8. DOMINGOS

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Era un domingo normal, como cualquier otro, mustio, triste, gris. Gèrard y Anne lo odiaban, ese día siempre se sentían alicaídos y desilusionados, a pesar de que no hubiera razón para sentirse de esa manera. Por eso se habían prometido verse todos los domingos para pasar el día juntos y ahogar sus penas en compañía. Eso lo hacía más llevadero. Juntos siempre sumaban; eran como las matemáticas: menos por menos era igual a más. En esa ocasión estaban los dos solos en casa de Gèrard, tirados en el sofá, viendo la vida pasar. Filosofaban sobre la vida y fantaseaban con el futuro. En un momento dado, el chico se levantó y fue a por su guitarra. Anne no se inmutó, se quedó allí esperando, la vista clavada en el techo, como si fuera lo más interesante del mundo. Volvió y se puso a tocar melodías. Ella cerró los ojos y se dejó llevar por la música. Solo volvió a abrir los ojos cuando él la llamó, diciéndole que quería cantarle una canción. Ella se sentó y le miró, expectante. Siempre le gustaba que compartiera canciones con ella y descubrir cosas nuevas de él a través de la música.

Parce qu'avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions

Que ma routine s'est égarée dans ces changements de direction

Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments

Et que ma pudeur accepte quand même de te le faire comprendre gentiment

Parce qu'il paraît que l'homme s'habitue vite, s'habitue trop

Et qu'moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau

Quand je vois tout ce qu'on a construit, je me dis que dix ans c'est tellement long

Et puis je me dis que c'est tellement court à chaque fois que s'affiche ton prénom

Parce que le temps n'a pas d'emprise sur la couleur de tes yeux

Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu

Parce qu'on s'est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent

Parce que quand la vie n'est pas simple, c'est tellement mieux d'être ensemble

Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence

Parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

Et sur ce coup là c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Parce que je te chambre sur tes manies mais que je pourrai plus me passer d'elles

Parce que je me moque de tes défauts mais qu'ils me sont devenus essentiels

Mi suerteWhere stories live. Discover now