L'héritière

Recluse

Hello, voici donc le chapitre du jour

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Bien bien j'entend déjà des hurlements à la fin de ce chapitre

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Chapitre 15 : Recluse...

J'étais parti avant que Kara arrive, je ne voulais pas la voir, c'était trop difficile et après ses mots d'hier soir il n'y aura pas de retour possible avait-elle dit. C'est bien ce que je voulais alors pourquoi avais-je l'impression que mon cœur partait en poussière en pensant à Kara renonçant à moi définitivement ? Pourquoi malgré moi la voir s'accrocher faisait bondir mon cœur ? Pourquoi voir son doux sourire le faisait battre plus vite que jamais ? Etais-je si pitoyable que cela que je ne pouvais pas résister ? J'étais une Luthor et les Luthors ne se laissent pas attendrir, arriverais-je un jour à ne plus avoir les mains moites lorsque je la voyais ? Est-ce que ce fichu palpitant arrêterait de faire des courses effrénées lorsqu'elle était dans la même pièce que moi et qu'elle me regardait avec ses beaux yeux bleus. Et ces papillons qui dansaient dans mon estomac lorsqu'elle me touchait se calmeraient-ils ou persisteraient-ils jusqu'à me faire perdre la raison ? J'avais l'impression de tomber dans un puit sans fond sans pouvoir m'accrocher aux bords. J'avais bon essayer de remonter, ignorer mes sentiments, vouloir la détester je n'y parvenais pas parce que comment détester le soleil ? J'étais fichu ... Mais j'avais toujours eu l'habitude d'ignorer mes sentiments de les enfermer très loin dans des petites boite bien rangées dans mon cœur, j'y parviendrais encore, aussi difficile que ces boites seraient à fermées, j'y arriverais, il le fallait.

Ecartant mes pensées parasites de mon esprit, je me recentrais sur mon but d'aujourd'hui analyser en profondeur le sang de Lara, je l'avais déjà fait mais je devais le refaire encore, j'étais peut-être passé à côté de quelque chose. J'avais conservé plusieurs échantillons de son sang afin de ne plus jamais devoir lui faire de prise de sang inutile. Alors, si je devais refaire encore une fois les analyses je le ferais avec les fioles que j'avais sous clés dans un coffre réfrigéré, ne s'ouvrant qu'avec mon propre ADN ainsi que mon empreinte et le scan de ma rétine.

Je n'avais pas celui de Superman, ni celui de Supergirl et je doutais que Kara puisse l'obtenir, elle n'enfreindrait jamais les règles et sa déontologie mais j'espérais que dans les notes de Lex je pourrais y trouver quelque chose, il était tellement précis, tellement obséder par Superman qu'avec de la chance, il aurait une cartographie l'ADN du Kryptonien.

J'avais bien entendu confié mon ordinateur et les documents de Lex que j'avais récupéré mais je n'aurais pas été une Luthor digne de ce nom, si je n'en avais pas fait des copies que j'avais mis en sécurité dans une propriété en dehors de National City que personne ne connaissait même pas Lex, elle était sous un faux nom Tess Thorul et je m'y étais rendu quelque temps après la découverte de la trahison de Kara pour réfléchir, cette propriété je l'avais hérité de ma mère biologique dans le plus grand des secrets, c'est elle qui avait créé ce pseudonyme afin que personne ne puisse s'en saisir, surtout pas Liliane. C'est à mes dix-huit ans que j'avais hérité de cette dernière. Un homme était venu me voir alors que je sortais de mon laboratoire, m'avait fait signé un pli et sans plus de préambule était parti me laissant avec les papiers de propriété. Tout cela ma mère l'avait fait à ma naissance. A cette époque déjà elle se méfiait des Luthors et dans l'éventualité où elle disparaissait elle voulait qu'il me reste quelque chose d'elle.

C'était une petite maison modeste au fond d'un bois bordant un lac, elle avait tout le confort qu'on pouvait avoir, était paisible et je pensais de plus en plus à venir vivre ici avec Lara lorsque toute cette histoire serait finie. Nous serions heureuses toutes les deux et loin du tumulte des Luthors car définitivement, je ne voulais pas élever cette petite fille avec cette pression du nom. Toute ma vie j'avais dû le faire et encore maintenant. Les gens qui ne vous connaissaient pas et vous jugeait dès que vous prononciez votre nom.