Chapitre 4✔️

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Alexeï

Quelques heures avant l'arrestation

Alors que je calme difficilement mon début d'érection en essayant de penser à autre chose que ses lèvres pulpeuses, de ses magnifiques yeux qui me donnent envie d'y plonger dedans, de ses formes divines qui s'accorderaient à la perfection avec mon corps. Je n'ai qu'une envie et c'est de la prendre là maintenant sur mon bureau. Merde! Qu'est ce qu'elle m'a fait?! Pesté-je. Je n'arrive toujours pas à me calmer. Je pousse ma chaise en arrière pour pouvoir me lever. Je contourne mon bureau de chêne vernis pour rejoindre une petite table près de ma bibliothèque personnelle. J'enlève le bouchon de la bouteille en cristal afin de me servir dans un verre en cristal, qui est assorti à la bouteille, un bourbon américain qui m'a coûté une petite fortune. Je le remplis à la moitié avant de le boire d'une traite. Il faut que je calme mes ardeurs car sinon cette histoire va être plus compliqué que prévu. Alors que j'allais me resservir un deuxième verre, des bruits venant de la porte m'interpellent, un garde rentre dans mon bureau après avoir donné mon autorisation, sous un grognement. Il se rapproche de moi en gardant certaines limites barrières entre nous puis s'incline solennellement devant moi. Je l'autorise à se redresser et d'un seul regard, il comprend que j'attends de savoir ce qu'il me veut.

-Votre majesté, les fugitifs ont été repéré près de la frontière sur une aire de repos. M'indique t'il
-Très bien. Allons les chercher, appelez la police locale, qu'ils soient discrets et demandez à ce que une trentaine de soldats soient prêts dans 10 minutes. Dis je en me resservant un deuxième verre

Le garde hoche la tête avant de repartir pour avertir tout ce petit monde. Le verre à la main, je me retourne vers mon bureau où se trouve la tablette qui m'indique à l'endroit exact où ils se trouvent. Je bois rapidement mon verre avant de le poser un peu violemment dessus. Je sors aussitôt de la pièce pour rejoindre ma suite. Le château est à la fois immense mais complètement vide de vie. Il me reste que ma soeur alors ce genre de domaine est particulièrement très grand pour deux personnes.

Je pénètre rapidement dans ma suite, je file aussitôt dans ma salle de bain. Je me douche rapidement puis je sortis de la pièce, une serviette blanche autour de la taille, pour rejoindre mon dressing dans la pièce d'à côté. J'en file un caleçon Calvin Klein, suivis d'un jean noir et d'un tee-shirt de la même couleur. Je tire un tiroir à côté de moi pour prendre la première paire de chaussettes. Je vais à l'opposé de la pièce pour prendre une paire de converse montante noire.

Une fois préparé, je rejoins rapidement mes troupes devant les grandes portes du palais. Je monte dans le premier SUV noir devant moi et les soldats suivent le même mouvement. Quatre hommes montent dans la même voiture que moi, le conducteur me regarde à travers le rétroviseur pour avoir l'autorisation de démarrer. J'incline la tête avant de reporter mon regard vers la vitre à côté de moi.

Mon regard divague à travers le paysage. Je me pose de multiples questions, comment cela peut être possible que l'une des meilleures équipes du pays puisse se faire avoir par une seule femme et surtout comment ont t'il pu s'échapper du château sans se faire avoir ? Ont ils des complices au sein de mon royaume ? Au sein du château ? De l'armée ? Ou sont ils de mèche avec des ennemis ? Plusieurs questions sans réponses et cela me donne mal à la tête.

Je me suis pas rendu compte que le soleil se couche, les rayons orangés illuminent le paysages autour de nous. Les rayons lumineux se reflètent à travers le long cour d'eau, qui est de la route. De multiples volatiles barbotent avec leurs petits. Mon cœur se serre en pensant qu'ils ont de la chance d'avoir encore leurs parents. Je secoue rapidement la tête pour m'extirper de mes tristes souvenirs. Je ne veux pas penser à eux pour le moment car je ne serais pas complètement concentré. A chaque fois que je pense à eux, je finis rapidement bourré pour ne pas ressentir ces sentiments de culpabilité et de honte. Je n'étais pas présent pour eux alors qu'ils avaient besoin de mon aide.

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant