Chapitre 15

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Papa : On est arrivé. Bonne journée ma chérie. On se voit ce soir.

Mon père venait de me déposer devant le lycée. Je sortis de la voiture et lui adressais un petit sourire.

(T/p) : A toi  aussi. A ce soir.

Je claquai la portière et me retournai pour me diriger vers l'entrée de Tôô. Il n'y avait pas grand monde dans le cours. Je regardai l'heure sur mon téléphone afin de savoir si j'étais en avance ou en retard. Non, j'étais bien à l'heure. Les élèves sont certainement à l'intérieur, dans leur salle de classe ou autre.

Je me déplaçais d'un pas plutôt hésitant vers l'enceinte du bâtiment. Je n'avais pas franchement envie de commencer cette journée de cours. J'aurais été mieux chez moi, dans mon lit à dormir. Je suis très fatiguée. La nuit c'est avérée être plutôt  compliquée.

En passant l'entrée principale, je pus constater qu'en effet, il y avait plus de monde à l'intérieur. Les voix que chaque élève faisait écho dans les salles, couloirs... Tout ce brouhaha incessant dès le matin pourrait presque me donner une migraine.

Je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste. Je me saisis de l'objet et l'alluma.

Un message de Kuro' ?

« Ça m'a fait plaisir de te revoir. »

Simple avec un côté légèrement froid, du Kuroko Tetsuya tout craché.

Je ne lui répondis pas. Il s'avait déjà que c'était réciproque.

En remettant mon téléphone dans ma poche, je pus constater que je venais d'arriver à l'étage où allait se dérouler mes cours. Je continuais ma marche lente jusqu'à ma salle de cours.

Alors qu'elle n'était plus qu'à un mètre maximum de moi, une main m'attrapa fermement le bras et m'attira je ne sais où. Ne m'attendant pas à ce geste envers moi, je poussai un cri de surprise.

??? : Tch. Tu m'as pété des oreilles. Evite de crier comme ça dès le matin.

Je la connais cette voix ! Pfff, encore lui. Il est partout lui aussi ce n'est pas possible.

(T/p) : Evite de prendre les personnes par surprise comme tu viens de le faire et peut être que je ne crierais pas.

Le garçon se contenta de hausser les sourcils tout en continuant sa marche. Je n'avais pas d'autre choix que de le suivre étant donné que je n'ai pas  réussi à me défaire de son emprise. 

(T/p) : La moindre des choses serait au moins de me prévenir de l'endroit où tu m'emmène de force.

Aomine : Ferme là.

Mais c'est qu'elle commence à m'agacer la girafe bleue.

Aomine finit par s'arrêter. Je fis de même mais plus brusquement pour éviter de lui rentrer dedans. En regardant dans les alentours, je constatai qu'il n'y avait personne.

(T/p) : Bon tu peux m'expliquer ce  que l'on fait là ?

Aomine : ...

(T/p) : Oh répond ! Je n'ai pas ton temps moi.

Aomine : Arrête de monter sur tes grands chevaux !

(T/p) : ...

Aomine : ...

(T/p) : Bon qu'est tu veux ?

Aomine : C'est quoi ta relation avec Tetsu ?

(T/p) : Gne ? Pourquoi tu veux savoir ça ? Je ne vois pas en quoi ça te concerne.

Aomine : Répond.

(T/p) : Pourquoi je devrais te le dire ? T'es jaloux ?

Il retint un rire moqueur.

Aomine : Jaloux de quoi ? De vous ? Haha, laisse-moi rire ! Pour ton information, je préfère les filles qui ont encore leurs deux jambes et une grosse poitrine. Et d'après ce que je vois, tu ne remplis aucun des deux critères. Même si je dois bien avouer que ton derrière est plutôt pas mal.

Il est sérieux là ? Je n'ai même pas les mots pour lui répondre. Je le regardai de haut en bas avant d'hausser les sourcils et de partir.

(T/p) : Si tu es venus me parler juste pour ça, ce n'était franchement pas la peine.

Je ne sais pas s'il m'a répondu. De toute façon, j'étais trop loin de lui. Je n'aurais pas pu l'entendre.


Durant toute la matinée j'étais restée abasourdie par les propos tenu par Aomine. Ils nuisant à ma concentration. D'ailleurs je me suis fait reprendre à cause de ça.

Argh, foutu girafe bleue ! Tu m'insupporte ! Si je te revois je vais te faire manger le sol !


Ah ! C'est l'heure de la pause ! Enfin ! J'ai une énorme envie d'aller aux toilettes. J'espère qu'il n'y aura pas trop de monde. Les toilettes des filles sont toujours remplies à cette heure-ci.

Je ne réfléchis pas plus longtemps et m'empressa de me diriger vers la pièce qu'est les toilettes.

Une fois arrivée devant, j'ouvris la porte et entra àl'intérieur. Sauf que je tombai nez à nez avec l'amie de la girafe en pleure.En entendant la porte s'ouvrir elle a certainement dû essuyer ses larmes et seretenir de pleurer puisqu'elle faisait une tête vraiment bizarre. Mais envoyantqu'il ne s'agissait que de moi, elle explosa en sanglots.

C'est comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant