Chapitre 8✔️

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Alexeï

Cinq minutes! Cinq putains de minutes qui sont passées depuis le début du repas. Vous allez me demander pourquoi suis je encore une fois énervé mais c'est très simple. Sans surprise, nous attendons nos invités, pas non plus désirés. Mais, malgré leur situation, ils ont le culot d'être en retard et de ne pas faire d'effort de venir immédiatement. Je fais envoyé mon majordome de leur ordonner de venir ici immédiatement. Mon grognement le fait légèrement sursauter, il s'incline devant nous avant d'accomplir sa mission. Je suis juste surpris de voir que Sam est aussi en retard, il lui arrive d'être en retard mais il m'avertit toujours mais ce soir c'est la première fois que ce n'est pas le cas. Je suis seul avec Ana à ma gauche et à sa gauche l'oncle des anciens fugitifs, Harold Hamilton. Ma soeur est encore choquée des évènements précédents et malgré mes recommandations de rester dans sa chambre et de se reposer, elle a préféré être avec nous.

Monsieur Hamilton nous fait la conversation et ma soeur lui répond timidement alors que moi je lui réponds de temps en temps. Je tourne la tête vers ma soeur, son timide regard  rive vers le mien, elle me sourit doucement avant de regarder son plat de nouveau. Elle joue avec ses légumes depuis que son assiette est posée devant elle.

Tu n'as pas faim? Lui demande-je en interrompant Hamilton. Tu devrais manger un peu. Lui suggère-je
Si mais je pensais à quelque chose. Dit elle doucement, son visage devenant rouge
A quelque chose ou à quelqu'un ? Dis-je en sentant une onde protectrice chauffée mes veines

Je ne suis pas prêt à la laisser s'en aller, elle est trop jeune et j'en suis incapable. Depuis la disparition de nos parents, nos liens se sont fragilisés pendant quelques temps à cause du deuil mais très vite nous sommes venus très soudés. Pour moi, c'est encore ma petite Ana, qui se déguisait en fée et qui criait à tout bout de champs qu'elle en était une et qu'elle avait des pouvoirs magiques. Je souris doucement en y repensant.

Nous sommes interrompu par l'intervention de Sam et de mon majordome. Les doigts crispés sur le bord de la table, les mâchoires serrées de fureur, j'attends patiemment ce que va  dire le majordome car, à moins que je suis aveugle, nos deux invités ne sont pas ici.

-Votre majesté, pardonnez-moi mais... Il est coupé par mon meilleur ami
- C'est de ma faute. Je lui ai dit de ne pas pénétrer de la chambre de Ayden, à moins si il veut s'en prendre une par cette garce.. Se fait il couper à son tour

Les claquements de chaussures retentissent jusqu'à nous. Je fronce des sourcils car j'arrive à différencier trois personnes. Ayden et Black font leurs apparitions, d'une allure sûre d'eux voir un peu prétentieuse, ils dégagent quelque chose. Ils sont vêtu à l'identique, un tee-shirt noir rentré dans leur pantalon cargo de la même couleur. Je vois avec amusement que leurs converses sont elles aussi à semblables.

Mon regard se fait plus insistant sur elle. Je ne peux pas de l'admirer, elle me fait perdre le contrôle de mon esprit. Ses courbes généreuses sont marquées par ses vêtements et même si sa tenue se fait stricte, cela me donne un début d'érection. Ses cheveux tenus en queue de cheval me donne envie de les enrouler autour de mon poing, de les tirer en arrière pour avoir l'honneur de dévorer sa peau laiteuse. Mon regard divague jusqu'à ses lèvres pulpeuses, qui me donne envie de les dévorer pour ensuite rentrer ma queue dedans. Cette femme est un fantasme sur pieds. Qui pourrais résister à cette créature ? Je me le demande.

Je capture rapidement mon verre de vin pour en boire une grande gorgée. Je ne le déguste même pas car je veux à tout prix retirer le goût de frustration au creux de ma gorge. Je relève de nouveau  mon regard vers eux, je ne me laisse pas démonter et mon visage montre clairement ma colère et mon impatience. Une troisième silhouette se cache derrière eux, elle les contourne afin de s'incliner. Je suis perdu de voir le vétérinaire ici, et ma soeur est dans le même car elle fait tomber sa fourchette dans son assiette, faisant un bruit fort, et son visage imite parfaitement un poisson rouge. J'aurais pu en rire de sa grimace mais ce n'est ni le moment, ni le lieu.

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant