Chapitre 24

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Mère Ramata Séne

Dalanda allait enfin sortir de cet hôpital après plusieurs jours passé à subir des pensement etc.... J'étais contente pour elle d'autant plus qu'elle s'était réconcilié avec mon fils. Leur relation a pris une autre tournure. Aziz est devenu si tendre avec elle. Au moins cet incident aurait servit à quelques chose si je peux permettre ; nous rapprocher les uns des autres , Aziz est devenue moins violent, il ne se montre plus hautin à mon égard , le manque de respect ainsi que tout. Nos relations se sont améliorées et je n'ai plus peur de lui comme quand il me criait dessus . J'essaie de me convaincre qu'il a réellement changé , mais mon petit doigt me dit que les gens comme lui ne change pas de cet façon du jour au lendemain. Il a même arrêté de boire. Difficile d'y croire.

Je me dirigeai vers les couloirs, voulant rejoindre Dalanda et les autres quand en cours de route j'ai aperçu une femme de la trentaine se pencher et venir en aide à une dame inerte par terre. J'ai avancé d'un pas , et je suis restée immobile. Cette femme qui appellait un médecin. Je vois pas bien assez son visage , mais sa voix , ses gestes et sa carrure me donne l'impression de la connaître. J'ai hésité avant de me tourner sur le côté afin de mieux voir son visage. Tout prêt d'elle je me suis rendu compte que mon esprit ne me jouait nullement des tours ; je voulais m'en dissuader mais s'était bien elle. Khadija.

Les médecins sont venus prendre la femme qui était avec elle et quand elle s'était retournée elle a presque failli me tomber dessus. J'ai sentie son bras m'éffleurer, cela dit qu'il ne s'agit pas d'un fantôme.

J'ai reculé, les yeux grands ouverts. J'allais devenir folle si je restais alors j'ai entrepris de m'en aller.

- Voulez vous que je vous appelle un médecin. Ça n'a pas l'air d'aller.

Et en plus elle me parle.

- Non c'est impossible.

J'ai fermé les yeux et puis je les les ai ouvert espérant que j'allais plus la revoir.

- Madame vous êtes sûr que ça va ? fit elle en m'observant de son regard que je reconnaîtrai parmi des milliers.

Sa main était posée sur mes épaules et j'en tremblais.J'ai couru aussi vite que j'ai pu. Je risquais de devenir folle si je restais une minute de plus.

Je me suis rendu dans la salle d'attente où mon fils devait m'attendre. 

Arrivée je l'ai trouvé entrain de se plaindre de mon retard.

- Maman j'ai pas que ça a faire. Et puis je trouve cette idée assez stupide. Allons la prendre et foutons le Camp.

- Ta femme se porte mieux et tu devrais t'en réjouir.

Tu ne cessera jamais de me surprendre avec ce caractère.

- Et puis pourquoi tu fais cette tête ? Tu m'as l'air de quelqu'un qui a l'air de voir un fantôme en plein jour.

- C'est parceque je viens d'en voir un. Aziz j'ai vu Khadija. Je sais moi même j'ai été choqué de la revoir. Si tu veux je t'amène là où je l'ai laissé.

- Tu sais ce qu'on devrait faire. Allez voir un médecin. Tu vas mal maman.

Je lui ai pris le bras , ensuite je l'ai traîné jusqu'au lieu où j'ai vu Khadija. Malheureusement elle n'y était plus.

- Attend je l'ai vu ici même , elle m'a parlé et...

- Ça suffit arrête de te ridiculiser devant tout le monde. Les gens nous regarde , ne va pas créer un scandale on en assez avec ce qui vient de se passer avec les ouvriers.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant