CHAPITRE 7

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PDV D'AKIM

Merde qu'est-ce qui m'a pris pour faire cela. Je voulais pas la pousser dans les escaliers, c'était pas mon intention.

_ Bro qu'est ce que tu as fait, me dit Boris, tu as vraiment merdé ; pourquoi tu l'as poussé? crie Boris

_ JE NE L'AI PAS POUSSÉE, je crie, ELLE A GLISSÉ ET EST TOMBÉE JE N'AI RIEN FAIT

Les autres élèves présents me regardent tous comme si je suis un putain de meurtrier.
L'ambulance est venu la chercher pour l'envoyer à l'hôpital.
Ses amies sont venues chercher les affaires d'Odilonne dans sa
classe sans toutefois oublier de me lancer un regard noir.
Si les yeux pouvaient tuer il y'a déjà bien longtemps je suis mort.
Les élèves de la classe d'Odilonne n'ont plus cours. Par contre pour moi et les autres élèves les cours reprennent.
J'ai plus envie de rester à l'école, je pense beaucoup à Odilonne. Je m'en veux tellement d'être acteur de son accident.

Enfin mon supplice finit avec la fin des cours; je vais pouvoir rentrer à la maison ; même si j'ai pas l'envie de rentrer à la maison ; j'ai plutôt l'envie d'aller voir Odilonne mais ce Proviseur a refusé de me dire dans quel hôpital on l'a emmené.
Je monte dans la voiture et le chauffeur prend la direction de ma maison.
Le trajet se fait silencieux.
Quand on arrive enfin dans mon quartier je perçois Odile l'une des amies d'Odilonne. Je suis sûr qu'elle sait où est-ce qu'on a emmené Odilonne mais je peux pas l'approcher actuellement sinon je suis sûr que je ne verrai pas demain.
La voiture entre dans le garage de la maison. Comme par surprise je vois la voiture de mon père ; pour une surprise c'en est une.
Je descends de la voiture et me dirige directement dans ma chambre. Je prends une bonne douche et me mets à mon bureau pour commencer mes devoirs de classe. Mais pour dire vrai je n'arrive pas à me concentrer.
Une heure plutard, ma maman rentre dans ma chambre pour me demander d'aller à table. Je le fais et quand je descends je vois mon père. Je le salut le plus froidement possible et m'asseoir auprès de mon frère Éric.

Mon père et mon frère sont entrain de discuter tranquillement de je ne sais quoi alors que moi je suis seul et je m'ennui.  J'espère que la bouffe va vite venir au moins comme ça je vais pouvoir m'occuper.
C'est pas que je suis jaloux mais j'ai jamais été proche de mon père. Il n'a pas participé à mon éducation contrairement à ma maman. Je peux dire que j'ai seulement fait six mois avec lui depuis que je suis né et je n'exagère pas. Il a raté beaucoup de chose durant cette courte existence que je mène.

Enfin ma maman envoie le repas. Elle commence à me servir et j'attaque le plat. Je lève la tête et j'apperçois que tout le monde fait comme moi.

_ Alors, comment était votre journée ? demande ma mère

Je fais le tour de la table  avec et je constate que personne ne parle. Je rebaisse ma tête et continue de manger

_ Alors Akim comment était ta journée ?

Pourquoi moi ?

_ Bien maman, je réponds, et la tienne ?

_ Bien aussi mon fils, me réponds t-elle dans un souffle, j'ai eu un nouveau cas aujourd'hui ; un cas très grave. Il s'agit d'une jeune fille.

J'ai oublié de vous le dire, ma mère est neurologue, elle a plusieurs clinique dans le pays.

_ Qu'est-ce qu'elle a ?, demande Éric

_ Elle a fait une chute et je ne sais pas si je dois dire que c'est une bonne ou mauvaise nouvelle pour elle parce que cette chute nous a permis de voir une tumeur qu'elle a au cerveau.

_ C'est une bonne chose que vous ayez vu cette tumeur. Comme ça au moins vous pourrez l'opérer et elle sera débarrasser de cette maladie. termine mon frère

_ Facile à dire filston, dit ma mère triste, cette tumeur est mal placé ; si on fait une opération elle risque de mourir pourtant elle peut mourir aussi si on ne le fait pas.

_ De toutes façons elle n'a rien à perdre c'est mieux de le faire en même temps.

_ C'est vrai mais malheureusement cette décision ne nous appartient pas

_ Quel âge a-t-elle ?

_ Elle a 17 ans. Elle est tellement belle cette petite . Et au fait Akim elle est de ton école. Apparemment l'accident a eu lieu dans ton école.

Oh non !

_ Comment s'appelle t-elle ? Je demande en me levant térrifié d'entendre la réponse

_ C'était écrit Kouma Odilonne dans son dossier médical, me répond calmement ma mère, tu la connais ? me demande ma mère à son tour.

Je la regarde, puis je quitte la table sans répondre à la question de ma mère.
Je ne crois pas qu'Odilonne soit dans cet état à cause de moi.

_ Je voulais pas lui faire du mal ; je voulais pas lui faire du mal ; je voulais pas lui faire du mal, je me répète cette phrase dans ma tête pour me convaincre que je ne lui voulais de mal.
Mais je n'arrive pas à me convaincre de cela.
Putain je savais qu'il y avait des escaliers derrière elle mais malgré ça je l'ai poussée.

_PUTAIN JE L'AI TUÉ, JE LUI AI FAIT DU MAL, J'AI POUSSÉ ODILONNE.

_ QUOI ? TU AS FAIT QUOI AKIM, crie ma mère, TU AS POUSSÉ CETTE FILLE

_ Je ne l'ai pas fait exprès maman je te jure, dis je brisé,

_ Pourquoi ?... Qu'est ce qui c'est passé ?

Je prends mon souffle et commence à raconter tout ce qui est arrivé avant l'accident.

_ C'est pas comme ça on t'a éduqué, crie t-elle

On ? Elle parle de qui en disant "on"? Parce que c'est elle qui l'a fait toute seule. Mais bon si je relève cela mon cas va s'empirer donc je préfère la fermé.
Et puis ma mère est peut être la plus cool des mamans mais il faut pas l'éberver parce qu'elle devient invivable et faire chier. De maman cool elle passe à maman insupportable et c'est horrible de la voir ainsi.

_ Prie pour que cette fille se réveille ou bien tu es foutu jeune homme

_ Je suis désolé maman je voulais pas lui faire du mal, dis je

_ C'est pas auprès de moi qu'il faut t'excuser c'est auprès d'elle et de ses parents qu'il faut le faire.

Déjà qu'Odilonne est une difficile je ne veux même pas penser comment sont ses parents. Les comportements se transmettent de façon héréditaires. Et chez elle je suis sûr que ce n'est pas un cas exceptionnel où on dit qu'il y a certains enfants qui ne prennent pas le comportement de leurs parents ; c'est impossible chez elle.

_ Demain j'irai à la clinique avec toi pour voir Odilonne, je propose

Ma mère me jette un regard meurtrier avant de me dit

_ Ok. Mais demain je serai occupée le matin donc l'après midi on ira ensemble.

_ Très bien pas de soucis.

_ Ne recommence plus jamais ce comportement d'enfants mal élevé ; le fait que ton père soit le fondateur de l'école où tu es ne te donne pas le droit de mal mener les autres élèves. Me suis je bien fait comprendre ?

Et avant de sortir de ma chambre elle dit en m'indexant

_ Si il arrive quelque chose à cette petite je te tiendrai pour responsable et tu iras dans un champ de formation de militaires. Et si tu ne me trouve pas capable de le faire joue un peu à l'imbécile et tu verras.

Puis elle sort de ma chambre.
Un Camp militaire, je crois ma mère fait cela, de m'emmener dans ce camp. Je ferrai mieux de commencer à prier pour Odilonne pour qu'elle aille mieux.

AMOUR INFINIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant