chapitre 9

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écrite en collaboration  avec Momohorsie

chapitre 9 

PDV de Ruggero

Acceptera-t-elle mon aide ? Voilà la question que je me pose en boucle dans ma tête. Et merde ! Mon portable, je cours à vive allure jusqu'à chez elle et tambourine comme un forcené mais personne ne vient ouvrir.

-Aller Karol ! Ouvre-moi ! Je sais que tu es là ! J'ai besoin de récupérer mon portable s'il te plaît.

Voyant qu'elle ne répond pas, je fais le tour et vois la fenêtre du petit balcon entrouverte. Je pénètre dans l'habitacle et avance à petits pas, je m'arrête devant Je l'ai rendue si fragile, si désorientée que désormais je dois vivre avec ça. Si elle s'en sort en regardant, je supplie le ciel, je promets que je sortirais de sa vie. Un petit souffle reviens alors lorsqu'elle prononce mon prénom.
-Je suis là Karol, je ne vais nulle part, que tu le veuilles ou non je reste ici.
Elle était tellement épuisée qu'elle ne put refuser mon aide. J'attends patiemment avec elle, l'ambulance arriva suivie de près par sa mère et Val qui se précipitent à son chevet.
-Je ne bouge pas tant que l'on ne m'aura pas dit pourquoi et surtout ce qui a bien pu lui arriver ! C'est sa mère qui commence à m'injurier de tous les noms lorsqu'elle me voit. Je veux que tu t'en aille ! Aller dégage espèce de détraqué ! Regarde où elle en est à cause de toi ! Elle allait bien et il a fallu que tu reviennes dans sa vie pour tous foutre en l'air ! cette silhouette inerte sur le sol, une boîte somnifère à côté.
-Non, non ! Karol mais qu'est-ce que tu as fait ? Tu ne peux pas partir et m'abandonner ! Aller, reviens, reste avec moi !
Je prends mon téléphone et appelle les secours. Au bout du file, le médecin m'explique comment pratiquer les premiers gestes en attendant qu'il arrive. Je n'avais pas ressenti, depuis bien longtemps pour elle, la peur. « Elle est forte ! » voilà ce que me dit ma tête mais mon cœur pense tout autrement.Je reste muet face à tout ce qu'elle me dit et j'essaye de faire travailler ma mémoire afin que cet électrochoc se manifeste mais rien ne fait. Le médecin s'avance vers moi et me dit : « vous venez de lui sauver la vie. » Je décide juste, sans dire un mot, de prendre mon portable et de m'en aller. En passant je jette un regard vers Val qui comprend, elle me tiendra au courant de son évolution.Voilà 15 jours que je fais des vas et viens de l'hôpital à chez moi. Je passe la voir, apparemment elle souffre, dû au manque de sommeil. J'ai rencontré son psy avec qui j'ai pu échanger quelques mots. Il m'a confié que Karol était fragile, qu'il lui fallait du temps pour avancer. Elle me rejette mais je suis attiré comme un aimant. Cet après-midi, je vais à son chevet, elle sera seule... Enfin je l'espère. Je me dirige vers le service et j'ouvre la porte, elle et si paisible endormie. Je m'approche doucement et m'assois. Elle bouge dans son sommeil, elle est agitée. Je ne dis rien et attend, elle prononce une phrase qui, je crois à cet instant, restera gravé dans ma mémoire : "Ruggero, arrête tu me fais mal." Comment est-ce que j'ai pu la traiter ainsi ? J'avais un diamant entre les mains et je l'ai détruit. Les mains sur mon visage, je commence à taper mon front. « Imbécile ! Regarde ce que tu as fait, regarde-la, dans quel état tu l'as mise. »- Ruggero... J'ai mal.
Voilà ce qu'elle arrive à prononcer. Je me précipite vers elle, lui prend la main et lui dit : je vais tout arranger, je te le promets.

fin 

j'espère , que ce chapitre vous auras plus un énorme merci a @Momoshorsie de l'avoir écrite avec moi cela nous ferais plaisir de savoir ce que vous penser

laisser une petite étoile et un commentaire bisous mes loulou!!!!!!!❤❤❤❤

Tu m'as détruite [en collaboration avec @Momohorsie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant