La richesse des sentiments

Chapitre 5

« Fiona dépêche-toi ! On va être en retard ! » Je du hurler ces paroles afin qu'elle m'entende de sa salle de bain.

Ça fait au moins deux heures qu'elle se prépare, elle ne changera jamais mais c'est ce que j'aime chez elle. Je suis actuellement prête depuis dix minutes et je l'attends allongée dans son lit surfant sur mes réseaux sociaux sur mon smartphone. Je porte la petite robe noire que j'ai acheté cette après-midi. Je me suis fait un maquillage assez naturel mais souligné par ma bouche mise en valeur et teinté de rouge. J'ai laissé mes cheveux, qui sont un peu ondulés naturellement, lâchés. Ils m'arrivent un peu en dessous des épaules. Fiona m'a prêté ses escarpins noirs qui sont d'ailleurs très confortable. Je vais lui demander pour m'acheter les mêmes.

Je la vis enfin sortir de la salle de bain. Elle avait troqué son t-shirt et son jeans contre une très belle robe verte avec de la dentelle sur le haut et très près du corps. Elle s'était maquillée comme à son quotidien mais en insistant un peu plus sur fard à paupière, celui-ci étant doré et noir ressortait très bien avec la couleur de sa robe. Elle avait attaché ses cheveux en un chignon coiffé-décoiffé qui lui allait très bien. Elle me fixa et me répondit enfin.  

« Ah c'est bon. Je te trouve bien pressée pour quelqu'un qui n'a pas envie d'aller à cette soirée. »

« Ce n'est pas que j'ai envie d'y aller mais je déteste être en retard. Si on arrive en plein milieu de la fête on va se faire remarquer et je n'ai pas envie que tout le monde nous regarde. »

« Ne t'inquiète pas il y aura la moitié qui sera déjà bourrer et à moitié mort pour remarquer notre retard et l'autre moitié s'ambiancera tellement sur la piste de danse qu'eux non plus ne nous remarquerons même pas. » Dit-elle pour me rassurer ce qui ne fut pas du tout le cas.

« Et Nicolas ? Le pauvre il doit nous attendre depuis au moins quinze minutes. »

« Ne t'inquiète pas, il est tellement habitué à mon retard que maintenant il arrive plus tard pour m'attendre moins longtemps. » Me dit-elle tout en attachant les brides de ses chaussures à talons.

« Tu me désespère. Il doit déjà en avoir marre de toi » Lui dis-je en la taquinant. « Au fait tu ne m'as pas dit depuis combien de temps vous êtes ensemble. »

« Ça va faire précisément deux semaine lundi. »

« Presque deux semaine ! Et tu n'as pas trouver le temps de me le dire ? »

« Je voulais être sûre de mes sentiments. Et puis je voulais te le dire en face pour voir ta tête quand je t'annonçais avec qui je sortais. Et ça n'a pas loupé. » Se moqua-t-elle de moi.

« Tant que tu es heureuse avec lui je suis contente pour toi peut importer avec qui tu es. »

« Tu es vraiment la meilleure. Viens dans mes bras. »

Elle me prit ainsi dans ses bras. Une odeur parfumée à la vanille me vit jusqu'au nez, celui de son parfum préféré.

« Bon c'est bon on peut y aller ? » Lui demandais-je.

« Oui chef ! » Me dit-elle sur un ton ferme tout en se mettant au garde-à-vous.

« Prend ton sac andouille au lieu de faire tes bêtises » Lui répondis-je en retenant mon rire.

Sur-ce elle prit son sac.

Durant une bonne dizaine de minutes de trajet nous avons mis de la musique et avons chanter à tue-tête sur nos chansons préférées, comme à l'époque. Nous nous calmons quand nous reconnaissons enfin la rue dans laquelle nous nous trouvions. La maison de Connor n'est plus très loin, je la reconnais même à quelques mètres de là où nous nous trouvons. Je suis déjà venue plusieurs fois dans cette maison pour quelques soirées que je regrette déjà. Je dois avouer qu'elle n'a pas trop changée hormis le parterre de fleurs qui a été installée à l'avant de la maison près de l'entrée. Je suis sûre que même quelqu'un qui n'est jamais venu pourrait savoir que la fête se déroule dans cette maison aux vues de la forte musique qui s'en dégage et des nombreuses voitures garées devant ainsi qu'aux nombreux jeunes déjà fortement alcoolisés qui prennent l'ai à l'extérieur.