Joli garçon [Réécriture]

Chapitre 15 - Une Autre Conversation

"Je suppose qu'il a enfin compris que nous sommes sérieux", a dit Harry en levant les yeux au ciel, c'est la première chose qu'il a dite après être sorti d'un souvenir ? Il secouait la tête parfois, les gens n'avaient pas de sens.

Severus toussait, à moitié amusé à moitié exaspéré. "Il a dit le nom de ton parrain." Severus l'a dit à Harry, bannissant les malades, puis l'horrible odeur qui persistait.

"Tu n'es pas sérieux !" dit Harry en criant "Un nom comme ça ?"

"C'est Sirius, un jeu de mots sérieux a été utilisé jusqu'à la mort", dit Severus en roulant les yeux.

"Je ne l'ai pas utilisé depuis des années", dit Remus, toujours agenouillé sur le sol, d'où il avait atterri après avoir été éjecté de la pensive. "Pas depuis la mort de Lily et James."

Se levant, il s'est assis avec précaution sur le seul siège disponible, celui de Severus, comme par hasard. "Que vais-je lui dire ? Il ne va pas le croire", dit Remus en se frottant les yeux de fatigue. Il se sentait soudainement vidé de toutes les informations et des perspectives changeantes du monde qu'il n'avait jamais envisagées.

"Je suggère de l'emmener dans une des propriétés Blacks à l'étranger. Dites à Dumbledore que vous voulez juste essayer de revoir votre ami", dit Severus en recourbant la lèvre au dernier mot, "Mieux et de retour à son ancienne identité. C'est aussi simple que cela, mais vous devez être ferme, lui tenir tête quand il essaie de vous faire sentir mal d'avoir abandonné vos fonctions".

"Il aura de la chance si je ne le tue pas", grogna Remus, il n'en revenait pas, Dumbledore avait verrouillé presque toute la magie de Harry ; cela le perturbait.

"Je vous suggère aussi de le demander pendant une réunion de l'Ordre, pour ne pas faire de bêtises, comme tous les Griffondors aiment le faire", ricana Severus. De toute évidence, il ne change pas juste parce que Remus était pour ainsi dire de leur côté.

"Est-ce que j'ai des propriétés à l'étranger ?" demanda Harry avec curiosité.

"Je ne peux pas dire que je ne sais pas ce que tu recevras en acceptant ton héritage", avoua Severus. "Lupin, cependant, pourrait avoir une meilleure idée que moi."

"Il y a Godric's Hollow, le manoir Potter en Angleterre, une cabane en rondins à Aspen, dans le Colorado, James l'a offerte à Lily pour leur anniversaire... elle s'est mise au ski. Elle aimait faire quelque chose pendant que James s'absentait plusieurs jours durant l'entraînement des Auror", a déclaré Remus, "Ils ont aussi une petite maison sur un terrain privé dans les Caraïbes, à côté de celle des Blacks".

"Pourquoi sont-ils restés ici s'ils avaient des propriétés partout dans le monde ?" demanda Harry, l'esprit tourbillonnant de confusion.

"Auriez-vous laissé votre monde en état de guerre et vous seriez parti en courant ?" demanda Remus, essayant de faire voir à Harry leur point de vue.

"Pour un de mes enfants ? J'aurais fui pour toujours, j'aurais protégé l'enfant de chaque souffle que j'avais dans mon corps. Même si cela signifiait courir et être vu comme un lâche", a déclaré Harry avec passion.

"Ils se croyaient en sécurité ici, cachés sous le charme de Fidelitas", dit Remus à voix basse ; de toute évidence, Harry n'avait pas vu leur point de vue. Il avait raison, mais Lily et James n'avaient pas été des lâches. Ils s'étaient tenus debout et avaient mené le grand combat.

"Oui, mais vous savez ce qu'on dit à propos des suppositions", dit Harry, "ça fait de tout le monde un connard."

"C'est vrai", soupira Remus, il était mieux de se contenter d'être d'accord avec Harry, il semblait pouvoir convaincre quelqu'un de tout. Une qualité pour laquelle les Serpentards étaient connus. "Combien de temps ?" demanda Rémus, tandis qu'Harry faisait un geste vers le café froid, Remus le réchauffa et commença immédiatement à boire.