Chapitre 45

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Alexeï

Black me regarda bizarrement avant qu'Alessandro la serre dans ses bras.

-Mio dio ! Je suis tellement heureux !
-Je..je Bégaye t-elle
-Elle perd toujours ses mots quand nous parlons de notre relation. Souriais -je
-Je suis ravi que tu es tourné la page depuis cet idiota.
-Mais je..
-Prenez la table là-bas. La coupe t-il
-Vous ne serez pas dérangés et surtout à l'abri des regards si vous voulez vous bécoter. Nous sourit-il malicieusement

Il nous amena à cette fameuse table puis je tirais la chaise de Black comme un parfait gentlemen. Alessandro me souriait face à cette petite attention. Je pris place en face de Black.

-Que désirez vous ? Nous demande t-il
-Une pizza géante ! S'exclame Black
-Une pizza géante alors ! Riais-je en voyant les yeux pétillants de Black
-Que voulez vous dedans ?
-Surprend nous Alessandro. Lui sourit elle

Il acquiesça puis nous laissa seul.

-C'est charmant ici. Et Alessandro a l'air super sympa. Lui dis je
-Il est bien plus. Il nous a aidé après ma fuite de chez Scott. Sa femme Giulia et lui nous ont accueilli chez eux. On est resté quelques mois chez eux le temps que les choses se calment. On lui doit beaucoup. Je me souviens qu'on l'aidait en cuisine et en salle. Me sourit elle avec un air nostalgique
- Vous avez beaucoup souffert mais je sais que vous avez remontés la pente tous les trois. Je trouve ça admirable.
-Merci. Me sourit elle

Elle plongea ses yeux dans les miens et je ressentais les frissons habituels. Avec elle tout était différent. Nous étions fait pour être ensemble mais personne osa faire le premier pas et de se livrer.

-Black je dois te dire quelque chose d'important. Commençais-je
-Je suis...
-Votre pizza ! Nous dit Alessandro

Nous le remercions avant qu'il éclipsa. Une délicieuse odeur me chatouilla le nez. Une énorme pizza prenait presque la totalité de la table. La pizza était composée de sauce tomate, des olives noires, de poivrons vert, champignon et un peu de mozarella. Je suis coupé de ma contemplation par une petite main qui attrapa une énorme part. Je toussais légèrement pour reprendre contenance après avoir vu Black gémir d'extase lorsque elle croqua dans sa part. Je pris à mon tour une part puis je pris une grande bouchée. Mon Dieu ! Elle était à la fois croquante et moelleuse. Je n'avais jamais goûté de pizza aussi bonne que celle-ci.

-C'est bon hein ?! Me dit elle entre deux bouchées
-Oui.
-Tu voulais me dire quoi ? Tu n'avais pas fini ta phrase.
-Je..je..je suis
-Tu es ?

Je n'avais pas le courage de lui dire. Je voyais son magnifique sourire et ses yeux pétillants. Un peu de sauce tomate se trouvait au coin de ses lèvres. Je levais ma main afin de lui essuyer à l'aide du bout de mon pouce. Je le ramenais à mes lèvres puis je la regardais de nouveau. Impossible d'être honnête avec elle car je savais qu'elle me haïrait après. Mais je devais le faire ! Enfin je crois.

-Je ..je suis
-Tout va bien ? Dit elle en penchant sa tête sur le côté
-Je..je suis f... Commençais-je mais je préférais dire autre chose car je n'y arrivais pas à lui dire
-Je suis fou de toi. Terminais-je
-J'ai l'impression que ce n'était pas ce que tu voulais me dire.

Merde ! Cette fille était trop intelligente.

-Si.. hum.. je ne savais pas comment te le dire car c'est la première fois que je ressens ça pour quelqu'un. Tu es tellement différente des autres. Tu es belle et intelligente. Tu es incroyablement forte et débrouillarde. Tu pense toujours autres avant toi. Tu es aussi courageuse car tu es entrain de te battre contre ton passé pour ton avenir. La première fois que je t'ai vu dans cette salle de bal, je n'ai pu détourner mon regard de toi. J'avais ressenti de la jalousie envers ton cavalier car il te touchait alors que je ne le pouvais. C'est pour ça que je t'ai suivi dans les couloirs car je sentais quelque chose en moi qui m'ordonner d'être auprès de toi. Quand j'ai vu la lumière des étoiles refléter sur ta magnifique peau de porcelaine, j'ai su que je te voulais auprès de moi mais je ne savais pas comment expliquer cette nouvelle sensation. Puis je t'ai embrassé et mon corps s'était embrasé. Par contre j'étais vachement en colère que tu mets assommer. Riais je à la fin de ma phrase et elle me suivi
-Je suis désolé de m'être comporté comme un parfait abruti pendant plusieurs jours voire semaines. J'étais en colère contre toi mais aussi contre moi-même. Puis tout a changé lors de notre week-end dans ma maison familiale. Je veux t'avoir auprès de moi et je ne supporte plus qu'un homme te parle ou te touche. Cela me mets hors de moi ! Tout ce que je veux c'est d'être avec toi. Lui souriais-je en lui prenant la main

Son étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant