chapitre huit

354 43 262
                                    

VINGT-ET-UNE HEURE affichait la grande horloge murale accrochée juste au-dessus de la table sur laquelle mangeait la bande d'adolescents, il ne manquait qu'une seule personne, Mista Guido qui venait tout juste de finir de prendre sa douche

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

VINGT-ET-UNE HEURE affichait la grande horloge murale accrochée juste au-dessus de la table sur laquelle mangeait la bande d'adolescents, il ne manquait qu'une seule personne, Mista Guido qui venait tout juste de finir de prendre sa douche. Le jeune homme avait passé la journée à peindre avec son amie Trish car il voulait passer un peu plus de temps avec elle.

Bien qu'elle les connaisse depuis longtemps, Trish fut la dernière à avoir intégré cette joyeuse bande d'amis et Mista faisait toujours un sorte qu'elle ne soit pas toute seule, il n'aimait pas la savoir seule. Fugo, Bruno et lui étaient très protecteurs envers elle. On ne pouvait pas en dire autant de Narancia qui lui attirait plus d'ennuis qu'autre chose mais il faisait tout de même de son mieux.

L'Italien à la peau mate débarqua dans le salon en s'étirant, le sourire au lèvre rien qu'à l'idée de sentir l'odeur de la merveilleuse nourriture qui l'attendait.

— Ça sent trop bon ! Me dîtes pas qu'on mange chinois parce que je vais pleurer de joie ! S'exclama-t-il tout sourire.

Un silence étrange s'installa soudainement, tous les yeux étaient rivés sur lui.

— Mista... T'as plus ton bonnet...? Susurra Trish de stupeur.
— Oh mon Dieu ! Mais c'est pas comme ça que j'imaginais tes cheveux ! S'écria Narancia, les mains sur ses joues.
— Ça alors, moi qui pensais que t'étais vraiment chauve, fit Giorno.

Mista les interrogeait du regard, il était tellement perdu et désorienté face à autant de réactions vis-à-vis de ses cheveux. Il devrait en effet porter son bonnet moins souvent car il ne se doutait pas que sa coupe de cheveux était aussi inconnu à ses amis.

Le jeune avait tout simplement une chevelure bouclée et coupée très courte, quelque chose qu'énormément de garçons abordaient mais qui semblait fasciner son groupe d'amis. Il prit naturellement place sur sa chaise attitrée et fit face à son bol de nouilles chinoises tandis que les regards étaient toujours braqués sur ses cheveux.

— Allez vous avez perdu les paris, déclara Abbacchio.
— T'es qu'un tricheur, marmonna Narancia.
— J'avais tout misé sur un crâne rasé, souffla Bruno.
— Bruno ?! Toi aussi tu t'y es mis ! S'énerva Mista.

Les deux jeunes hommes tendirent un billet de cinq euros chacun, Abbacchio était celui qui avait lancé cette rumeur de calvitie, certes, mais il ne savait pas ses amis aussi stupides au point de le croire vraiment, il avait dit ça pour rire. Il savait très bien que Mista avait les cheveux courts et bouclés.

Le repas reprit son cours habituel tandis que Fugo torturait son plat avec sa fourchette, sa main appuyée sur la joue, il n'avait pas l'air aussi excité que les autres à l'idée de manger chinois alors que c'était communément leur cuisine préférée.

Il souffla lourdement, il se retrouvait encore dans cette phase où il n'avait plus goût à rien, il n'était d'humeur à rien faire du tout et en allait même jusqu'à perdre l'appétit.

poisson-chat / fugo x oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant