Le bonheur est parfois la chose inaccessible de toute vie, l'ultime souhait de tout être qui tend à l'atteindre au moins une fois pour en percevoir sa couleur. C'est bien souvent un instant éphémère qui se transforme en merveilleux souvenir que l'on garde précieusement. Et Adrien faisait également partis de ces personnes qui recherchaient avidement le bonheur.
Mais à cet instant, alors que ses lèvres se trouvaient collées à celles d'une jolie brune, il sut qu'il se trouvait exactement là où il devait être. A moitié allongé sur son lit, la jeune femme complètement avachie sur lui, seuls dans cette chambre où l'on ne pouvait percevoir que leurs soupirs haletants et le bruit mouillé de leurs lèvres qui s'attachaient et se détachaient sans cesse, il sut qu'il était au comble du bonheur.
Et si l'air gelé du mois de janvier à l'extérieur n'appelait absolument à se dévêtir mais plutôt à se couvrir de nombreuses couches, l'atmosphère de cet intérieur de chambre les incitait à contrario à les enlever. La chaleur de la chambre avait été rejoint par celle créée par la proximité de leur corps ce qui donnait une ambiance étouffante. Et c'est pour cette raison qu'Adrien s'était vite débarrassé de son pull en laine ainsi que du tee-shirt qui se trouvait en-dessous. Sa compagne avait semblerait-il eu la même idée puisqu'elle se trouvait, elle aussi, dépourvue de haut, la laissant dans son plus simple appareil, ce qui facilitait l'avancée des mains du jeune homme qui se permettaient de caresser avec une extrême douceur la moindre parcelle de peau à découvert qu'il trouvait. La jeune femme n'était pas en reste puisqu'elle agrippait de toute ses forces les cheveux blonds du mannequin tout en déviant sa bouche de temps à autres vers son cou pour le lui embrasser délicatement, le faisant soupirer d'aise.
-Mari...
Fière d'elle, elle retourna à sa bouche rapidement et l'embrassa passionnément. Mais alors que ce dernier commençait à immiscer sa main dans son pantalon pour le lui enlever, une sonnerie importune les coupa dans leur élan. Ou du moins, elle coupa la jeune brune qui s'arrêta net et se pencha vers la table de chevet où reposait son téléphone pour regarder qui cherchait à la joindre. Adrien, lui, ne voulant s'arrêter en si bon chemin, continua dans sa lancée et descendit dans son cou en laissant une trainée de baisers brulants au passage. Et sa main baladeuse qui s'était vue stoppée un peu plus tôt, reprit son exploration dans le bas de sa petite-amie qui grogna en comprenant ce qu'il comptait faire. Se dégageant partiellement de son emprise, elle libéra ses bras pour répondre au téléphone, alors qu'Adrien continuait son manège.
-Oui ? lança-t-elle d'une voix légèrement rauque
Si Adrien n'entendit pas son interlocuteur, il se douta néanmoins de qui pouvait l'appeler et savait que leur moment à deux allait bientôt prendre fin. Alors, une de ses mains caressa le haut de son dos, accompagnant ses lèvres qui goutaient avidement la peau de son cou. Son autre main parvint à se faufiler dans son jean et câlinait tendrement ses fesses.
-Quoi ? Déjà ? continua la voix de Marinette qui d'un geste brusque arracha le bras d'Adrien de son pantalon en râlant.
Le jeune homme n'en resta pas là, et dans un ricanement, il tenta de l'embrasser à nouveau lorsqu'elle tourna la tête pour regarder l'heure. La jeune styliste avait visiblement perdu l'envie de rire car elle lui asséna une tape sur la tête en le fusillant du regard. Amusé, Adrien reprit ses baisers en descendant vers sa clavicule et accrocha dans le même temps ses deux mains sur les hanches de Marinette dans l'espoir de lui baisser ce jean qui était définitivement gênant.
-J'arrive tout de suite ! lança-t-elle en raccrochant prestement.
Cependant, il n'eut le temps de rien faire de plus, car Marinette se leva précipitamment, lui arrachant une plainte de mécontentement. Il suivit son mouvement pour tenter de la stopper mais trop rapide, elle se trouvait déjà debout et Adrien s'échoua lamentablement sur le ventre.
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J'ai besoin d'aide !
FanfictionAdrien et Marinette sortent ensemble depuis quelques mois. Mais Ladybug est toujours trop ferme par rapport à son identité et Chat Noir cherche encore à découvrir qui se cache derrière le masque de la coccinelle. Si les jeunes adultes s'aiment pass...