chapitre six

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LES SOURCILS FRONCÉS et les yeux voilés d'une lueur sombre, Bruno Bucciarati écoutait attentivement ce que Fugo Pannacotta lui rapportait de son après-midi passé avec Trish Una, autant vous dire qu'il avait l'air moyennement ravi

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LES SOURCILS FRONCÉS et les yeux voilés d'une lueur sombre, Bruno Bucciarati écoutait attentivement ce que Fugo Pannacotta lui rapportait de son après-midi passé avec Trish Una, autant vous dire qu'il avait l'air moyennement ravi.

Leone Abbacchio, également assis à la même table que les deux jeunes hommes, sirotait tranquillement son thé, la vapeur s'émanant de sa boisson réchauffait tendrement son visage, il agissait comme s'il n'était pas concerné par la discussion qui était entrain de prendre court.

— Une console ? Reprit Bruno.
— Oui, ils lui ont déjà commandé ce qu'elle voulait... Voir peut-être plus, devina Fugo.
— Je vois, répondit sèchement le brun.
— Euh... Elle a dit aussi qu'elle aimerait bien aller en France, on pourrait lui organiser son voyage ! C'est largement mieux que l'idée de Mista.

Les yeux plein d'espoir du blond se transformèrent en un regard apeuré dû au coup de poing que venait d'attribuer son aîné sur la table, bon sang, il n'aimait réellement pas le voir énervé.

— Il nous faut une meilleure idée ! S'exclama Bruno. Ce serait trop prévisible de lui offrir son voyage en France, il faut qu'on la surprenne !
— Mais Bucciarati... Fugo se fit interrompre.
— Vu que tu es incompétent, j'irais chercher moi-même une idée pour Trish !

Une expression plus que blasé s'empara du minois du blond qui était plus que fatigué de remuer ciel et terre pour une fille qui ne répondait plus à ses textos depuis pratiquement un an.

— Bucciarati, appela Abbacchio de sa voix gutturale. Je ne vois pas pourquoi t'accordes autant d'importance au cadeau d'une merdeuse dans son genre, elle nous a jamais rien offert elle.

Fugo était d'accord avec le ténébreux, Trish ne participait jamais aux anniversaires des autres, elle demandait juste à ce qu'on écrive son nom sur la carte de voeux ainsi que l'emballage du cadeau et c'était tout.

— C'est une question de principe, justifia Bruno.
— Quel principe ? C'est juste ses dix-sept ans, s'indigna Fugo.
— Vous voulez vraiment qu'on se foute la honte devant Mista quand il lui donnera sa console ? Poursuivit le brun.
— Il se foutra la honte tout seul en se rendant compte qu'il s'est trompé de coloris, souffla Abbacchio.

Les deux plus jeunes retournèrent simultanément leur tête en direction de Leone qui continuait de boire son thé en fermant les yeux, on aurait dit d'ailleurs que cette tasse n'avait pas de fond, ça faisait au moins cinq bonne minutes qu'il buvait sans s'être resservi.

— Qu'est-ce que tu dis ? Fit Fugo.
— Je vous rappelle que monsieur Gros Bonnet fait équipe avec Narancia, ce gosse est incapable de garder un secret donc il est venu dans ma chambre hier soir en avouant ce qu'était le cadeau de Trish parce que, je cite: "Je pouvais pas le garder pour moi plus longtemps".

Bruno aborda un air fier sur le visage, il croisa les bras, ferma les paupières tandis qu'un rictus victorieux se dessina sur ses lèvres. Il semblait si satisfait alors que Fugo lui, était si gêné. Il pensait à toutes les choses si honteuses qu'il avait confié à Narancia alors que ce gamin était en réalité la plus grosse balance de l'univers. Il se sentait sali.

poisson-chat / fugo x oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant