Chapitre 7 : Amis ?

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Je reprends mon souffle en me laissant tomber sur un siège, déposant mon sac à mes pieds.

J'étais en retard ce matin, si bien que j'ai failli rater mon bus. Mais tout va bien puisque je viens de prendre place dans l'un des fauteuils inconfortables du bus trente-trois. Je me réjouis que nous soyons mercredi, au moins je n'ai cours que la matinée. Je n'aurais pas supporté une journée plus longue, surtout après le réveil agité que j'ai eu. Me réveiller en retard fait partie des choses que je n'aime pas. C'est beaucoup trop de stress dès le matin.

Lorsque le véhicule se stoppe à l'arrêt suivant, j'ai repris une respiration normale. Je remarque la bleue, qui s'assoit quelques sièges devant moi.

Bon, il faut bien qu'on se parle à un moment, ne serait-ce que pour déterminer quand on se voit pour travailler non ? Je prends donc mon courage à deux mains, enfin, je prends plutôt mon sac à mes pieds, et la rejoins, prenant place à ses côtés.

- Salut. Je dis.

Elle se tourne vers moi, surprise.

- Heu... Je ... Salut. Finit-elle par dire timidement.

Je vois le genre. Grande timide, heureusement que j'ai fait le premier pas.

- On s'organise comment pour le truc d'anglais ? je demande.

Elle me contemple un instant, puis regarde devant elle avec un air songeur.

- Heu... Le mercredi après-midi nous n'avons pas cours. Ce... ce serait le plus pratique je pense.

Elle a dit ça sans oser me jeter un regard et en se tripotant nerveusement les doigts. Je fais si peur que ça ou alors elle est vraiment extrêmement timide ? Je cesse de l'observer et regarde aussi devant moi, ne tenant pas à la gêner plus qu'elle ne semble l'être.

- Ouais, t'as raison. Je dis.

Un petit blanc s'installe, ça ne me dérange pas tellement, et je suis presque sûre que ça ne la dérange pas non plus. Le blabla inutile, c'est pas trop ma tasse de thé.

Il manque quand même un point essentiel.

- Pour le lieu on peut faire ça chez-moi si tu veux. Je dis. Tu descends l'arrêt juste avant le miens, tu ne dois pas habiter très loin. Je termine.

Elle continue de jouer nerveusement avec ses doigts. Ça doit être une habitude chez elle. Elle finit par se tourner vers moi.

- Heu... Je... Oui d'accord. Fait-elle. Enfin, je ne voudrais pas déranger. Chuchote-t-elle en baissant les yeux.

Je hausse les épaules.

- Je te proposerais pas si ça me dérangeais. Je dis. On commence aujourd'hui ? j'ajoute, réalisant que nous sommes mercredi.

Elle me regarde un instant puis hoche la tête en signe d'approbation. Bon un problème de réglé, un ! Espérons qu'il n'y en ai pas d'autres.




...




La journée d'hier s'est mieux déroulée qu'elle n'avait commencé. Il y avait d'abord eu la matinée barbante de cours, puis j'étais rentrée chez moi. A quatorze heure, Juvia était arrivée et nous nous étions mises au boulot.

Je crois que j'aime bien cette fille, elle ne parle pas des masses et ça me convient parfaitement. Quand elle ouvre la bouche c'est quasiment toujours pour dire quelque chose d'intelligent et pertinent.

TraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant