chapitre sept

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KIKO MIZUHARA se promenait tranquillement dans le parc près de son université dans le but de se relaxer après cette dure et longue journée, elle avait certes fini les cours tôt mais elle était restée réviser à la bibliothèque en suivant les précie...

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KIKO MIZUHARA se promenait tranquillement dans le parc près de son université dans le but de se relaxer après cette dure et longue journée, elle avait certes fini les cours tôt mais elle était restée réviser à la bibliothèque en suivant les précieux enseignements de son mystérieux professeur particulier. Elle était tellement épuisée que l'on pouvait apercevoir de la fumée sortir de son crâne.

Le fait d'être entourée de la nature, aussi artificielle soit elle, parvenait à bercer l'âme de la Japonaise qui se sentait apaisée et en sécurité en présence de faune et de flore. Allez savoir pourquoi mais la contemplation de l'oeuvre de Dieu Lui-même avait toujours été source de sérénité chez elle. Cette journée, elle ne voulait plus jamais y penser, elle avait cumulée moments gênant sur moments gênants, comme d'habitude.

Bien évidemment, tête en l'air comme elle était, elle avait complètement oublié de faire un détour chez elle afin d'y récupérer son chien, Aristote, pour que cette balade profite à eux deux. Elle savait pertinemment qu'une fois rentrée chez elle, elle serait beaucoup trop fatiguée pour retourner faire un second tour dehors donc il fallait qu'elle prenne le peu de force qu'il lui restait, récupérer son chien et l'emmener faire sa promenade quotidienne.

C'était soit ça, soit Aristote allait pisser sur ses draps, elle n'avait pas tellement le choix en fait.

Elle marmonna un juron avant de se précipiter vers le portail du parc, en plein dans sa course, elle avait failli foncer dans deux ou trois poussettes et renverser quelques personnes âgées au passage, on aurait dit que le monde voulait qu'Aristote urine dans son studio.

A peine avait-elle parcouru une centaine de mètres qu'elle fut déjà à bout de souffle, ça, c'était sûrement les conséquences pour avoir essayé de fumer une clope en classe de Seconde se disait-elle.

Kiko continua d'inhaler grossièrement tant elle était essoufflée, des bruissements eurent lieu près d'elle ce qu'il lui valut de relever la tête. Elle n'était vraiment pas prête à l'idée d'affronter une nouvelle péripétie.

La brune aux cheveux courts s'approcha sans prudence des buissons d'où s'émanaient les bruits, elle fendit le feuillage en deux à l'aide de ses mains pour y découvrir une chose toute à fait banale: un chien.

Elle appuya son regard sur l'animal qui se trouvait être plutôt gros, il s'agissait d'un dalmatien sauf qu'il n'avait rien du gentil toutou que l'on voyait dans les films.

Non là, ce chien était anormalement gros pour un chien de sa race, il avait beaucoup beaucoup de pelage, comme si on ne l'avait pas rasé depuis l'an mil. Une énorme cicatrice lui traversait tout le minois, il bavait sans raison, comme s'il était enragé.

Des chiens enragés ? Ça existe encore ce truc ? Pensa Kiko.

Elle voulait faire marche arrière et retourner voir son brave ami, Aristote, qui se trouvait être le sosie du chien de Télé Z (l'air triste en moins) et qui avait juste l'air d'un petit papi. Et non d'une horrible bête abandonnée comme l'avait l'air l'animal qui se trouvait devant elle.

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