Chapitre 14

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Aziz Seye

Dans la soirée , plutôt vers 21 heures je rentrais du bureau et je marchais suivi de mon père qui chercahit à attirer mon attention sur ce qui s'est passé il y'a un moment.

J'ai réalisé que j'étais qu'un crétin, bon à exécuter des ordres au yeux de mon père. Il devrait m'être reconnaissant après tout ce que j'ai fais pour lui. Sans moi Glass construction ne searit rien. Je me suis tué et ce depuis le début pour faire de cette entreprise ce qu'il est à ce jour. Mais mon père ne pense qu'à lui même et se fiche royalement  des efforts que je fourni.

Il est le patron,  n'empêche cela ne lui donne pas le droit de m' humilier de la sorte. Mais ça en sera fini de tout ça, je peux prouver que je n'ai pas besoin de lui pour avancer. 

Je poursuivais mon chemin , et au moment de poser un pas de plus sur les  escaliers. Kader a posé sa main sur mes épaules, comme pour me dire de rester sur place. Je me suis retourné pour lui accordé ne serais ce qu'une minute , histoire d'en finir une fois pour toute. Il fallait que je suis dise qu'il n'a pas tout à fait tord en disant que je le dépasserait jamais, parce que je veux pas être comme lui. Je veux être mieux que lui. 

— Aziz , as tu fais au moins ce que je t'ai demandé ?

— Tout est en ordre  , j'ai donné l'ordre à un de mes hommes de la  suivre. Et à un autre pour faire des recherches sur elle. J'aurais toutes les informations sur elle d'ici demain. Et bien-sûr Quand viendra le moment de se débarasser d'elle ,  ce sera à moi de faire le sale boulot. Tu te sers de moi. Tu sais papa j'ai toujours saisie ta façon de faire et là je viens de comprendre que tu je te suis beaucoup plus utile que tu ne veuille l'admettre.

— Voilà ce que je disais. Tu es faible, tu laisse ta colère prendre le dessus facilement. Pour une fois soit un homme et essaie de te ménager. Tu n'as rien de si différent de ton frère. 

— Ne me compare plus jamais à lui. Je suis meilleur que Habib , et jamais il ne m'égalera par la simple et unique raison que je lui volé tout ce en quoi il tenait.

— Tu fais référence à Khadija ? Crois  moi tu ne lui as rien volé du tout. Ton frère ne l'aimait pas. Tu penses qu'il en serait furieux, s'il le savait . Je crois pas non !  Habib a toujours eu ce qu'il voulait , contrairement à d'autres. Tu t'es juste contenté de ses miettes pour satisfaire ton égo, ce qui justifie ta faiblesse d'esprit . Tu t'es laissé divertir et tu as failli à ta mission. Mais bien-sûr j'étais là pour te tirer de là comme à chaque fois . C'est toi qui me doit tout ce que t'es devenu , bien qu'inefficace.

— Tu t'es juste servit de lui comme tu t'es servi de moi pour bâtir cette Empire, papa. Glass construction ta plus grande fierté,  si les gens savaient que tout ceci repose sur de l'argent volé, en plus des cadavres sous ton tirroir ils seraient bien déçu. 

— Personne n'en sauras rien , si le bateau coule , tu coulera avec. Tu n'as pas les mains propres. Je donnais des ordres et tu les exécuter à la perfection. Tu as beaucoup de sang sur les mains, cela ne m'étonnerait point que tu ait pu t'en prendre à ta belle-soeur (Khadija). Ton amour pour elle virait à l'obssession,  tu voulais faire en sorte qu'aucun autre homme n'ai de l'emprise sur elle, même son propre époux. 

— C'est plutôt toi qui a toutes les raisons du monde de t'en prendre à elle de cette façon,  pour mettre ce crime sur le dos de mon frère, ce sont tes méthodes . Ensuite il a été question de lui voler tous ses biens. Ma relation avec Khadija n'était qu'une erreur , cette liaison  n'a duré qu'une nuit. Je ne suis pas ton ennemi papa . J'en arrive à me dire que même après toutes ces années je suis resté ce fils tapis dans l'ombre que tu cachais à ta femme et à tes autres enfants.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant