Chapitre 52

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Alexeï

J'étais déçu de me retrouver seul dans mon lit froid. J'aurais tellement été heureux de me réveiller auprès de celle que j'aimais. Mais la triste réalité bouscula mon petit nuage, je savais qu'elle ne m'avait pas entièrement pardonné alors je ferais tout ce que je peux pour le faire. Je me souvenais de l'avoir entendu me dire de la pardonner mais je n'étais pas sûr si j'avais rêvé. Après avoir vu l'heure tardive, je me lavais et préparais rapidement avant de rejoindre mon bureau. On me rapporta un café pendant que je m'occupais de quelques  dossiers puis j'allais à quelques réunions. C'était tellement épuisant mais c'était mon rôle en tant que roi. Après être rentré au château, j'avais un mauvais pressentiment comme ci qu'elle était de nouveau partie mais je savais que ce n'était pas le cas sinon elle m'aurait averti de son départ. N'est ce pas ? Après avoir chassé cet mauvaise pensée, je rejoignis les futurs parents dans le salon. Je remarquais qu'il y avait aussi Parker, Iris et Sam. Je saluais tout le monde mais Sam fuyait mon regard. Qu'avait il ? Où étaient Ayden et Black ? J'allais poser la question mais Ana m'interrompit avant.

-Vous savez si Black va bien ?
-Elle allait bien cette nuit enfin je pense. Lui répondais-je
-Pourquoi ? Demandais je
-Je ne sais pas mais tout à l'heure,elle était bizarre. Commence t-elle
-Elle semblait absente et triste. Continue son fiancé
-Où sont ils ?! Demandais-je à Sam
-Ayden dort. Me dit il simplement
-Où est elle ?! Hurlais-je en m'approchant de lui
-Je .. je ne sais pas. Me ment il
-Je sais que tu me mens Sam !
-Je ne peux pas te le dire.
-Quoi ?! Crais-je
-Elle est partie ! Dit une voix essoufflée derrière moi

Je me retournais vers les portes du salon et je remarquais que c'était Alec. Il se tenait difficilement sur la porte. Il était complètement amoché. Mais j'arrêtais de le reluquer en comprenant sa phrase.

-Comment ça elle est partie ?!
-Ils ont fait un échange. Elle contre votre liberté.
-Elle est allée le rejoindre ?! M'emportais-je
-Et toi tu étais au courant et tu n'as rien fait ?! Rajoutais-je en me tournant vers mon meilleur ami
-Je ne pouvais rien faire. Elle a dû droguer son jumeau pour éviter qu'il la retienne. C'était son choix !
-Tu pouvais la retenir ou m'appeler !
-Je suis désolé. S'excuse t-il
-Ça fait combien de temps  qu'elle est partie ?
-Une demi heure.
-Je dois la retrouver ! Je l'ai perdu une fois et c'est hors de question que je la perde une seconde fois ! M'exclamais je en sortant de la pièce

Je m'enfermais dans mon bureau trouver une solution. Je cherchais mais je ne trouvais pas. Je ne remarquais pas l'oncle, que la femme que j'aimais, était rentré dans mon bureau. Il me tendit silencieusement une lettre. Je la pris en reconnaissant son écriture. Je reportais mon attention sur lui.

-Elle m'a dit qu'elle ira là où tout à commencé. Me dit il avant de me laisser seul

J'avais pu voir que lui aussi était anéanti de son départ. Il avait déjà perdu sa sœur et son beau-frère et maintenant si je ne la retrouvais pas à temps, il allait perdre sa nièce et moi la femme de ma vie. Je repensais au parole de mon rêve, c'était donc vrai. Elle me demandait pardon de nous abandonner, de m'abandonner. Elle allait encore se sacrifier pour nous. Par la suite, j'essayais de déchiffrer ce que son oncle m'avait dit. Elle ira là où tout à commencé. Je paniquais tellement que je n'arrivais pas à réfléchir. Mais une idée me vint ! J'avais posé une puce dans son collier et elle ne l'avait pas retiré enfin j'espérais. Je sortis rapidement mon téléphone pour savoir sa géolocalisation. Pourquoi je ne l'avais pas fait quand elle était partie pour New-York. Là je compris. J'avais enfin compris le sens de la phrase. Notre week-end dans ma maison familiale a été magique. Notre vie a tout changé après. Nos sentiments s'étaient développés. Je savais qu'à partir de ce moment là que j'allais finir ma vie avec elle. Elle m'était destinée. Je ne pouvais la laisser m'échapper. J'allais sortir lorsqu'Alec rentra brusquement dans mon bureau. Il s'était changé. Il portait un tee-shirt noir ainsi qu'un jean de la même couleur. Je pouvais voir les armes accrochées à sa ceinture. Je retirais ma cravate puis je la lançais sur un fauteuil près de moi. Je pouvais voir dans son regard la colère mais aussi la tristesse.

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant