L'anniversaire

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L'hiver pointait son nez, c'était le temps de sortir ces stocks d'hiver, Ella comme beaucoup d'autres détestaient cette saison il faisait trop froid et c'était trop long, à ses yeux Canada connaissait seulement deux saisons l'hiver débutait du mois Novembre à Avril et l'été, comme chaque hiver elle arrêtait  d'aller à la salle de sport, sa routine se limitait seulement à ses cours et son travail. L'anniversaire de la mère de Marcelo arrivait et il voulait à tout prit qu'Ella l'accompagnait, lui et ses sœurs avaient prévu de lui organiser une petite fête, soixante ans méritait bien d'être célébré.

- Et si ta mère ne m'aime pas, je suis vraiment obligée d'y aller
- Elle va t'adorer j'en suis certain, et non je ne veux pas t'obliger à rien si tu ne veux pas y aller, mais cela me ferait plaisir si tu m'accompagnais.
- Dis comme ça je ne peux pas refuser
- Je passerai te chercher à 16h, tout ira bien, dors bien Ella
- Dors bien Marcelo

Cela faisait un bon bout de temps qu'ils se fréquentaient et aucun d'eux n'avait encore sauté le pas en prononçant les mots je t'aime, oui ils s'entendaient parfaitement bien, ça se voyait qu'ils étaient heureux, ils pouvaient chacun compter sur l'autre, ils avaient des tas de points en commun, Marcelo avait le don de s'emporter un peu vite, il n'était pas violent, mais trop jaloux, Ella avait remarquait qu'il avait un peu du mal à se faire confiance, elle l'avait rassuré un million de fois qu'elle avait d'yeux seulement pour lui, comme toutes relations il y a des hauts et des bas , mais pour rien au monde elle ne doutait de l'amour que lui portait Marcelo, elle savait qu'il était incapable de lui faire du mal. En route chez sa mère, comme elle ne la connaissait pas beaucoup elle avait décidé de lui apporter un bouquet de roses rouge, avant de descendre la voiture Marcelo le rassura que tout ira bien.

- Ella je te présente, ma mère Clara, maman voici Ella
- Enchantée Madame Clara, contente de faire votre connaissance, joyeux anniversaire. - En lui donnant les fleurs.
- Tu peux me tutoyer et m'appeler Clara, je suis contente moi aussi de te rencontrer enfin, Marcelo m'a beaucoup parlé de toi, merci pour les fleurs, je les adore. Fais comme chez toi
- Maman elles sont où Nancy et Valeria? – Questionnait-t-il
- Nancy est dans sa chambre et Valeria est en route.

Nancy était la cadette, elle avait vingt sept ans, pas d'enfant, ni en couple, elle travaillait comme infirmière et vivait encore chez sa mère et Valeria comptable l'ainée âgée de trente-cinq ans était mère divorcée des jumelles Irena et Irène âgées de cinq ans. Marcelo était en amour avec ses nièces et elles aussi, quinze minutes plus tard tout le monde était présent, Marcelo l'avait fait visiter la maison, elle était tombée en amour avec les petites, par contre elle avait l'impression que Nancy ne l'aimait pas beaucoup, à plusieurs reprises elle a été un peu insolente avec elle, Ella n'aimait pas beaucoup ses blagues qu'elle trouvait un peu déplacer et à plusieurs reprises Marcelo ne cessait pas de la réprimander. Au chemin de retour l'atmosphère était un peu tendue, plus personne ne prononçait un mot, on pouvait même entendre le son du silence régner.
- T'es sûr que tu vas bien? – Questionna-t-il en garant la voiture. Je sais que Nancy a été aujourd'hui un peu dur avec toi, je ne lui cherche pas d'excuses, au fond elle est quelqu'un de bien, j'avoue elle est un peu méfiante surtout quand il s'agit de moi, j'en suis certain si tu la connaissais mieux que moi, tu l'aimerais
- Un peu dur tu dis, elle a été horrible avec moi, c'était de la méchanceté gratuite, tout l'après-midi j'avais l'impression de marcher sur des œufs avec elle, je te jure Marcelo je voulais lui en coller une, je me suis retenue par respect pour ta mère et les autres, si elle me provoque encore une fois pas sûr que je vais me retenir, désolée je sais que c'est ta sœur et tout mais je vais pas accepter qu'elle me traite ainsi. – Criait-t-elle
- Calme-toi, je vais parler avec elle et elle va s'excuser, je suis vraiment désolé pour son comportement.
- Elle a le droit de ne pas m'aimer, mais me traiter comme elle l'a fait elle n'a aucun droit, j'avais l'impression que je la dégoutais, que je n'étais pas assez bien pour toi, en quoi cela la dérange si je travaille dans un centre d'appel, elle m'a jugé sans même me connaitre, on sent bien qu'elle ne veut pas de moi dans ta vie.
- Hey! regarde de moi, ce qui compte c'est ce que je veux, rien de plus. Je connais ma sœur , je sais qu'au fond d'elle elle t'aime plus ce que tu ne peux l'imaginer, tu sais pourquoi je le sais, parce qu'elle veut que mon bonheur et toi tu l'es, t'es celle qui me donne le courage de me lever le matin de mon lit, qui embellie ma journée, t'es la dernière personne avec qui je pense avant d'aller me coucher, c'est fou comment t'as pu occuper mon cœur et mes pensées, je ne voulais pas te le dire par peur que tu t'enfuis mais je t'aime Ella Pierre, et je te laisserai personne te faire du mal.

Je croyais que c'était le bonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant