6. Séparation

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Moi : salut...
Dazai : ça va mieux ?
Moi : oui je crois
Dazai : désolé pour...tout ça. C'est ma faute si tu t'es évanouis
Moi : c'est rien. C'est normal pour toi de dire ce genre de choses. C'est juste que moi...ça me panique un peu. Certes j'ai toujours dragué plein de filles, mais tu sais que jamais je ne suis sorti avec l'une d'elles. Je peux pas, faire ça...ça me panique total...je sais pas pourquoi.
Dazai : alors on fait rien. On continu de vivre, ensemble, sans faire ça. C'est pas grave.
Moi : mais-
Dazai : je t'aime. Etre à tes côtés, ça me suffit. D'accord ?

Je fis oui de la tête, puis tends les bras vers lui. Il me sourit, puis fonce vers moi pour m'enlacer de toutes ses forces. Je l'entends sentir mes cheveux à fond, puis enfouir sa tête dans mon cou.
Je le sers contre moi, heureux qu'il ne me mette pas la pression. Puis il m'annonce que nos cours sont terminés car le prof de maths est absent. Je me lève, prends mes affaires qu'il avait récupéré, et le prends par la main. On rentre donc chez moi, et je le laisse entrer malgré le conseil de l'infirmier. Maintenant que le problème est réglé, il peut rester. On passe donc la soirée ensemble à regarder un film dans le canapé. Comme on est vendredi, on peut se permettre de faire nos devoirs demain ou dimanche. Quand ma mère rentre, elle lui demande s'il veut rester pour le week-end, connaissant la nature de notre relation désormais. Il accepte volontiers, puisqu'il seul chez lui depuis un an suite à la mort de ses parents.

On mange donc avec mes parents, puis on va se laver les dents avant d'aller dans ma chambre sous le regard amusé de ma mère. Je rougis de gène et pousse mon copain dans la pièce où je passe le plus clair de mon temps. On reste un moment, tout les deux dans les bras de l'autre, à simplement parler, et s'embrasser tendrement de temps à autre. Puis, quand Dazai se met à bailler 3 fois d'affiler, on décide d'aller dormir. Evidemment je rougis encore en le voyant se déshabiller, ce qui le fait rire, puis je l'imite et m'endors à ses côtés, blottis contre lui, voulant que jamais on ne se sépare.

~ 8 mois plus tard, fin de l'année ~

Moi : j'ai pas envie...
Dazai : je sais. Moi non plus, mais...on doit bien aller étudier. Certes on ne sera pas ensemble, dans la même ville, mais tu resteras mon copain jusqu'à ce qu'on se revoit. Ok ?
Moi : ok. Tu vas me manquer...
Dazai : toi aussi

Mon copain me prend donc dans ses bras, comme s'il n'allait plus jamais pouvoir le faire. Je lui rends son étreinte en cachant mon visage plein de larmes dans son cou, qui devint vite humide à cause de mes pleurs.
Après quelques minutes, il se détache finalement de moi et s'éloigne un peu. Il prend alors ses affaires, me regarde une dernière fois en me disant qu'il m'aime, puis se détourna de moi et rentra dans le train qui allait l'emmener à Tokyo, tandis que je restais à Kyoto. 
Si je dois résumer la situation maintenant, je dirais qu'elle est...insensée. Nous avons tout les deux le même talent, le chant, et nous avons tout deux été repérés par des studio et des labels. Mais par un coup du sort atroce, je reste à Kyoto, tandis que Dazai doit partir à Tokyo, nous séparant d'une distance de 500 kilomètres. Mais bon, on finira bien par se retrouver le moment venu.

~ Retour au présent ~

Pdv Dazai

Et voilà...c'est comme ça qu'on a finit par être séparé. Et je ne comprends toujours pas pourquoi il me déteste maintenant. Ca fait 4 ans que j'ai pris ce train. Je suis revenu de temps en temps le voir, mais un jour, il  totalement arrêté de me parler, sans aucune justification, sans me prévenir.
Ca doit bien fait 3 ans que je n'ai des nouvelles de lui que à travers les infos, les médias et les magasines. C'est insupportable. 3 ans que je suis loin de lui, que je ne dors plus, sot parce que je pleure, soit parce que je tente désespérément de comprendre sa réaction.

Manager : Dazai ! Vient, il faut y aller.
Moi : où ça déjà ?
Manager : Kyoto. Tu sais bien, tu dois faire un duo avec un chanter de là bas.
Moi : mmh...il s'appelle comment ? 
Moi : euh...ah oui, Chuuya Nakahara. Il est comme toi, il a pas de nom de scène. C'est pour ça qu'on s'est dit que ça serait une bonne idée de vous mettre en duo. Et puis, apparemment vous étiez au lycée ensemble. 
Moi : c'était le cas...
Manager : ça va ?
Moi : oui, t'inquiète pas. Allons-y, ne faisons pas attendre Chuuya.

Je me lève de ma chaise et suis mon manager jusqu'à la voiture qui allait m'emmener à Kyoto. Je sens que cette collaboration ne va pas être de tout repos.
Une fois le trajet terminé, je descends de la voiture et entre dans le bâtiment du studio de Chuuya. En arrivant au bon étage, j'entends déjà sa voix qui hurle dans tout l'étage. Il a l'air en colère.
J'arrive donc près de lui et de son équipe, et vois son manager se faire bien engueuler par le roux.

Chuuya : vous vous foutez de moi !! Je vous ai dis que je voulais pas bosser avec cet enfoiré !!!
Manager : je...je suis désolé, mais la somme d'argent que nous offre son studio est non négligeable.
Chuuya : j'en ai rien à foutre ! Si ce type mets un pied ici, vous êtes viré !!
Moi : trop tard.
Chuuya : hein ?

Le roux se tourne alors vers moi, et ses yeux s'agrandirent en me voyant. Il recule lentement, et siffle entre ses dents pour faire rappliquer ses gardes du corps.

Chuuya : foutez moi cet enfoiré dehors. Tout de suite.
Moi : attends un peu. J'ai fais 500 km en voiture pour venir ici, c'est certainement pas pour repartir une fois arrivé. Alors ramasse tes gardes du corps, ne vire pas ton manager il n'y est pour rien, et laisse pour m'expliquer.
Chuuya : laisse tomber Dazai. Jamais plus je ne t'écouterais. Foutez le dehors.

Putain. J'ordonne donc à mes propres gardes du corps de retenir les siens, et m'avance vers Chuuya. Il ne me voit pas venir car il est occupé à s'en aller. J'arrive donc à me frayer un chemin jusqu'à lui et lui attrape donc le bras pour l'emmener avec moi dans une pièce que je ferme à clé derrière moi.

Moi : bon. Il faut qu'on parle.

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Désolé du retard, j'arrivais plus à continuer, mais c'est bon là j'ai une super idée donc ça devrait le faire. Sur ce je vous laisse, bonne journée et à bientôt !!

Amis, ennemis, amants (Chuuya x Dazai) - [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant