Abigail Rogers est nouvelle dans une ville qui à connu ses hauts et ses bas, une famille bizarre l'intéresse et surtout la jeune Alana Strickland. Elle découvrira un lourd secret derrière ce mystère qu'est la famille Strickland...
J'étais arrivée au manoir espérant ne pas avoir de mauvaise surprise. J'avais déposé Abigail chez elle lui demandant encore de m'excuser mais elle savait que j'avais une famille difficile. Je suis entrée sous les yeux de chacun d'entre eux sauf mon père. Marlon me tendit une feuille de papier. Je l'attrapai et commençait à la lire.
« Mes enfants,
Je ne cherche pas à vous abandonner, je ne suis pas votre mère... »
Je tiens à dire que certain parents aiment accuser l'autre des pires horreurs pour se montrer sous leur meilleur jour. Notre père était comme ça, il appréciait faire des réflexions sur notre mère ce qui nous avait entraîné à haïr notre mère.
« Je suis partie pour un temps indéterminé, je continue de travailler en tant que maire de loin mais je compte sur vous pour vous occuper du problème en mon absence ainsi que de faire comme d'habitude. Je ne peux vous dire la raison de mon départ mais vous le saurez surement un jour.
Prenez soin de vous. Papa. »
- Super, il nous laisse tout seul comme à son habitude, dis-je excédé
- Ce qui est bien c'est qu'on a le manoir pour nous seul mais ce qui n'est pas super c'est qu'on doit quand même faire le gala de la rentrée pour la fondation Strickland ainsi que la fête de début d'année scolaire que je fais chaque année, informe Iona
- Merde, c'est vrai. Fais chier... Bhin on doit le faire. La fête de début d'année c'est dans une semaine et le gala des Strickland dans plus d'un mois. On a le temps. Anderson va s'occuper de les préparer et nous on s'attarde à mettre fin à ce jeu du chat et la souris avec ce Draugr.
- On n'a pas besoin de papa, on t'à toi... marmonne Marlon. Ne te sens pas abandonner.
Pourtant c'était totalement ce que je ressentais, je ne savais pas ce qu'il était allé faire et si il reviendrait mais je me sentais abandonné. Je n'étais très proche de lui mais c'était mon père et malgré ces nombreuses erreurs, il avait été là lui.
Abigail
Ce matin, je buvais mon café assise à la table à manger tout en écoutant partiellement les infos.
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Mon père était remonté à l'appartement pour prendre une douche. Il travaillait comme un fou mais ne paraissait pas fatiguer, en fait il adorait ça. Il courrait dans tous les sens mais il adorait ça. Il s'arrêta dans la cuisine pour prendre un café que je lui avais fait. Il calma sa course et s'approchait de moi. Il embrassa mon crane et fixait la télé.
- Papa ?
- Hum... marmonna-t-il
- Ce soir, j'aimerais inviter quelqu'un à diner ici...
