Papa : (T/p), il faut se lever. Tu vas être en retard.A l'entente de la voix de mon père, m'annonçant qu'il fallait que je sorte de mon lit, je me recroquevillais et rabattis ma couette de façon à se que l'on ne voit plus mon visage.
Papa : (T/p)...
(T/p) : Non, je ne veux pas y aller.
Papa : Mai-
(T/p) : Je n'irais pas.
Papa : Ecoute je ne sais pas ce qu'il s'est passé hier, mais tu ne peux pas te permettre de louper les cours alors que tu as déjà séché.
Réalisant qu'il avait raison je tirais brusquement ma couette et me relevai pour me positionner en tailleur. Mon père me sourit gentiment pendant que je gardais mon air blasé.
Papa : Je n'ai pas vu ta prothèse, tu l'as rangé où ?
Je réfléchis une demi-seconde avant de pointer du doigt le coin de ma chambre où j'avais, la veille, jeter ma jambe artificielle.
Papa : Sérieusement ? C'était ça le bruit d'hier soir ?
(T/p) : Euh... oui ?
Il se leva en soupirant, la prit, et me l'amena.
Papa : Bon, essaies de te dépêcher, on part dans 20 minutes.
Je râlais tout en le regardant sortir de ma chambre. Je finis par faire de même au bout de cinq minutes, pour me diriger vers la salle de bain, afin de me préparer.
Papa : Tu es prêtes ?
(T/p) : Oui, oui.
Papa : Tu as mangé ?
(T/p) : Non.
Papa : Quoi ? Mais le matin, il faut que tu petit déjeune, et-
(T/p) : C'est bon papa. Calme toi. J'ai pris un truc au cas où.
Mon père me regarda suspicieusement avant de monter dans la voiture. Je le rejoins, puis celui-ci se mit en route.
Je n'avais, tellement, aucune envie d'aller au lycée, que le trajet jusqu'à ce dernier, se déroula très rapidement. Alors que la voiture était garée deux mètres du bâtiment, et que la sonnerie allait bientôt annoncé le début des cours, j'étais toujours assise à la place passager. Mon père avait bien vu que je n'étais pas dans mon assiette.
Papa : (T/p)... comme je te l'ai déjà dit, je ne sais pas ce qui à bien pu te mettre dans cet état, mais si tu veux on en parle se soir. Tu dois aller en cours maintenant.
(T/p) : Hum...
Il a raison. Et je le sais. Pour ne pas le retenir plus longtemps, je lui embrassai rapidement la joue et sortis du véhicule.
M'apercevant qu'il ne me resta que deux pauvres petites minutes, je m'empressais de monter les escaliers pour rejoindre ma classe. Sauf qu'en arrivant à l'étage où allait s'écouler mes premières heures de cours, je constatai qu'au bout du couloir se trouvait les deux individus que je ne voulais absolument pas voir.
Ils étaient littéralement en train de se bouffer la bouche. De là où j'étais, je pouvais presque distinguer leur langue s'emmêler. Beurk. Cette vision me répugna. Par chance, ils finirent par se décoller, et en s'écartant d'Aomine, la fille dont je ne veux pas prononcer le nom parce que sinon ma bouche va se sentir sale regarda dans ma direction. Le sourire vicieux qu'elle aborda me donnais des envies de meurtres.
Voyant que la fille dont je ne veux pas prononcer le nom parce que sinon ma bouche va se sentir sale ne lui prêtait plus attention, la girafe bleu décida de regarder ce que les yeux de ma grande amie fixaient. Evidement, il tomba sur moi. Il été tellement content de me revoir, qu'il m'adressa sa meilleure expression faciale.
Me sentant mal à l'aise face à leur regard posé sur ma personne, je les jugea rapidement puis entra en classe.
Professeur : On se dépêche les derniers ! Le cours va commencer.
Je fis ce qu'il demanda, ne voulant pas me prendre une autre remarque pour éviter de me mettre encore plus de mauvaise humeur.
Je n'écoutais que partiellement ce qu'expliquait le professeur. Mon esprit était plutôt concentré sur une personne. Une personne qui, en ayant vu le regard qu'elle me lançait, m'avait blessé. Je n'ai jamais pris le temps de réfléchir à la relation que j'avais avec Aomine. Des connaissances ? Des amis ? Plus ? Je n'en avais aucune idée. J'étais quelque peu perdu vis-à-vis de lui. Mais une chose est sûre, le voir avec elle, en train de se rouler les pelles du siècles, me rendais mal. Peut être parce que le retour de cette fille à fait remonter des souvenirs que j'aurais préféré oublier ? Peut être que c'est de la voir ce rapprocher des gens que j'aime... enfin... apprécies, sachant pertinemment qu'elle à quelque chose en tête ? Ou alors est-ce autre chose ?
Lorsque la sonnerie de midi retentit, j'ai failli pleurer de joie. Pendant toute la deuxième partie de la matinée, une envie pressante m'envahit. C'était insupportable. Les dernières minutes semblaient vraiment interminables. Donc au moment où j'entendis sonner, je sortis de la classe à une vitesse folle, pour aller direction les toilettes.
Une fois ma petite affaire faite, j'ouvris la porte pour me rediriger vers ma salle de cours, afin de prendre mon repas. Sauf qu'en l'ouvrant, je tombais nez à nez avec Momoï.
Momoï : (T/s)-chan ?
(T/p) : Toi.
Elle passa sa main dans ses cheveux roses, légèrement nerveuse.
Momoï : Hum...
(T/p) : Qu'est-ce que tu veux ?
Momoï : Quoi ?
(T/p) : Je vois bien que tu veux me dire quelque chose.
Momoï : Enfaite... c'est que..
(T/p) : Bon dépêches toi. J'ai faim moi.
Momoï : Je m'excuse !
(T/p) : Pardon ?
Momoï : Je m'excuse pour hier soir... Je t'ai dit des choses que je n'aurais pas dû. Je me suis permise d'ouvrir ma bouche alors que je ne connais même pas la relation que tu as eus avec Naho-chan...
(T/p) : ...
Momoï : (T/s)-chan dit quelque chose.
(T/p) : Quelque chose.
Momoï : Gne ?
(T/p) : Non plus sérieusement, je ne m'attendais pas à ce que tu t'excuses...
Momoï : Tu veux bien me pardonner ?
(T/p) : ...
J'ai bien vu que le faite que je ne dise rien faisait légèrement paniquer la rose. Ce qui me fais rire intérieurement.
Momoï : (T/p)... ?
(T/p) : Excuses acceptées.
A ma réponse, Momoï se jeta sur moi, manquant de nous faire tomber à la renverse. Heureusement que j'ai eu le temps de me tenir à la porte, pour nous éviter de finir au sol.
(T/p) : Eh Mo' ?
Momoï : Oui ?
(T/p) : Tu as déjà mangé ?
Momoï : Non pas encore, mais on peut manger ensemble si tu veux ?
(T/p) : Oui pourquoi pas.
??? : Hum Momoï-chan ?
Momoï : Oh, salut Naho-chan.
(T/p) : ...
Naho : J'aurais besoin de toi. Est-ce que tu pourras m'aider ?
Momoï : Oui bien sûr ! Je mange avec (t/s)-chan et je suis à toi.
Naho : Non, enfaite j'aurais besoin de toi tout de suite. Maintenant.
Momoï n'eut pas le temps de réagir qu'elle se retrouva embarquée je ne sais où par la fille dont je ne veux pas prononcer le nom sinon ma bouche va se salir.
Très clairement, j'avais la rage. Je sais très bien qu'elle a fait ça uniquement pour que je me retrouve seule. D'abord la girafe, et maintenant le bonbon rose. Mais qu'est-ce qu'elle veut enfaite ?
Arh... je la déteste.
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C'est comme ça
FanfictionArriver avec deux ou trois mois de retard à Tôô passe encore. Mais à aucun moment je n'ai demandé à ce que toi, Aomine Daiki, intervienne dans ma vie. Déjà que celle-ci est assez compliquer à gérer... C'est un Aomine x reader [ Kuroko no basket ]