Chapitre 6 • Quand le peuple sait

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Je suis restai immobile devant le corps mort, pleine d'amertume. Cela semblait si irréaliste, improbable, mais cela c'était réellement passé.

Ses yeux vitreux me fixait, comme si elle me soufflait: "Tu es dans le pétrin, maintenant". Et c'était vrai. Quand le peuple la saura morte, il penseront que c'est moi et me trouveront louche.

J'allais enterrer ma mère dans le boisé. De cette manière, personne ne pourra savoir! Et je dirai qu'elle est partie prendre l'air.

Son corps léger se tirait facilement sur la terre battue. Tout au fond de moi, une boule se forma, qu'on appelle amertume. Je me sentait mal de mentir aux personnes qui m'ont toujours fait confiance: ceux de mon village.

Je commença à creuser un trou, déprimé comme je ne l'avais jamais été. Environ à la moitié du travail accompli, un craquement de branche se fit entendre. Je me retourna aussitôt et vit un gars plutôt beau gosse.

Ma respiration coupa aussi sec. J'étais fichu.

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Petit chapitre, comme d'habitude. Désolé du retard, mes parents m'avaient confisqué mon iPod.

JulietteRoyer

Sorcière d'un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant