Un érotique retour d'ascenseur

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♥♥♥PDV de Carmen♥♥♥

De retour à nos bureaux après une pause café pour le moins chaud bouillante, nous nous installons à ceux-ci. Un regard complice plus tard, et nous nous remettons au travail. Cependant, j'ai envie de le taquiner, en plus, c'est bientôt l'heure de fin de journée et les locaux sont presque vides. Matt a réussi à se débarrasser de sa trique alors on va s'amuser un peu. Tout en continuant ce pourquoi je suis payée, je retire ma chaussure et commence mon ascension sur le pied de mon voisin d'open-space. Je monte progressivement mon pied sur sa jambe alors que sa respiration se fait de plus en plus lourde. Lorsque je suis arrivée sur sa cuisse, il me dit:

-Princesse, tu joues à un jeu dang...

Ne lui laissant pas l'occasion de finir sa phrase, je plaque directement la plante de mon pied sur son entrejambe, le coupant aussitôt dans sa phrase. Il agrippe le bureau de ses deux main et déglutit. Je commence donc à l'exciter en mouvant lentement mon pied contre sa verge. A peine quelques secondes plus tard, il est tendu comme un roc tandis que je ferme la session de mon ordinateur, jubilante. Quand je retire mon pied pour me lever et remettre mon talon, je le vois expirer d'un coup, comme si il était en apnée depuis le début. Je rassemble mes affaires et, mon manteau sur mon dos, je mordille tendrement le lobe de son oreille, petit point faible que j'ai découvert chez lui, et lui murmure sensuellement, goguenarde:

-Alors, on est tendu bad boy? Il faut savoir se relaxer mon grand...

Et je fonce vers l'ascenseur en riant sous cape pendant que lui range ses affaires avec empressement. J'entre dans la cage d'acier et me mets au fond, vite talonnée par mon homme, son casque devant lui pour camoufler un tant soit peu son érection, et deux autres personnes qui discutent ensemble. Il se place à côté de moi, et je le détaille du coin de l'œil: regard noir, narines dilatées et serrant tellement son casque que ses doigts blanchissent, on dirait presque qu'il va péter une durite. A ma plus grande surprise, il se baisse pour refaire son lacet, et je sens que je vais regretter d'avoir porter une jupe à mi-cuisse lorsque je sens sa grande main sur mon mollet. Au fur et à mesure qu'il se relève, ses caresses deviennent de plus en plus entreprenante, et me fait haleter. Il se penche à son tour vers moi et me susurre, railleur:

-Qui s'y frotte, s'y pique, princesse. Je t'avais prévenu que tu jouais à un jeu dangereux.

Et il pose un doigt sur mon clitoris, mon tanga comme seul barrière. Ma tête percute l'ascenseur, je ferme les yeux pour savourer cette divine pression. Le fait qu'il y ait d'autres personnes dans la l'élévateur donne un goût d'interdit encore plus exaltant. Je retiens un couinement quand il commence à bouger. J'observe les numéros des étages défiler à une lenteur affligeante. Je me mords violemment la lèvre pour éviter de gémir de plaisir lorsqu'une pression plus importante se fait sur mon sexe.

J'ai jamais eu autant l'impression que l'ascenseur descend à la vitesse d'un escargot!

Mais heureusement pour ma dignité et moi, l'ascenseur se stoppe au 38ème étage et les deux autres personnes descendent de la cabine, nous laissant seuls dans l'espace confinés. Les portes à peine fermées que Matt fonce sur moi alors que j'appuie sur le bouton permettant d'immobiliser la prison d'acier. Il se jette sur mes lèvres et me soulève pour mettre à hauteur nos deux bassins. J'entoure le sien de mes jambes et me frotte outrageusement contre son érection pour tenter d'apaiser ce feu qui consume mon bas-ventre. En vain. Au contraire même, cela l'attise plus qu'autre chose. Dévoré par son désir, Matt me plaque contre la paroi froide, et réduit encore plus la distance entre nos deux sexes, pour presque les coller l'un à l'autre, ma jupe se relevant à une hauteur carrément indécente . Mon sang pulse ardemment dans mes veines alors que Matt dévie ses baisers de mes lèvres à ma nuque où il grogne:

-Tu vas finir par me tuer de désir... J'ai tellement envie de toi...

Pour me le prouver, il me donne un énième va-et-viens et je gémis sans retenue cette fois-ci. Alors qu'il commence à déboucler sa ceinture, je l'arrête et dit dans un souffle:

-Attends... On peut pas faire ça ici...

-Et pourquoi pas? me demande-t-il, la voix lourde de désir.

-Parce qu'il y a des caméras partout ici, banane.

Il soupire de frustration et me donne un coup de bassin, qui me fait crier de plaisir.

-Chez toi ou chez moi?

Je me remémore la présence des Bartholy à mon appart et lui indique qu'on va chez lui. Il remet l'ascenseur en route et pendant toute la durée de la descente, nous titillons l'un et l'autre. Une fois les portes à nouveau ouvertes, nous tentons tant bien que mal de nous comporter normalement cependant nos coiffures et notre allure débraillé ne trompe personnes car tous nous regarde étrangement. Alors que Matt appelle un taxi, Lisa, toujours à l'accueil, m'offre deux pouces en l'air et un sourire dont elle seule a le secret. Un clin d'œil plus tard, et nous voici dans le taxi.

A ce moment, je pense que le chauffeur de taxi a dû être terriblement gêné car, même pas quelques secondes de baisers enflammés après, et la vitre teinté était érigée pour une meilleure séparation des deux habitacles. A partir de ce moment, je sais que plus ne retiendra mon amant passioné. Il me décolle du siège après m'avoir détaché et m'installe sans scrupule sur ses genoux. Il déboutonne alors lentement mon chemisier et écarte l'un des bonnets de mon soutien-gorge pour laper goulûment mon mamelon pendant qu'il malaxe mon autre sein à travers les barrières de textiles. Un gémissement d'envie s'échappe de mes lèvres. Ma main fourrée dans ses cheveux, je tire dessus et fait pencher sa tête en arrière, le faisant grogner comme un homme des cavernes. Ses mains, qui étaient jusqu'à maintenant dans mon dos, migrent vers mon entrejambe ou plus précisément, sur les abords de mon sous-vêtements, qu'il déchire immédiatement. Un cri m'échappe:

-Hé! Pourquoi t'as fais ça ?

-Pour ça !

Il insère directement deux doigts en moi, me coupant le souffle par la même occasion. Il commence alors des va-et-vient languissant, son pouce appuyant sur ma vulve et agaçant mes sens. Je me cambre en arrière, profitant des caresses langoureuses de mon homme. Je suis sur le point de jouir dans le taxi, jusqu'à ce que Matt me mort la nuque, un de mes points faibles cette fois-ci. Grace à ça, je rejoins le septième ciel, où la douleur n'a pas sa place, sur la banquette d'une voiture en plein centre-ville. Matt, fier comme un paon et la voix lourde d'envie, il enlève ses doigts de moi me demande:

-T'as pas honte de jouir comme ça, à l'arrière du taxi...?

Je réponds, provocante:

-Non...

Heureusement pour notre soif insatiable de l'un et de l'autre, nous arrivons à l'immeuble de Matt. J'ai à peine le temps de payer le chauffeur que Matt m'embarque sur son épaule, sans un regard pour le pauvre chauffeur de taxi. Après m'avoir posé au sol, il me plaque à nouveau contre le mur de brique pour m'embrasser passionnément. Sa langue domine impétueusement la mienne alors qu'il me soulève dans ses bras, mes jambes autour de ses hanches. Il grimpe les escaliers en continuant inlassablement de m'embrasser.

Une fois devant sa porte, il me dépose à terre et cherche ses clés dans sa poche de jean tout en prolongeant notre baiser. Une fois l'appart ouvert, nous nous bousculons pour aller dans sa chambre, le baiser plus intense que jamais. J'ouvre en grand sa chemise, les boutons volant dans toute la pièce. Il me jette sur le lit et arrache littéralement mes vêtements qui se retrouvent en lambeaux et jetés au sol. Il se précipite sur mon soutif qu'il arrache également et sans scrupule. A présent nue, il se jette sur mes seins tandis que je retire sa ceinture et baisse le reste de ses habits qui se retrouvent également. A bout de patience, et sans même mettre de préservatif, il s'insère en moi, soupirant d'extase.

Cette nuit promet d'être magique...

Is It Love ? Matt. L'amour, plus fort que tout?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant