Les jumeaux courraient à vive allure dans les couloirs à la recherche du professeur Mcgonagall. A bout de souffle Fred sentait sa gorge lui brûler, ses jambes semblaient peser plus d'une tonne et ses pensées étaient tournées vers Hermione. Il craignait pour sa famille mais surtout pour elle, qu'allait-elle devenir ?
Jamais il n'avait eu autant peur de sa vie, ces visions d'horreurs lui semblaient fantaisistes et cauchemardesques.
Au fond du couloir ils virent une porte sur laquelle ils tambourinèrent avec une force démesurée. La directrice de leur maison sortit un instant plus tard les yeux mi-clos, l'inquiétude imprimée sur le visage. En voyant l'expression faciale des rouquins qui habituellement étaient tout sourire, elle grimaça de panique
-Que se passe-t-il jeunes hommes ?
-Nous devons voir le professeur Dumbledore...
- De suite ! Termina l'autre frère.
-C'est une urgence madame !
-Une véritable urgence !
-Veuillez m'expliquer les garçons. Rétorqua la dame avec une voix calme pourtant trahit par l'appréhension.
-Nous n'avons pas le temps pour ça !
Comprenant une urgence immédiate, elle les emmena en vitesse vers le directeur. Les jumeaux priaient pour qu'il ne soit pas trop tard. Les couloirs de l'école étaient d'un calme étrange, comme si la mort les guettait de proche, comme si les murs les épiaient, les surveillaient. Cette allégorie de la vie hors du château donna la nausée à Fred.
Le bureau de Dumbledore arborait plusieurs portraits qui montraient leur tourment en voyant arriver les trois personnes. Ni une, ni deux le directeur arriva dans sa robe de chambre blanche et leur demanda le problème de son éternelle voix calme. Cette sagesse énerva les jumeaux qui eurent envie de lui hurler dessus pour lui faire comprendre que rien dans ce qui se passait ne pouvait donner lieu à cette intonation.
-Nous devons aller voir l'ordre ! C'est d'une urgence cruciale !
Dumbledore savait pertinemment l'invention sur laquelle travaillait les garçons et ne mis pas longtemps à faire le lien, ils partirent donc vers Près au lard, ne pouvant pas transplaner dans l'enceinte de l'établissement. George avait la désagréable sensation que leur directeur était d'une lenteur excessive tandis que lui souhaiter courir jusqu'à en perdre ses poumons.
Il tenait à Hermione, c'était devenue un membre à part entière dans la famille Weasley, et bien qu'il se savait peu proche d'elle, il ne lui voulait aucun malheur.
Il lança un regard à son frère qui semblait penser la même chose et il se demanda s'il n'aurait pas été plus judicieux et rapide d'emmener Mcgonagal à la place du papi.
Le chemin pentu était boueux dû à la pluie qui été tombée le matin même et les chaussures de Fred s'enfonçaient sans cesse dans la mixture marronne qui recouvrait à présent ses pieds. En jetant un coup d'œil à leur directeur, il constata qu'il était difficile pour ses jambes qui avaient vécu d'avancer rapidement sans tomber. Il proposa de le porter, ce que l'homme mûr accepta après quelques secondes, reconnaissant volontiers cela comme une situation embarrassante.
Ils finirent par arriver après ce qui lui sembla être une éternité et tenant le bras de Dumbledore, ils tranplanèrent au 12 Square Grimmaurd. Une fois dans la maison ils ne furent pas surpris de voir leurs parents, Lupin , Sirius et Tonks, apparemment les autres étaient de sortie. Ils ne se posèrent pas davantage de question et regroupèrent le petit monde autour de la grande table de la cuisine.
Les visages qui leurs faisaient face étaient imprimés par l'appréhension de leurs paroles et se fut George qui commença après avoir pris une grande inspiration.
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Les jolies nuances rousses. TOME 1 (Fremione)
FanfictionIl fut un temps où les pages de ses livres la berçaient dans un univers poétiques où s'y mêlaient, rimes, vers, alexandrins et jolies nuances rousses. Alors qu'Hermione laisse son cœur battre à tout rompre pour un charmant jeune homme à la chevelure...