Chapitre 3 • Sacrifice

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Je courais dans un champ: l'air était frais et le blé était mûr. Je m'évadais, le plus rapidement possible. L'ombre de Kalai me poursuit comme un chien poursuit un écureuil. Je tomba, genou attaquant le sol en premier. La douleur était horrible. Le mirage m'as ratrapé.

-Lâche moi!", criai-je, paniquée.

Je me débattais, mais le paysage devint de moins en moins réaliste.
Les brins d'herbes devinrent flous, comme tous ce qui étaient aux alentours. Puis tous noircis petit à petit, pour ne laisser qu'un grand voile d'ombre.

Mes grands yeux bruns s'ouvrirent sur le visage de ma mère, qui me prenais avec force. Ce n'était que mon imagination.

- C'est le temps de se lever", fis Ataria d'une voix agacée mais grave.

Le soleil éclairait ma chambre, à un point tel qu'on dirait qu'il était midi.

- Pourquoi?", demandai-je à ma mère.

- Aujourd'hui est un grand jour. Le plus important dans ta vie pour le moment. C'est aujourd'hui que l'on se débarrasse de la sorcière du village pour de bon!"

Je souris. Finalement, cela n'a pas été long d'avoir une malédiction. Je me vêtu de mes plus beaux habits: robe en soie, collier en argent et chapeau chic.

S'il fallait que ce sois important, mieux vaut que je n'ai pas l'air du diable. Je me présenta à la porte du bercail, en attendant ma mère. Heureusement pour moi, ce ne fût point long: ma mère arriva quelques minutes plus tard, avec sa magnifique robe de dentelles et de soie.

- On y va", affirma ma mère d'un ton enjoué.

Et elle avait raison; le village sera libre, à présent. Nous avons marchés, quoi, 20 minutes pour arriver ici, à la place principale. Là où, comme je croyais, une très forte concentration de personne s'y trouvent, tous aussi énervés et impatients que nous.

Kalai apparut près de moi. Oh non.

- Écoute-moi!", siffla l'ombre. "Tu n'es guère en sécurité ici. Tu dois t'enfuir, à bout de jambe, et de te cacher des ennemis."

- Quels ennemis?, demandai-je. Quels ennemis!!

J'avais beau crier à vide-poumons, Kalai était déjà partie. Son interpellation n'était pas claire: elle ne pourrait pas être précise pour une fois!

- Silence dans la place! Je demande l'attention de chacun pour rajouté de l'emphase sur l'importance de cette réunion. Je l'ai dit à certains: nous allons sacrifié quelqu'un pré choisie, la supposée-sorcière, pour nous libérez de la détresse. Si son corps brûle, nous en souffriront avec elle, mais si corps ne noircit guère, c'est que nous avons démasqué la sorcière et nous la tueront par la suite avec un fouet."

Somola, le Chef qui vient tout juste de parler, inclina sa tête, signe de fin de discours.

Ainsi soudainement, un femme voilée apparût, ses longs cheveux noirs bosselés dépassant de chaque côtés. Ses yeux piquetés de vert vif rappelle ceux d'une sorcière. Somola avait bien choisi sa cible.

L'étrange femme se fit attaché sur un bûcher, pendant le Chef alluma le tronc de bois sec. La peur se lisait dans les yeux de la condamnée.

Le feu montait sur le bois et la population huait de plus en plus: la femme brûlait, et un cri strident s'échappa, avant que son âme soit porté dans l'au delà.

Elle n'était qu'une pauvre victime, morte devant les yeux apeurés de ses camarades.

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Bon, salut! Vraiment désolé du retard: mes parents m'avaient confisqué mon iPod, pis c'est le temps Fêtes, tout le monde! PARTY IN THE PLACE! WHOO!

JulietteRoyer

(P.S. Je suis nulle en anglais alors si y'a un faute, c'est normal)

Sorcière d'un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant