Chapitre 3✔️

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Black

Le soleil est à son apogée, il tape très fort aujourd'hui. je porte une paire de lunettes noires pour se protéger du soleil et d'éviter de nous faire repérer par les caméras de surveillance sur la route. Seul le bruit de fond de la musique de la radio retentit dans la voiture. Personne ne parle mais cela ne nous dérange pas car  on doit rester concentrer sur la route et surveiller les moindre suspicions qui pourraient nous  faire chopper par la police. Sans me retourner vers mon frère, je lui demande quelque chose. La voiture s'arrête doucement en attendant avoir l'autorisation de passer.

Peux tu sortir le talkie-walkie dans la boîte à gants. Allumes-le, normalement il est déjà ajusté à la bonne fréquence. Lui indique-je les yeux rivés vers le feu tricolore en attendant qu'il passe au vert
J'ai faim. Lui dit il simplement en faisant ce qu'elle disait

J'ignore complètement sa remarque car nous n'avons pas le temps de s'arrêter. J'essaie de me canaliser devant la bouille enfantine de mon frère jumeau. Je souffle bruyamment avant de me pencher sur le côté passager pour prendre la barre chocolatée dans la boîte à gants. Je lui jette doucement sur ses jambes en se redressant. Le feu passe au vert et je ne perds pas de temps avant de redémarrer. Ayden regarde la barre chocolatée avec dégoût et déception. Il ouvre la fenêtre pour la balancer par dessus la fenêtre. Il se retourne vers moi avec un air mécontent .
- J'ai faim et ce n'est pas cette barre qui date de la seconde guerre mondiale qui va me nourrir. Râle t'il en croisant les bras
- Je te préviens si tu râles encore une fois, je t'enferme dans le coffre avec un bout de scotch sur ta bouche. Grogne-je en resserrant mes mains sur le volant
-J'ai faiiiiiim. Dit ma future victime

Je freine d'un coup et je lui lance un regard noir. Certaines voitures klaxonnent exagérément derrière nous parce que je me suis arrêtée en plein milieu de la voie mais ça m'importe peu. Je bouille de rage et conduire dans mon état n'est pas une bonne chose, mes antécédents peuvent le témoigner, les voitures abîmées et certaines personnes qui m'ont servi de défouloir en témoignent aussi. Je pousse de longues et bruyantes respirations, j'inspire et j'expire. Une personne cogne à la fenêtre de ma voiture. Celui là ça va être sa fête, grogne-je en tournant doucement ma tête vers la source du bruit. Je jette un regard sombre à la personne qui a osé m'interrompre dans ma canalisation.  J'appuie sur le boutons qui permet d'ouvrir la fenêtre teintée. Je remarque que c'était un homme vêtu d'un costard trois pièces gris et vu la mine qui trône sur son visage il est vraiment en colère mais je m'en fous complètement.

Non mais vous êtes malade de vous êtes arrêté comme ça ! Ma Rolls-Royce est complètement fichue par votre faute! J'espère que vous avez une bonne assurance car une voiture pareille coûte extrêmement cher! Braille t'il  en me pointant du doigt
Je sens qu'il va passer un mauvais quart d'heure. Souffle Ayden en posant sa main sur son front

L'homme énervé en face de moi continue de brayer et ça m'agacer fortement. Je l'attrape par le col de sa chemise pour le rapprocher de moi. Le haut de son corps est dans la voiture. Il me lance un regard surpris en écarquillant les yeux. Son respiration se fait erratique quand il voit l'arme à feu à ma taille. Je lui fais un sourire sadique avant de me lancer dans une tirade qui dissimulait à peine ma menace.

Écoutez moi bien. Ce n'est vraiment pas ma journée aujourd'hui et j'en n'ai complètement rien à foutre de votre putain de voiture. Alors maintenant vous allez rentrer dans votre voiture et attendre patiemment que je parte. Compris ?
Ou..oui ex..excusez moi. Blêmit il sous mes paroles

Je lâche son col de chemise, qui est d'ailleurs maintenant complètement froissée, puis il part rapidement rejoindre sa voiture comme ci le diable était à ses trousses. Je referme la fenêtre avec un rictus sadique au coin de mes lèvres. Ayden pouffe devant la situation, qui pour lui, a l'air amusante. Je lui tape l'arrière de la tête pour qu'il arrête de se moquer de ma mauvaise humeur. Je rallume le moteur puis je partis en faisant crisser les pneus contre le sol. Nous roulons pendant une heure à travers plusieurs villes avant que Ayden se remettes à geindre.

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant