Chapitre 4

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Cela faisait deux jours que j'avais essayé de convaincre Ushijima des sentiments de la Présidente. Au début, j'avais demandé à mon ami du club de Volley, Tsutomu, de m'accompagner car je le trouvais vraiment terrifiant. Je bégayais comme une enfant face à lui et parfois, je tremblais comme une feuille. Ensuite, en ayant marre de me suivre partout Tsutomu m'avait donné le numéro d'Ushiwaka. Du coup, je l'avais harcelé de messages pour tenter de le convaincre. J'étais plus à l'aise à travers le téléphone. Et pourtant, rien n'y faisait. Non seulement Ushijima s'en fichait, mais en plus, il ne me croyait pas.

-Ce gars-là ne veut vraiment rien entendre ! me plaignis-je. J'ai beau être la plus claire possible et même le lui hurler, il ne m'écoutes pas ! On dirait même qu'il ne me croit pas...

Actuellement, j'étais avec Mayu pendant la pause déjeuner. J'étais désespérée par la situation. Mayu, elle, se contentait de manger tranquillement son bentô.

-Qu'est-ce que je dois faire ?

-Eh bien... commença Mayu. J'ai une idée.

Sa réponse me remonta toute de suite le moral ; dès qu'elle avait une idée, ça ne pouvait fonctionner. Je vis l'ombre d'un sourire sur ses lèvres mais qui disparut aussitôt.

-Apprends à le connaître. Il doit avoir un problème avec la présidente ? Ou même les filles. Mais, en même temps, c'est normal de ne pas croire que la présidente du conseil des élèves soit amoureuse de lui. C'est limite inconcevable.

Mayu parlait de manière plutôt détachée à la limite du désintérêt. Mais, je m'en fichais. Elle était souvent comme ça et je ne le prenait pas personnellement.

-Ah ? On devrait tous croire en l'amour.

-Visiblement, ce n'est pas le cas, haussa-t-elle les épaules.

Je fis une moue boudeuse à sa réponse assez véridique mais qui ne me plaisait pas. Mayu me tendit une tomate-cerise qui se retrouva rapidement dans ma bouche. Je jetai un coup d'œil à son bento. Elle avait bientôt fini.

-Pourquoi est-ce qu'il y a encore de l'omelette dans ton bento ? Tu n'aimes pourtant pas ça...

-Bonne question, dit-elle avec un sourire énigmatique.

Ce sourire me poussait à croire que je ne le saurais probablement jamais. Mais j'avais vite abandonné l'idée de le découvrir. Nous finîmes le repas tout en discutant avant que les cours reprennent. A la sonnerie, nous nous levâmes et retournâmes en cours. Mayu semblait d'humeur maussade ; le genre d'humeur à ne pas vouloir travailler. Pour ma part, j'étais plutôt concentrée sur comment j'allais pouvoir mettre la présidente et Ushiwaka ensemble. Comme l'avait conseillé Mayu, je devais commencer par apprendre à le connaître. Ainsi, je pourrais gagner sa confiance pour qu'il me croit sur le béguin de la présidente du conseil des élèves. Nous étions arrivés devant la classe alors que mon plan se mettait en place dans ma tête. Mayu alla à sa place, tout devant et moi j'allais à la mienne, au centre.

Le reste de la journée se passa dans le plus grand des calmes et cela me fit du bien. Alors que j'étais avec Mayu, dans les couloirs pour partir, la présidente m'interpella

-Peux-tu dire à Ushiwaka que je voudrais lui parler ?

J'ouvris la bouche pour répondre mais rien ne sortit. Pourquoi moi ? Elle pouvait le faire toute seule ! Et puis, je me rappelais qu'elle en était amoureuse. Je soupirai en acceptant sa demande. Je jetai ensuite un coup d'œil à Mayu qui fixait la Présidente intensément. Étrange. Je ne relevai cependant pas et la tira plutôt de sorte à chercher Ushijima.

-Tu as besoin de moi pour ça ? me demanda-t-elle en haussant un sourcil.

Je la regardai, montrant de façon évidente ma réponse à sa question.

-Il me terrifie toujours ! J'ai besoin de toi pour me soutenir dans cette épreuve. C'est ce que font les amies en principe.

Elle soupira mais je vis son sourire. Ensemble, nous partîmes à la recherche du volleyeur.
Finalement, nous le trouvâmes à la sortie de sa classe.

-Ushijima-san ! je m'écriais en le prenant dans les couloirs, attirant le regard de certains.

Il se tourna et je sentis à son regard que je l'énervais. Mais, tant pis. Légèrement tremblante de peur, je bégayai le message.

-La.. présidente.. veut-veut te voir....

Son œil tiqua mais il hocha la tête avant de se retourner pour continuer son chemin. Quel comportement détestable. Ou était-ce parce qu'il en avait marre de moi ? Après tout, je le harcelais presque tous les jours ! J'avais peur de lui mais j'avais aussi la motivation de le mettre avec la Présidente.


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Honnêtement, j'ai eu un peu plus de mal à organiser ce chapitre. Au début il ne faisait que 500 mots ; ce n'était pas du tout suffisant pour un chapitre décent ! Donc j'ai cherché comment le rallonger au max sans dépasser mon quota de mots et voilà le résultat ^^ Il n'est pas très long mais je l'aime bien comme ça.

Marshmallow bear {Wakatoshi Ushijima}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant