Mauvaise route [terminé]

Prologue

25 juin 2017

Bonjour, je m'appelle Alyssa Clark, j'ai 22 ans et je viens juste de sortir de prison. J'ai été libéré après avoir été disculpé pour meurtre que je n'ai pas commis.

Je me suis battue pendant 2 ans pour survire dans cette prison et prouver mon innocence. Je vais vous raconter mon histoire.

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24 décembre 2014

Tout commence ce jour de vieille de noël. Je me rends chez mon ancienne coloc et meilleure amie pour fêter le réveillon de noël avec elle et son copain Jake.

J'arrive sur le pas de la porte et m'apprête à toquer lorsque je me rends compte que le porte est entre-ouverte. Mon cœur loupe un battement. Charlie est très peureuse et ne laisserait jamais la porte ouverte. Elle a même plusieurs verrous à l'intérieur.

Je pousse la porte doucement et lâche d'un coup la tarte que je tenais dans ma main droite. La scène qui se tient devant moi serait comparable à une scène de série criminelle. C'est surréaliste.

Je m'approche en vitesse du corps d'homme étendu au sol. Je remarque un objet brillant à côté. Je le prends dans ma main. Un couteau..recouvert de sang. Je le jette plus loin en hurlant.

- Jake ! Jake, réveille toi ! je m'écris en vérifiant son pouls mais je ne sens rien.

Je sursaute dès que j'entends un hurlement derrière moi. Je me retourne lentement, j'essaie de voir l'auteur des cris à travers mes larmes mais tout est flou. J'arrive juste à savoir que c'est une femme au son de sa voix. Je l'entends à peine parler, tout ce que je comprends c'est qu'elle décrit la scène sous ses yeux.

Je pose mes mains sur le corps de l'homme devant moi et me mets à pleurer encore plus, mes oreilles grésillent, des tâches noires dansent devant mes yeux, tout se passe au ralentit et en même temps si vite.

Il doit se passer entre 30 secondes et 20 minutes - j'ai perdu la notion du temps - avant que des cris retentissent à nouveau. Mais cette fois se ne sont pas ceux d'une femme. Non se sont les cris d'un homme. Il me faut quelques secondes avant que j'arrive à discerner les paroles exactes de l'homme en uniforme qui se tient debout au dessus de moi, une arme pointée sur mon front.

- Les mains en l'air, je ne le répèterais pas, continue-t-il.

Je lève lentement les mains au dessus de ma tête, sans vraiment m'en rendre compte. Je me retourne d'un coup vers eux.

- Pas de gestes brusques ! s'exclame le policier en face de moi.

- Dé.. désolée, je bégaie en reniflant, il faut.. il faut l'aider, du sang.. partout.

Je répète des mots sans donner de sens à ce que je dis. Je sens un autre policier se glisser dans mon dos et prendre mes mains pour les menotter tandis qu'une jeune femme s'approche du corps pour vérifier son pouls.

- Il est mort, dit-elle.

- Vous êtes en état d'arrestation pour meurtre. Vous avez le droit de gardez le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n'en avez pas les moyens, on vous en désignera un d'office, m'explique le policier.