Amis, ennemis, amants (Chuuya x Dazai) - [TERMINEE]

3. Action ou action ?

Moi : ...action...
Chuuya : mmh...tu dois...embrasser la première fille à ta gauche
Moi : quoi ?

Je le regarde dans les yeux, choqué, puis tourne la tête à gauche pour fixer la première fille que je vis. J'alterne mon regard entre ces deux personnes, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur la bouteille d'alcool au centre de la table.
Je me penche donc et la prend, puis le débouche et la porte a mes lèvres.

Alya : Dazai, c'est qu'un bisou !

Je ne l'ecute pas et bois une gorgée d'alcool, me rendant compte que c'est de la vodja quand le liquide transparent me réchauffe la gorge. Puis je repose la bouteille.

Moi : désolé, c'est pas contre la fille. C'est juste que...si je dois choisir, je préfère embrasser une personne que j'aime
Chuuya : oh trop cute. Bon, à toi
Moi : ...toi là, en face
Gars : vérité
Moi : eum...on va faire dans le classique. Raconte ta pire honte
Gars : oh merde, c'est horrible ! Mais bon, j'ai déja assee bu, je préfère garder pour plus tard.

Il prit donc la parole, mais je ne l'écoutais pas. Je me contentais de regarder Chuuya, qui riait au fure et a mesure que le type racontait. Puis il croisa mon regard. Il me fit un clin d'œil en souriant, puis reporta son attention sur le gars en face de moi.
Puis, plus le jeu avançait, plus je dus boire. On dirait que tout le monde a trouvé un moyen de me faire boire. Toutes les actions que je devais faire étaient liées à un contact bucale avec quelqu'un.
Alprs je buvais. Et à la fin, la bouteille fut finie par mes soins. Et j'étais complettement bourré

Alya : allez, à Daizai. Tu dois...haha, je sais. Embrasser la personne de ton choix. Comme ça p'tet qu'on saura si tu aimes quelqu'un ici
Moi : p'tain...j'ai trop bu...
Chuuya : allez fait le cette fois ! Sinon tu vas vomir
Moi : je sais merci !

Il a pas tort. Encore une goutte d'alcool et je vomis. Alors je me lève, sans avoir la moindre idée de ce que je fais. Je me dirige sans pouvoir me contrôle vers Chuuya, et pose ungenoux sur le canapé sur lequel il est assis. Je me penche et pose une main sur le dossier du canapé, et une main sur sa nuque.

Chuuya : Daza-

Je le coupa en collant mes lèvres aux siennes, les mouvant pour le faire ouvrir la bouche. Il finit par le faire et je glissa ma langue dans sa bouche pour rejoindre la sienne.
Ce baiser, tout le monde s'en rendis compte, était emplis de mon amour pour lui. C'est foutu. Je ne pourrais pas mettre ça sur le compte de l'alcool. Il va me haïr maintenant.
Je sens alors des larmes couler sur mes joues. Je me sépare alors de lui, puis m'écroula dans ses bras, en larmes.

Moi : pardon Chuuya...désolé
Chuuya : Dazai...calme toi...

Je secoua la tête, puis me releva. Je me dirigea vers la sortie, la tête basse et toujours en larmes, puis claqua la porte de l'appartement, ne prenant même pas la peine de prendre mon manteau.

Pdv Chuuya

Putain...ce baiser...était génial ! Mais en même temps...maintenant je le sais. Il m'aime. Et ce depuis longtemps maintenant. Ça a dû le faire souffrir. Il faut que je le rattrape !
Je me lève donc, fonce vers la porte d'entrée, prend ma veste et le manteau de Dazai puis sors en courant. Je dévale les escaliers puis sors de l'immeuble. Je mets rapidement ma veste à cause du froid puis pars en direction de chez le brun. Je le rattrape rapidement sur le chemin, pile au moment où il allait encore traversé la route sans regarder, alors qu'une voiture arrivait à pleine vitesse.
Je le prends par le col et le tire vers moi, ce qui le fait tomber, et moi avec.

Il de retrouve à motié sur moi, et quand on se redresse tout les deux, je me rends compte qu'il est désormais assis entre mes jambes. Alors avant qu'il ne se relève, je passe mes bras autour de son torse et pose ma tête sur son dos.

Moi : attends...je t'en veux pas Dazai. C'est plutôt toi qui devrait m'en vouloir.
Dazai : Chuuya...lâche moi...
Moi : seulement si tu promets de ne pas t'enfuir...

Il hoche la tête, alors je le lâche et me lève. Je le vois alord qui se frotte les bras, sûrement a cause du froid. Donc je lui mets son manteau sur les épaules et le contourne. Je lui tends la main, qu'il saisit après quelques secondes de réflexion. Mais avant que je ne puis dire ou faire quoi que ce soit, il me tire vers lui et m'enlace fortement, comme si c'était la dernière fois qu'il pouvait faire ça. Je lui rends donc son étreinte et en me rapprochant de lui.

Moi : ton baisé était génial. Qui aurait cru que tu embrassais si bien ?
Dazai : seulement pour toi...
Moi : haaa...dis Dazai...tu m'en veux ?
Dazai : t'en vouloir pour quoi ?
Moi : la soirée, l'alcool, le pari, les baisés...tout ça quoi...
Dazai : non je t'en veux pas. Au moins ça m'aura permis de t'embrasser au moins une fois dans ma vie
Moi : tu veux pas recommencer ?
Dazai : arrête...certes mon cœur t'appartient depuis longtemps maintenant, mais ça ne te donne pas le droit de le briser. Et puis, j'ai bu...je ne sais pas ce que je dois faire quand je suis saoul. Alors ne me tente pas
Moi : Dazai...j'ai envied de t'aimer, comme toi tu m'aimes. Vraiment. Je me sens tellement bien avec toi...ça ne me dérangerait pas de passer ma vie avec toi...
Dazai : tu es sûr ? Parce que si j'ai envie de t'embrasser, même si c'est devant quelques passant, tout le lycée, ou bien ta famille, je le ferais.
Moi : bah t'attends quoi ?

Il me détacha de lui, passa un bras autur de mes épaules et une main sur ma hanche, puis se pencha en me serrant contre lui. Il m'embrassa alors, sa langue rejoignant la mienne encore une fois.
Je me colla encore un peu a lui et me mis sur la pointe des pieds pour approfondir le baisé.
Haa...c'est trop bon...il est trop doué...je tente de lutter, mais au final je me laisse allé au plaisir en le laissant tout faire. Il me tient dans ses bras, et heureusement car le plaisir rend mes jambes faibles. Je finis même par laisser un gémissement s'echaper de ma gorge, mais il est aussitôt étouffé par les lèvres de Dazai. En l'entendant, il stoppe le baisé et me regarde dans les yeux, avec un sourire satisfait et fier sur le visage.
Je rougis alors de gène, et sens un filet de bave couler sur mon menton à cause du baisé passionné qu'il venait de m'offrir.