Chapitre 22

327 64 58
                                    

Point de vue Junhyuk :

Je venais de me glisser dans mon lit, après avoir éteindre la lumière de la chambre. Sungjun s'était couché avant moi. Je ferma les yeux et attendis que le sommeil me vienne. J'entendais mon colocataire se tourner et retourner dans son lit.

- Tu dors ? Me demanda t'il.

- Non

- Je peux dormir avec toi ?

- Mais hyung tu prends toute la place !

- J'ai besoin de mon doudou

Je souffla en signe de défaite. Je l'entendis se lever et il vint se glisser sous ma couette. Il enroula ses bras autour de mes hanches et blotti sa tête dans le creux de mon coup.

Je le laissa faire, après tout ça faisait quelques mois que j'avais était nominé comme son doudou officiel. Je le laissais venir dormir avec moi à chaque fois qu'il ne trouvait pas le sommeil. Je commença à le bercer doucement.

Pourtant les minutes passèrent et je le sentais toujours tendu contre moi (sans arrières pensées merci).

- Hyung, qu'est-ce qu'il se passe ? Ça va pas ?

- Si pourquoi tu dis ça ?

- Je te sens tendu et tu t'es toujours pas endormi

Il me répondit en reserrant son étreinte. Je sentis une présence humide dans mon coup mais elle partie bien vide. Elle revint une deuxième fois un peu plus haut, un peu plus confiante.

Je compris enfin que c'était les lèvres de mon Hyung qui faisais de petits bisous à mon coup. Il avait eu le temps de remonter jusqu'à ma mâchoire quand je m'éloigna.

- Hyung, tu sais déjà ce que j'en pense...

Sungjun-hyung était pour moi un grand frère. Je rigolais avec lui, faisais les quatre cent coup avec lui, je lui confiais mes secrets, mes doutes, mes peurs.

Seulement, l'été dernier il s'était confessé à moi. Il m'avait dit se qu'il approuvait et ça n'avait rien de fraternel ou même juste d'amical. J'avais été sous le choque.

Je lui avait dit la vérité, quitte à le blesser. Il m'avait sourit les larmes aux yeux. On avait décider de garder la même relation qu'avant. Après tout on casse pas 17ans d'amitié aussi facilement.

Les semaines suivantes Sungjun hyung a continué de rester tactile mais plus qu'avant sa confession. Puis il a commencé à monter sa jalousie ouvertement.

Quand mes colocataires m'embêtaient je faisais l'air de rien. J'étais trop gêné. On en avait jamais reparlé. Les seules fois où il me faisait comprendre bien directement qu'il avait encore des sentiments pour moi, je lui disais la même chose : tu sais déjà ce que j'en pense.

Phrase qui commençait à sonner faux. Le fait de savoir que mon hyung m'aimait me faisais toujours autant réfléchir. Il avait ouvert une nouvelle porte à notre relation. J'étais confus. Mon cœur était confus. Parfois, quand il était trop proche, celui-ci se mettait à battre la chamade.

Indésirable  | MCNDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant