Chapitre 6

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Tôô Gakuen

Je me trouvais aux portes de ce bâtiment qu'est mon lycée. Un bon nombre d'élèves étaient présent dans la cour. Je m'enfonçais alors d'un pas boitant dans celle-ci, croisant de temps en temps le regard jugeant de quelque lycéen. Critiquez-moi,  donnez-moi l'étiquette de la fille bizarre si ça vous fait plaisir, mais s'il vous plait arrêtez avec tous ces regards et ces messes basses. Ça devient malaisant voir presque malsain. 

Je réussis quand même à passer  outre de la situation et m'introduit dans le lycée en traversant les portes de l'entrée principale.


Mes cours se déroulant aux troisièmes étages, je me dirigeais vers les escaliers afin de pouvoir m'y rendre.

Tout en marchant, je faisais un tour rapide sur mon téléphone. Hum... il est annoncé qu'il devrait faire plutôt chaud cet après-midi. Je vais devoir faire un détour pour pouvoir prendre une bouteille d'eau au distributeur qui se trouve au deuxième étage. Parce que me connaissant, au moment où je vais avoir soif et que je vais vouloir aller me prendre une bouteille d'eau il n'y en aura plus. Alors autant être prévoyante et la prendre maintenant.

Il me reste une dizaine de minutes, ça devrait aller.


Je parviens finalement au deuxième étage, et au lieu de continuer jusqu'au troisième, je tournais sur ma droite afin de m'engouffrer dans le couloir. En regardant droit devant moi, je pouvais apercevoir au fond de l'allée, la raison de ma venue ici.

Cool, il semblerait qu'il y ait un accès à l'étage du dessus pas très loin du distributeur.

??? : Oh tient !

Hum... j'ai déjà entendu cette voix... ça va encore de soûler.

(T/p) : Hum... qu'est-ce que tu veux Momoï ?

Momoï : Moi ? Rien, juste prendre de tes nouvelles !

Son air jovial dès le matin me donnerait presque mal à la tête.

(T/p) : C'est bon tu les as prises, tu peux t'en aller maintenant.


Je continuais ma marche. Sauf qu'une certaine personne aux cheveux roses était bien décidée à ne pas me lâcher aussi facilement.

Momoï : Qu'est-ce que tu fais ?

(T/p) : Quelque chose.

Momoï : Normalement, si j'en crois mes souvenirs, tu devrais avoir cours au troisième étage.

(T/p) : Oui.

Momoï : Hihi, t'as vu, j'ai réussi à me souvenir de votre emploi du temps.

(T/p) : Hum.

Momoï : Au début de l'année j'ai pris l'emploi du temps de Aomine-kun et je l'ai appris pour savoir où il avait cours précisément !  C'est plus pratique comme ça ! Vu qu'il sèche beaucoup, je vais où sont ses salles pour pouvoir l'amener directement !

(T/p) : Mais c'est passionnant dis-moi...

Je venais tout juste d'arriver devant la machine qu'est le distributeur, avec la rose toujours collé aux baskets.

Momoï : Oh je vois, tu voulais te prendre un truc !

Je me contentais uniquement d'appuyer sur les boutons me permettant d'obtenir une bouteille d'eau.

Momoï : Une bouteille d'eau ! Très bon choix ! Je pense que je vais en prendre une moi aussi. Après tout, il est prévu qu'il fasse chaud aujourd'hui.

(T/p) : Oui.

En entendant du bruit provenant de la machine, m'indiquant que ma bouteille n'attendait plus qu'à être prise, je me penchais afin de pouvoir la récupérer.

Or il semblait que Momoï  fut plus rapide que moi.

Momoï : Tient !

Son sourire commençait vraiment à m'agacer.

(T/p) : J'aurais très bien pu le faire seule.

Je ne me gênais pas pour lui prendre la bouteille des mains et me tourner afin de partir.

Momoï : Attends !

??? : Momo-chan ! Tu viens ?!

Momoï : Mais...

La rose finit par laisser tomber et rejoindre ses amies pendant que je me dirigeais de mon côté vers les escaliers.





Je venais de refermer le  bouchon, après avoir bu  une petite gorgée, de ma bouteille d'eau. Je m'arrêtais quelque instant dans les escaliers afin de pouvoir ouvrir mon sac de cours et de glisser ma bouteille dedans. 

Une fois fait, je me remis en marche.


Je ne tardai pas à arriver là où je voulais être ; le troisième étage. Il ne me restait plus qu'à rejoindre ma salle de classe. Evidemment celle-ci se trouvait à l'autre bout du couloir. Je décidais de ne pas me presser. Etant donné que je marchais plutôt lentement, mes pas se faisaient légers.

Je ne faisais pas forcément attention à ce qui se déroulait autour de moi.


Evidemment, il a fallut que au moment où je remettais un peu les pieds sur Terre, je croise de regard d'une personne aux yeux bleu comme la nuit.

C'est comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant