Chapitre 1 • Ombre

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Je me présente: Jane, 12 ans et fille de bourgeoise. Mes cheveux sont noirs comme des cendres et mes yeux sont vert forêt sans verre de contact. Oui, je dois mettre des verres de contact: Ataria, ma mère, me dit je vais la remercier plus tard pour cette attention.

Ma mère, elle, a des cheveux bruns et des yeux noisette. Elle me dit toujours quoi faire! Non, mais quelle peste! Je l'haïs! J'ai même honte d'être son enfant. (Elle ne sait pas encore que ce n'est pas sa mère) Depuis plusieurs jours, le Chef, Somola, fais des cauchemars. Il raconte qu'il voit des corbeaux sortirent d'un cercueil, et, selon lui, une sorcière est mi-corbeau et mi-humaine. Bien qu'il soit vieux, et, entre nous, un peu sénile, je le crois entièrement.

Les sorcières, ici, dans le village de Taroki, sont brûlées vives sur le tronc d'un chêne. Bien fais pour elles! Elles sont si dangereuses, si mystérieuses, si dérangeante! Elles méritent la mort la plus violente. Même si tout le monde sais que les sorcières ne peuvent mourir en brûlant, elles sont quand même sensible à la matière. Ensuite, elles sont fouettées jusqu'à la mort.

Notre petit village vit dans la constante peur, ces temps-ci. La boulangère ne vend que son pain à ses proches. Comme les autres magasins, d'ailleurs. Et nous, ma mère et moi, on ne peut que se procurer du poisson, car ma tante travaille là-bas.

Et moi, je peux sortir dehors que lorsque ma mère l'accepte, ce qui est impossible! Mais je sors constamment en douce, pendant qu'Ataria est au boulot ou qu'elle dors. Comme en ce moment. Et je vais en profiter.

Je sortie par la vieille porte de bois, qui grinça un peu. Pas assez pour réveiller ma mère. Fiou! J'étais a l'affût d'un moindre bruit. Aucun. Je me glissa comme une ombre dans la forêt, sans crier gare. C'était tellement simple de s'évader de chez moi! Mon amie, Amalia, était supposé m'attendre au ruisseau, mais aucune torche ne signalait sa présence.

-Super", dis-je à voix basse, comme pour moi même. "Maintenant, je suis dans une forêt, seule et sans lumière. Ataria va me tuer..."

Seuls les faibles rayons de lumière provenant de la lune pouvait éclairé la "Combe de Rencontre", comme on avait appelé, moi et mes amis. Je m'assois sur une vieille bûche "molle", qui servait de banc, et ferma les yeux pour entendre les sons de la forêt.

Le clapotis de l'eau dans un ruisseau, le vent qui siffle entre les feuilles des arbres, les petits rongeurs qui fouinent dans la neige à la recherche de graines.

Puis, j'ai commencé à avoir froid. La chair de poule apparût tout le long de mes bras, mes dents claquèrent. Un violente énergie me priva de mes forces et je tomba de côté.

Pourtant, j'étais toujours consciente.

Une ombre se forma devant mes yeux mi-closes. J'ai pu à peine distinguer la silhouette. Vêtu de noir, cheveux noirs et yeux vert forêt. On aurait cru me voir à 65 ans.

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Pas mal comme suspense, non? Ne ratez pas la suite, dans... euh... mettons 3 jours? Joyeux temps des fêtes!

JulietteRoyer

Sorcière d'un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant