𝐂𝐀𝐍'𝐓 𝐋𝐎𝐕𝐄 - ᵏʸᵒʸᵃ ˣ ⁿⁱˡᵉ

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PDV Kyoya

10:21

Je venais d'arriver au lycée, la tête occupée par l'adorable garçon de ce matin...

Pourquoi l'avais-je protégé?

Je n'en savais rien.

Normalement, les autres, ils étaient le moins de mes soucis.

Mais ce que je savais, c'est ce qu'il provoquait en moi...

Un sentiment étrange de frissons et de bien-être. Sa présence était... très agréable, ses amis avaient beaucoup de chance de l'avoir...

Il n'avait qu'à être à mes côtés pour que je me sente bien... c'est là que je regrette de ne pas lui avoir adressé la parole...

Néanmoins, après cet accident, je n'ai plus osé lui parler... Même s'il m'arrivait de fixer son beau visage quelquefois...

Il fallait dire qu'il avait beaucoup de charme...

Enfin bref! Je devais arrêter de penser à lui...

Là, j'étais dans le couloir de ma classe, dont je ne me suis pas familiarisé avec les élèves.

Enfin bon, j'étais accompagné d'un des amis de ma bande aux cheveux violets : Benkei.

D'ailleurs, celle-ci était composée de : Benkei - justement - moi, Gingka, un p'tit con qui m'a supplié qu'on devienne potes, Ryuga, un égocentrique aux cheveux de vieillard, Madoka, une fille trop culcul, Kenta, un fragile et possiblement la seule personne censée de ce groupe.

'Fin bref, en entrant dans ma classe et en laissant mes yeux se promener, je tombai sur une trouvaille extrêmement intéressante.

Je vis avec stupéfaction, le garçon de ce matin.

Mes yeux s'écarquillèrent et les battements de mon cœur devinrent un peu plus rapides qu'avant...

Je ravalai ma salive et tentai de me calmer...

Je me sentais ridicule.

Complètement ridicule!

Pourquoi réagissais-je comme ça face à quelqu'un que je ne connaissais pas?!

Mais le pire, c'était que, lorsque nos regards se croisèrent, un courant électrique parcourut l'entièreté de mon corps, chose qui me fit immédiatement tourner la tête...

- Kyoya? Tout va bien? T'es légèrement est rouge..., me fit savoir Kenta.

Je sursautai et le rassurai rapidement à ce propos...

Puis, je commençai à discuter avec mes amis, pensant que cette rentrée allait se dérouler normalement.

Sauf que, à un moment, Gingka et Ryuga se mirent debout, irrités...

Qu'est-ce qu'ils ont encore ces deux-là? Ils se sont levés du mauvais pied encore?!

Je soupirai et les suivis du regard, avant de me rendre compte avec horreur que... ils se dirigeaient vers la bande de celui que j'avais protégé.

Je déglutis et remarquai que deux de ses amis s'étaient aussi levés...

Je reportai mon attention sur eux et... fronçai des sourcils...

Une seconde... ils étaient en froid avec... la bande du petit roux?

Mes soupçons eurent l'air de se confirmer lorsque je vis leurs sales regards sur eux...

J'en avais marre de leurs cachoteries à la con, j'allais les interroger sur ça.

- Eh, pourquoi tu les fixes comme ça?, demandai-je d'une voix grave.

Le garçon aux cheveux de papy ne portait même pas attention à ma sale tronche et continuait à offrir des regards noirs aux deux autres.

- Bordel, expliquez-nous, il s'est passé un truc entre vous et l'autre bande?, demandai-je.

- La bande de connards ouais..., marmona le blandin.

La bande de... quoi?

Le rouquin que j'ai rencontré ce matin... il ne m'avait pas l'air bien désagréable... en fait... je l'avais même trouvé plutôt mignon...

Je ne comprenais pas.

- J'ai compris que tu les portais pas dans ton cœur, je suis pas stupide. Mais ils vous ont fait quoi?

Gingka serra des poings et me tourna le dos.

- Laisse tomber ça ne sert à rien de parler de ça maintenant.

Les deux se dirigèrent vers le banc du bleuet et du noiraud et se mirent à se disputer...

De là, je n'entendais pas ce qu'ils se disaient, mais lorsque je vis que le plus âgé de mes deux amis avait serré ses poings, je sentais que le premier coup allait partir.

Lorsque je remarquai ça, je me préparai à les arrêter, sauf que la prof me devança en les interrompant quand elle salua la classe...

Je soufflai de soulagement.

C'était chaud.

Et c'est en voyant la haine que mon groupe éprouvaità l'égard de la bande du garçon que j'ai croisé... je me rendis compte de quelque chose qui me déprima étrangement...

Nous ne pourrions jamais être proches sans perdre des amis.