR - 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

┆𝙤𝙡𝙮𝙢𝙥𝙞𝙘𝙨 & 𝙝𝙚𝙧𝙤𝙚𝙨

OLYMPICS (jeux olympiques) & HEROES (héros)

nda - jusqu'à présent, à part pour crazy rich mafia & secrets, j'avais réussi à me maîtriser et à respecter ma limite de 2 000 mots/texte.
malheureusement, j'ai des gènes qui font que je m'emporte un peu trop facilement, et il se pourrait bien que ce texte et les deux suivants dépassent largement cette limite- (mais ça reste raisonnable promis !)

sinon, j'ai encore le sentiment d'avoir dérapé sur ce thème là, mais je vous laisse juger de ce truc absurde que j'ai pondu en moins de trois jours par souci de temps x') bonne lecture !

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« Pourquoi ? »

C'était une grande question, qui résonna quelques secondes dans la salle. Personne ne répondit au mafieux qui venait de la poser sur son habituel ton blasé et le silence fut uniquement brisé par l'étrange fillette blonde qui accompagnait toujours le parrain de la mafia portuaire et qui ricanait présentement en les dévisageant avec mépris.

« Parce que. »

Atsushi finit par murmurer cette réponse, désireux de briser le silence d'une manière ou d'une autre. Si personne ne comptait répondre à Akutagawa, il le ferait, et pas uniquement parce que son petit ami le foudroyait du regard pour obtenir une réponse. D'ailleurs, elle ne sembla pas le satisfaire puisqu'il lança Rashômon pour lui frapper le crâne sans ménagement.

« Ce n'est pas une réponse.

– Je réessaye : parce que monsieur Dazai s'est encore mêlé de cette histoire. »

Réponse un peu plus développée mais encore un peu loin de la complète vérité. Elle parut malgré tout satisfaire le mafieux puisqu'il rappela sa créature et balaya la salle où se tenaient quelques autres personnes : Yosano, Fukuzawa, Mori et Kôyô. Dazai, le responsable indirect de cette situation était évidement absent – Chuuya était parti le chercher mais ils se doutaient qu'il n'était pas prêt de revenir.

« Un peu de sérieux vous deux, les tança Fukuzawa après avoir échangé un bref regard avec le parrain de la mafia. Nous savons que la situation n'est pas optimale, mais Dazai nous a offert des informations capitales que personne ne peut ignorer.

– Il pourrait se charger lui-même du boulot, fit observer Kôyô d'une voix calme. Au lieu de fuir et de provoquer Chuuya pour qu'il le suive. » Mori et elle échangèrent un regard lourd de sens.

« Quoiqu'il en soit, c'est votre responsabilité que de protéger notre pays, reprit Fukuzawa, et aussi de nous représenter dignement lors de cet événement de la plus haute importance.

– Mais nous ne vous mettons aucune pression évidemment. » se moqua Mori avec un petit rire. Le président de l'Agence lui jeta un regard glacial.

« Docteur Mori, pourriez-vous cesser de m'interrompre pour ce genre de remarques ?

– Toutes mes excuses, président Fukuzawa, je vous laisse continuer. » Le ton et le sourire de Mori montraient clairement que ses excuses n'étaient pas sincères, mais le patron de l'Agence fit comme si de rien n'était.

« Vous savez ce que vous devez faire ? »

Atsushi hocha la tête et vit Akutagawa en faire de même après quelques secondes. Ils avaient déjà été informés de ce qu'ils devaient faire par Dazai, très fier de ses informations recueillies soi-disant en risquant sa vie. L'objectif semblait simple – « semblait » seulement – puisqu'il consistait à repérer un détenteur de pouvoirs et à le neutraliser.