Assis sur un des bancs, pourris d'ailleurs, des vestiaires du gymnase. J'écoute le coach. J'ai mal au cul ! En plus d'être moches, ils ne sont même pas confortables. J'essaie de gérer ma respiration, mon stress, mon appréhension pour me calmer. Un léger flot d'adrénaline se déverse dans mes veines. J'ai les membres qui chauffent rien que d'imaginer ce qui va suivre.
— Vince ! Faut que j'aille pisser, gueulé-je, à travers le brouhaha.
Il me faut surtout cinq minutes de silence afin de retrouver une plénitude totale. J'ai besoin qu'on me foute la paix. Tout le monde jacasse. Impossible de se concentrer !
Mon entraîneur acquiesce en grognant. Il sait que me retrouver seul, ne serait-ce qu'un court laps de temps, est une nécessité pour amener mon équipe à la victoire. Entendre mes coéquipiers hurler ne m'aide absolument pas. Je me lève puis me dirige vers la porte qui mène dans "les coulisses", pendant que notre entraîneur continue de donner des instructions pour le match. Je déambule à travers les couloirs blancs. Quelle idée débile de faire les chiottes aussi éloignés des vestiaires ! En dehors du terrain, je déteste ce lieu ! Ça ressemble à un hôpital.
Je ferme brusquement la porte et m'appuie dessus en soufflant un bon coup.
— J'ai cru que Deaclan m'avait raconté des cracs.
Je sursaute en entendant cette voix féminine. Bordel, mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Moi qui voulais être seul, c'est raté !
— Salut, Typhaine ! T'as rien a foutre ici, dis-je blasé, en tentant de retrouver un rythme cardiaque normal.
Elle sort d'une des cabines, tout en se déhanchant. Tout bien réfléchi, je pense savoir ce qu'elle veut. Je suis sur les nerfs, stressé à cause du match qui va suivre, ce n'est pas vraiment le moment. Elle se rapproche, se colle à mon torse. La métisse passe ses mains sous mon maillot afin de caresser mes abdominaux. Merde, mon corps réagit.
— Tu ne veux pas te détendre avant de rentrer sur le terrain ?
Au moins, c'est clair ! Elle ne tourne pas autour du pot. Mes yeux suivent sa langue qui passe sur ses lèvres avant de poursuivre :
— Mon message ne t'a pas suffi ? Tu en veux plus ?
Je fronce les sourcils juste une seconde avant de me souvenir de CE fameux texto.
— Alors, c'était toi !
Sa tête s'agite pour approuver, alors qu'elle frotte son bassin contre le mien. Putain, les nanas auront ma peau mais c'est trop bon !
Elle est dans la classe de Brittany. Cette histoire va me retomber sur la gueule. Je ne la lâche pas des yeux. Elle continue d'onduler en réveillant ma queue peu à peu. Et puis merde, c'est pas comme si c'était moi qui était allé la chercher !
— Alors c'est ça que tu veux ? dis-je d'une voix rauque.
J'appuie mes paroles en attrapant d'une main, ses fesses pour la coller encore plus à moi, qu'elle sente bien l'effet qu'elle me fait, et je continue :
— Tu veux que je te baise dans les chiottes ?
Typhaine sourit, recule et retire son t-shirt. Ok, c'est ce qu'elle veut, on peut difficilement faire plus explicite ! Son vêtement tombe au sol, elle recule encore et s'engouffre dans l'une des cabines. Sa jupe va être pratique, pas besoin de la déshabiller davantage. Vite fait-bien fait ! Je la rejoins. Typh m'attends, bien droite, sûrement pour essayer de faire ressortir sa petite poitrine. L'une de ses mains passe sur l'intérieur de sa cuisse puis s'aventure sous sa jupe, elle en ressort un emballage carré que je connais bien.
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À travers mon reflet
RomancePlus le sommet est haut, plus la chute est rude... Jace n'a qu'une idée en tête : se casser du Bronx, le quartier dans lequel il a grandi. Pour parvenir à ses fins, il doit obtenir une bourse pour la fac. Mais il est traqué par un gang qui ne souha...