Chapitre 13

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Mon téléphone vibra. Signe que j'avais reçu un message. De qui, ça je ne savais pas encore. Mais une chose est sûre, la personne qui me l'avait envoyé venait de me déranger dans ma sieste.

Je me redressai et vins déposer mon dos contre le dossier de ma chaise. J'attrapai mon téléphone que j'avais placé devant ma trousse et le déverrouilla.

Bah ça alors. Je ne m'y attendais pas du tout. Je venais de recevoir un message de Kuro'. C'est rare qu'il prenne l'initiative de le faire.

Curieuse, j'appuyai sur la notification afin de pourvoir lire son message.

- Tu fais quelque chose ce soir ?

Décidément, j'étais vraiment surprise.

- Ce soir ? Normalement non.

- Ça te dit que l'on se voit ?

- Oui, pourquoi pas.

- Je viendrais te chercher devant ton lycée. On ira se manger quelque chose.

- D'acc.

Bon bah, je suis de sortie ce soir. Je quittai la conversation avec Kuro' pour prévenir mon père que je ne mangerai pas à la maison ce soir.

Cela fait un moment maintenant que je n'avais pas revu Kuro'. Certes je l'avais croisé la dernière fois au terrain de basket, mais nous n'avions pas eu l'occasion de bien parler. Dans le fond, ça me faisais quand même plaisir de le revoir.

??? : Ça va ? Je ne vous dérange pas trop ?

Hum, j'avais oublié que j'étais en plein cours. D'après le regard du professeur, il n'était pas très content que j'utilise mon téléphone pendant ses leçons.

Professeur : Dépêchez-vous de ranger ça, et que je ne vous reprenne plus avec !

(T/p) : Oui Monsieur.

Je m'empressai alors de le ranger dans la poche de ma veste.

Heureusement qu'il ne me l'a pas confisqué et demandé mon carnet pour en informer mon père. Parce que sinon j'en aurais entendu parler pendant un moment. Même si mon père est quelqu'un de très gentil et de compréhensif, il est assez strict en ce qui concerne mon comportement à l'école. Du temps que je fais de mon mieux, que je me comporte comme il faut et que je respecte mes professeurs, tout se passera bien. Mais si par malheur je fais le contraire, je ne donne pas cher de ma peau. Sympa ou pas, il est fort probable que je me retrouve avec la tête arrachée.

Je me concentrai de nouveau à ce que l'on était en train d'étudier.

Rien de bien intéressant. Je décrochai une nouvelle fois.

Bon, plus que 27 minutes...


19 minutes...


13 minutes...


8 minutes...


Punaise c'est long...


6 minutes...


2 minutes...


Ça sonne ! Enfin ! Libération !

Je sortis en même temps que la plus part des élèves de ma classe. Je suivais le mouvement. Me faisant porter par le grand nombre de lycée dans les couloirs et escaliers. Depuis l'incident de la dernière fois, je n'ai plus reprit les escaliers avec « aucun » passage. Quitte à être énervée parce que tout le monde pousse, je préfère ça à recroiser l'autre girafe bleue là-bas.


Je finis enfin par atteindre le bout de l'escalier. Chaque élève c'étaient éloignés des uns des autres, donnant ainsi plus de place chacun. Je suivais tout de même le flot d'adolescent qui me menait tout droit aux portes du lycée.

Kuro' a dit qu'il m'attendrait à la sortie de Tôô. Je me dirigeais donc vers l'endroit où il serait susceptible d'être.

Plus je m'avançais, plus je pensais l'avoir repéré. Or, il était accompagné de deux personnes, avec qui il semblait discuter. Même si ils n'étaient que de dos, j'avais l'impression de les reconnaître.

Une petite avec de longs cheveux roses et une perche avec de court cheveux bleu foncés.

Ce n'est pas vrai... encore eux...

Alors que je m'approchais alors du petit groupe, le garçon aux cheveux bleu clair me vit. Il m'adressa un sourire. Ces camarades intrigués de l'origine de ce sourire se retournèrent vers l'endroit que fixait leur ami. La rose eut des yeux ronds comme des billes, tandis que la girafe bleu se contenta des me toiser du regard.

Kuroko : Je t'attendais (t/p).

Momoï : (T/p)?! Tu la connais Tetsu-kun ?

(T/p) : Je sais.

Kuroko : Prête ?

(T/p) : Oui. On peut y aller.

Kuroko : Bien.

Aomine : ...

Momoï : ...

Pendant que je commençais à partir, Kuro' salua Momoï ainsi que Aomine. Il s'éloigna ensuite d'eux pour me rejoindre, les laissant perplexes.

C'est comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant