CHAPITRE I9™️

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Personne, non, personne sur cette terre aura le droit de me bully. J'ai laissé tellement de chose passées, des choses inacceptable que d'autres ne laisseraient jamais arrivés. Mais j'avais été faible toute ma vie et je ne voulais plus l'être. Je pris mon courage à deux mains et tapa sur mon clavier.

23h11 MAYRA Balance tout ce que tu as.

Je ferme les yeux avec un poids sur la poitrine. Rien n'allait s'arranger et pourtant tout allez déjà si bien.

Le lendemain.

Je marchais vers la cantine de mon lycée avec ce même poids au coeur. Je m'attendais au pire, vraiment. Mais je commençais à m'y habituer, la seule chose qui comptait vraiment c'était l'avis et le regard de..

MAWRAD – PUTAIN GROS BZEBS !

Une bonne partie des personnes présentes dans la cantines c'étaient mises à rire. Je venais de me rendre compte que c'est parce que je venais de rentrer et qu'ils me regardaient. J'suis partis prendre un plateau, j'entendais les gens dire des « la pute », « elle a même pas honte ».

J'étais debout avec mon plateau quand Sheihab se ramène devant moi. J'étais tellement contente, c'était un soutien moral pour moi et à ce moment-là j'avais besoin de lui.

SHEIHAB – J'crois on va s'arrêter là Mayra.

J'ai flanché.

MAYRA – Quoi ?
SHEIHAB – J'ai énormément de respect pour toi mais ça commence à me peter les couilles y'a que ton blaze dans la bouche de tout le monde.
MAYRA – Mais on s'en bats les couilles des gens..

J'avais parler un peu plus fort et l'attention était tourné sur nous. Mais la vie j'en avais plus rien à foutre, il était entrain d'éteindre un truc en moi là.

SHEIHAB – Vas-y Mayra bye.

Et il s'est barré comme ça. « Vas-y Mayra bye » ? C'est une blague ? J'ai déposé mon plateau et je suis sortis à mon tour.

PARC DE BRUXELLES
Sablon, BELGIQUE

J'avais acheté un paquet de cigarette et j'étais assise sur un banc à me demander comme on inhalé cette saloprie. J'me suis mise à tousser comme une merde.

Ça tousse sur une clope waaaah ! *Rire*
MAYRA – De quoi j'me mêle ? *Sec*
Au calme, J'veux juste t'en taxer une.
MAYRA – T'as qu'à t'en acheter toi même, ça coûte chère cette merde.
T'apprendras qu'entre fumeurs on se dépanne parfois.

J'lui tend une cigarette histoire qu'il continue sa route mais il a prit de l'assurance et il est venu s'asseoir à côté de moi. J'l'ai dévisagé fort.

J'vais même t'apprendre à fumer, regarde.

Il m'as montré comment faire mais j'faisais trop la meuf qui en avait rien à foutre alors que j'suivais fort son tuto. Layra a l'habitude de fumer des cigarettes et elle dit que ça la détend. J'avais juste envie d'arrêter de penser à ma vie et de me déconnecter un moment.

MAYRA – Le truc que j'comprend pas c'est pourquoi tu reste à côté de moi ? *Sec*
T'es propriétaire des bancs d'Brussel ?
MAYRA – Non mais même..
Je m'appelles William.

Il m'as tendu sa main, j'ai commencé à faire attention à ses traits. Puis, j'ai serré sa main. J'ai inhalé la fumée comme il me l'avait montré et petit à petit ça m'avait fait quelque chose.

Quelques heures plus tard.

MAMAN – C'est qui qui sent la fumée comme ça la ?! Layra t'as fumé dans ta chambre encore ?!

Oh putain, j'ai foncé dans la salle de bain et j'me suis vite lavé et j'ai profité pour me laver les cheveux aussi. Quelqu'un frappe a la porte.

BABA – Quand t'as fini tu vas faire une course pour moi.
MAYRA – J'suis obligée ?
BABA – Est-ce que tu étais obligée de naître ?

J'ai fini de prendre ma douche et j'me suis habillé rapidement et très simplement. J'ai attaché mes cheveux mouillés en chignon et je suis descendue. J'avais mes écouteurs parce que j'avais la flemme de dire bonjour à qui que ce soit. J'étais sur le point de sortir du block 6 quand je tomba sur une scène qui déchira mon coeur.

MAYRA – Sérieux ?

Sheihab avec une blonde du lycée. Il était adossé a sa voiture et elle était contre lui, les bras autour de sa nuque.

C'est qui, elle ? *Sec*
SHEIHAB – C'est la soeur de mon pote.

J'le regardais droit dans les yeux à ce moment-là, je suis persuadé qu'il a vu toute la haine que je ressentais pour lui. Un mélange de haine et de dégoût.

MAYRA – J'espère que tu crèveras Sheihab.

Et j'suis partis faire les courses de mon père. Je réalisais qu'il me mentait depuis longtemps.. il était mon parapluie quand il pleuvait. J'me suis retrouvé à chialer dans un rayon boisson.

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