Momoï venait d'exploser en sanglots devant mes yeux. Ne sachant pas vraiment quoi faire, je la regardais avec un air déboussolé. Elle finit par se laisser tomber au sol. Ses genoux étaient contre le carrelage froid de la pièce. Ses mains quant à elles recouvraient l'entièreté de son visage. Elle cherchait à cacher ses larmes, surement par honte d'avoir été vue dans cet état.Ses reniflements et ses gémissement remplit de tristesse résonnaient.
Il n'y avait personne. Seulement elle et moi. Je regardais quand même autour de moi, pour vérifier que nous étions bien seules.
C'est bien le cas.
Je poussais un soupire et vins glisser, à l'aide de mes mains, mes (l/c) cheveux (c/c) derrière mes oreilles. Je fixai ensuite la jeune fille aux cheveux roses qui se trouvait encore par terre. Instinctivement, je me baissai légèrement et lui tendis ma main.
(T/p) : Ça ne sert à rien de rester par terre, relève toi.
Momoï leva la tête vers moi les yeux rouges et gonflés. Elle hésita un court instant puis finit par saisir ma main. Je la tirai doucement pour l'aider à se relever.
Momoï : Merci...
Sa voix était tremblotante.
Une fois relevée, Momoï essuya les quelques larmes encore présentes sur ses joues avec le dos de sa main droite. Elle réajusta par la suite son uniforme. Je la regardais faire silencieusement.
La rose finit par souffler un grand coup avant de passer rapidement sa main dans ses cheveux. Juste après, celle-ci me regarda.
Momoï : Désolée...
(T/p) : Pourquoi tu t'excuses ?
Momoï : Hein ?
La confusion était visible à travers ses grands yeux roses.
(T/p) : Pourquoi tu t'excuses. Tu n'as rien fait de grave.
Momoï : Non...
(T/p) : Alors pourquoi tu t'excuses ?
Elle baissa la tête en me répondant faiblement.
Momoï : Je ne sais pas.
Je ne répondis rien. Je la regardais quelque peu blasée. Momoï affichait toujours cet air triste.
(T/p) : Attends-moi, ne bouge pas.
Je passais devant elle, sous son regard confus, et me dirigeai vers une des cabines afin de pouvoir faire ce dont j'avais besoin et ce pourquoi j'étais venue.
Quelque minute passèrent au moment où je réapparus devant Momoï, qui n'avait pas bougé d'un pouce. Je partis me laver les mains, puis, m'approcha d'elle.
(T/p) : Pourquoi tu pleurais ?
Alors que Momoï me regardait droit dans les yeux, elle détourna brusquement le regard pour venir scruter le vide gênée.
Momoï : ...
(T/p) : C'est par rapport à Kuroko c'est ça ?
Je me doutais bien que ce n'était pas pour lui qu'Aomine s'interrogeait sur la nature de ma relation avec Kuro', mais plutôt pour Momoï. Elle l'aime. C'est évidant. Ses yeux le disaient pour elle.
Suite à ma question, la rose rougit violemment.
Momoï : Oui... mais pas que. Enfin... ça fait partir des raisons de pourquoi je pleure... mais ce n'est pas la principal... c'est... comment dire...
(T/p) : En plus ?
Momoï : Oui...
(T/p) : Je vois.
Momoï : ...
(T/p) : Pour ton information, Kuro' et moi nous ne sortons pas ensemble. C'est un ami de longue date. Et puis, s'il devait y avoir quelque chose entre nous, cela ferait un moment que ça aurait dû se faire.
Momoï écarquilla les yeux.
Momoï : Oh... je suis désolée...
Je soufflai du nez.
(T/p) : Pourquoi tu t'excuses.
Momoï : Je suis désolée parce que je me sens honteuse d'avoir imaginé des choses qui sont totalement fausse à votre sujet... excuse-moi.
(T/p) : Hum.
Momoï : ... dis (t/n)-chan...
(T/p) : Quoi ?
Momoï : Est-ce que je suis une pouffiasse ?
(T/p) : Hein ?! Mais qu'est-ce que tu me racontes toi ?
Momoï : C'est ce que m'ont dit mes amies après que j'ai refusé de leur présenter Aomine-kun.
(T/p) : Tu crois vraiment que c'est quelque chose que des amies diraient ?
Momoï : Non... Elles m'ont qui que j'étais une pouffiasse et que si je ne leur présentais pas Aomine-kun c'était uniquement parce que je voulais le garder pour moi toute seule...
(T/p) : Si elles savaient. Elles ne ratent absolument rien.
Momoï : Pourtant je leur ai dit qu'elles trompaient. Et que si je ne leur présentais pas Aomine-kun c'est uniquement parce que je sais très bien qu'il va les envoyées boulé... mais elles n'ont rien voulu entendre et sont parties en me disant que si elles étaient amies avec moi c'était dans le seul but de pouvoir se rapprocher d'Aomine-kun...
Donc les filles comme ça existent encore... même au lycée...
C'est exaspérant.
Momoï : Du coup je me retrouve seule...
Des larmes apparurent dans les yeux de Momoï et coulèrent par la suite le long de ses joues.
Précipitamment, cette dernière se jeta dans mes bras cherchant un peu de réconfort. Ne sachant pas vraiment où me mettre et quoi faire, je restai droite sans bouger. Mais en l'entendant sangloter, je fus saisi par un peu de compassion et vins tapoter, d'un rythme irrégulier, ma main contre son dos.
Elle s'écarta finalement, le regard rivé vers le sol.
Momoï : Encore une fois je me retrouve seule... A croire que je suis faite pour ça. C'est vrai quoi, qui voudrait d'une pouffiasse comme amie ? Personne. Je n'ai plus personne... Même toi tu ne m'aimes pas...
(T/p) : Hum... rectification,... je te tolère.
Cette fois, un grand sourire était visible sur le visage de Momoï. Je fus presque contente de la revoir avec cette expression sur le visage. Etre triste ne lui allait vraiment pas.
En voyant ses yeux pétillants qui me fixaient intensément, ce fus à mon tour de regarder ailleurs.
Momoï : Merci (t/n)-chan !
(T/p) : Hum.
Elle sortit des toilettes joyeusement. Je fis de même.
Momoï : On se voit plus tard ! A plus (t/n)-chan !
Elle partit gaiment je ne sais où, me laissant seule devant la porte des toilettes.
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C'est comme ça
FanfictionArriver avec deux ou trois mois de retard à Tôô passe encore. Mais à aucun moment je n'ai demandé à ce que toi, Aomine Daiki, intervienne dans ma vie. Déjà que celle-ci est assez compliquer à gérer... C'est un Aomine x reader [ Kuroko no basket ]