La vengeance de Lana

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INFO SUPER IMPORTANTE A LA FIN DE CHAPITRE!!!

♥Bonne lecture♥

♥♥♥PDV de Carmen♥♥♥

Lana s'avance tranquillement vers nous, un sourire crâne sur le visage. Je grogne et automatiquement, mes yeux deviennent des fusils de chasse tellement ils sont noirs. Si mes yeux l'étaient vraiment, elle serait déjà morte ainsi qu'une bonne dizaine de ses hommes. Elle s'installe alors théâtralement sur le canapé qui nous fait face puis s'exclame auprès de ses sous-fifres :

-Nous avons des invités de marques aujourd'hui, messieurs ! Le grand Daryl Ortega, chef du gang La Bella Muerte, et la sale pute qui a volé mon homme !

-Il va falloir que tu comprennes que Matt est mon homme, et qu'il a tiré un trait sur toi depuis longtemps !

Elle se retourne vers nous et me gifle à un point que ma lèvre inférieure se fend, puis nous questionne de manière sarcastique :

-Alors, j'espère que vos appartements vous plaisent ! Il est très beau, n'est-ce-pas ?

-Autant que ta tête. C'est-à-dire dire affreuse, pas très accueillante et surtout que je n'aurai pas voulu voir!

Elle grince des dents mais demande à ses sous-fifres de ne pas intervenir, alors qu'ils avaient dégainés leurs armes. Ils les remballent en grognant et je ne peux m'empêcher de la narguer:

-Bah alors, on a peur des représailles ?

-Quelles représailles ? intervient Daryl.

-Oh je vois. Tu ne lui a encore rien dit, n'est-ce-pas?

Un sourire victorieux habille son visage et je me retiens d'insulter Daryl de toutes mes forces

-Putain, mais tu pouvais pas fermer ta gueule, pour une fois?!

Autant pour moi et ma retenue...

Il fronce les sourcils et l'autre connasse ordonne:

-Emmenez-les dans la cave ! On va voir si elle tient toujours sa langue après!

Je blanchis subitement en comprenant ce que sous-entends la cheffe de cette fine équipe de gangster. Deux hommes s'approchent de nous et nous détachent les pieds pour qu'on puisse marcher librement. Cependant, mes mains se retrouvent rapidement entravés. On nous emmène alors de force jusqu'à la petite pièce dans laquelle je me suis réveillée la première fois. A la place du matelas miteux, deux chaises sont disposés en face à face et à environ trois mètres l'une de l'autre. A équidistance de ces deux chaises se trouvent une grosse caméra, semblables à ceux du cinéma.

Mes analyses s'arrêtent quand l'homme qui se trouve derrière moi m'oblige d'une pression dans le dos à avancer. Mais étrangement, il ne se fait pas aussi violent que sont acolyte qui pousse presque Daryl sur le siège.

En attachant mes mains derrière mon dos avec une corde, qu'il ne sert qu'à peine, mon gardien murmure doucement:

-Je te promets que je vais vous sortir de là, tous les deux

Perplexe, je chuchote à mon tour:

-Pourquoi tu fais ça?

Il se relève doucement et me face. Il me réponds :

-Un jour quelqu'un que j'apprécie beaucoup m'a dit ceci: "quand quelqu'un t'aide mais que cette personne refuse que tu lui rende un service pour la remercier, tu pourras l'aider au moment où elle s'y attend le moins". Je compte bien rembourser ma dette.

Il sourit et j'écarquille les yeux en reconnaissant enfin ce visage qui m'était inconnu jusqu'alors.

Huxley...

Après un dernier regard, il sort de la pièce, accompagné de l'autre con. Un coup d'œil du côté du jumeau de mon homme, j'aperçois qu'il est déjà salement amoché. Un oeil au beurre noir, sa lèvre est aussi fendue que la mienne ou du sang s'écoule doucement sur son menton. Je le questionne, inquiète pour lui:

-Daryl, est-ce que tout va bien?

-Tu poses vraiment la question? demande-t-il, sarcastique. Sérieusement, c'est quoi ces conneries Carmen?

Son regard me fait frémir. C'est le genre de regard qu'il garde pour les situations qu'il ne contrôle pas où quand il a peur. Il se cache derrière un masque d'assurance, comme je lui ai appris lorsqu'il n'avait que 15 ans. C'est pourquoi, je plante mes yeux dans les siens, rassurante, et lui demande à mon tour:

-Est-ce que tu me fais confiance Daryl? Est-ce que tu fais confiance à Myriam?

Il fronce les sourcils, perplexe. Je vois les rouages de son cerveau tourner jusqu'à ce que de la vapeur sorte de ses oreilles. Après quelques minutes de longues réflexions, il hoche la tête et je déclare :

-Alors fais-moi confiance s'il te plaît. Et t'as intérêt à fermer ta gueule pour ce qui ça se passer après.

Notre conversation est stoppée par la venue de Lana portant une valise que je reconnais sans problème. Je deviens pâle comme la mort pendant qu'elle me fixe avec un sourire carnassier.

Je crois que je vais morfler comme jamais...

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Is It Love ? Matt. L'amour, plus fort que tout?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant