Chapitre trois.
Il était 3 h 30, quelqu'un est venu me réveiller, j'ouvrais les yeux et c'était Caroline, ma soeur, elle était en larme, je frottais bien les yeux et je disais :
- Que ce que tu fous là ?
Caroline : Elle est où ? Je veux la voir !
Moi : Tu ne peux pas, elle est en coma et le docteur a interdit les visites.
Caroline : Va-t-elle bien ?
Moi : J'espère.
Les larmes me montaient aux yeux. En voyant mes larmes, elle m'a donné un câlin.
Caroline : Tu dois rentrer à la maison, allons-y !
Moi : Non, s'il te plait, je ne veux pas, je veux être la première personne que maman vois quand elle se réveille.
Je dormais dans les bras de Caroline, ça fait deux ans que je ne l'ai pas vu. Depuis que mon père est devenu alcoolique, elle a décidé d'aller vivre seul et depuis elle n'a jamais été en contact avec nous, elle était formidable et aimable, toujours là pour moi. À vrai dire elle me manque. On a discuté de tout et de rien jusqu'au moment où je voyais les docteurs et les infirmiers couraient vers la chambre où il y avait ma mère.
J'étais inquiet et je criais :
Moi : - Docteur dites-moi que ce qu'il y a ?
Tout le monde m'ignorait et cela m'a fait tant de panique, je tournais et je courus derrière les docteurs comme un fou.
Après quelque quinze minutes à peu près, le docteur venait envers moi et disait :
- Votre mère est morte, nous sommes vraiment désolés, on a fait tout ce qu'on pouvait.
Je restais bouche bée, immobile comme le tour Effel. Les larmes tombaient seules. Caroline était accotée de moi, elle pleurait aussi. J'avais envie de crier son désespoir.
Une douleur s'installa dans ma poitrine, qui détruisait mon coeur en mille morceaux. Je ne savais pas comment réagir. Plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je tombais par terre en restant complètement déboussolé.
J'avais cette rage ! Je voulais tuer mon père, lui faire mal pour qu'il puisse savoir combien ça fait mal d'être blessé... Je le détestais.
A ce moment-là, je voyais mon père avec une femme, blonde avec des yeux verts. Elle était belle. Il s'approcha de nous et disait :
- Votre mère est décidée ! Donc, voici Marie claire, ma fiancée et votre belle-mère prochainement.
Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer et je criai :
- Votre êtes le pire père que j'ai vu ! Je te hais ! Que tu ailles à l'enfer.
Il s'approcha de moi encore et me poussa contre le mur. Caroline ne pouvait rien faire, elle regardait seulement. Elle était tellement épuisée, elle se sentait que tout ce qui nous arrive est à cause d'elle car elle n'était pas là quand ma mère souffrait de mon père...
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Les jours de ma vie. (Days of my life.) (En pause )
Dla nastolatkówSi seulement si tout était pour la vie, et si seulement si nous l'étions aussi. Comme si on pouvait arrêter le temps et faire qu'un instant dure éternellement.