" Hé ! Parlez a votre cyber là ! " Je suis votre cyber. J'ai toujours vécu dans le noir, dans l'ombre des autres, toujours été sous-estimée et rabaissée par mes copines. Mais je les ai niqué grâce a la révolution numérique. Personne s'y attendais, l...
Je sens les rideaux s'ouvrirent brutalement et le soleil m'attraper par le col salement. J'ouvre les yeux en tshipant.
LAYRA – Allez, c'est moi qui t'emmène en cours et j'suis pressé.
Elle ressort de ma chambre, en prenant soin de laisser la porte ouverte. Comment tu peux être pressé à six heure du matin ? Je me lève à contrecœur et je vais vers la salle de bain. Je croise Kayron, qui me prend dans ses bras, comme chaque matin maintenant.
Je rentre dans la salle de bain et je fais mes trucs. Je plaque mes cheveux et je vais une ponytail basse. Je retourne dans ma chambre et je m'habille.
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Ce sont des vêtements que je recevais pour prendre des photos Instagram et les identifier. D'la pub quoi t'as suivit. Et je commençais à me faire des tunes aussi. On m'envoyais des perruques et tout mais je les donnais à Layra.
LAYRA – Mayra on y va ! Ah non, pas mes cuissardes. MAYRA – Layra steuplait ! Juste pour aujourd'hui, regarde le flow ! Look at this flow.
Elle me regarde de haut en bas avant de rigoler.
LAYRA – Ok mais tu me passeras l'outfit dans l'intégralité pour mon dîner avec Jamal la semaine prochaine. MAYRA – Promis !
Je fais mes sourcils, concealer et un rouge a lèvre bien rouge. Je met du parfum et je pars avec Layra. Elle me dépose devant le lycée et pars au taf. A peine elle m'avait déposé que je sentais les regards de tout le monde sur moi.
Peut-être parce qu'on m'as tabassée sur Instagram. Mais je leur montrais avec confiance que ça ne m'atteindrais pas plus que ça. J'ai été en cours sans me préoccupé des gens.. Arrivé en cours, je vois Aissata me dévisagé, j'avance vers le fond de la classe et je fais exprès de lui écraser le pied. Elle a crié comme une bouffonne.
Elle s'est levé en mode elle allait faire quelque chose, la prof l'a calmé directement.
MAYRA – Pétasse va. *Murmure*
Elle s'est rassise en me dévisageant, j'ai été à ma place toute contente et fière. Le meilleur de cette journée, c'est que je vais voir Sheihab à la récré.
[ KAYRON ]
J'étais posé sur mon lit avec un joint et mon tel dans la main. J'vais envoyé une de mes petites pour tabasser les autres là. J'vais pas commencé à frapper des pucelles frère.
[ MAYRA ]
Je sors de la salle de classe en dernière comme d'habitude et je me rend directement dans la cour, près des bancs, là où Sheihab et ses potes sont toujours. J'aperçois Daliyah du coup je lui fais un coucou avant de me rapprocher de Sheihab.
MAWRAD – Waah. *Rire*
Sheihab, qui était dos à moi, se retourne et me regarde de haut en bas. Je lui souris tout bêtement, il me la pas rendu.
SHEIHAB – Ça dit quoi ?
J'étais entrain de perdre mon sourire tout doucement, j'crois que j'avais un air d'incompréhension sur le visage vu comment Yossen m'as regardé.
MAYRA – J'étais venue te dire bonjour.
J'allais me rapprochais de lui, c'est pas le boug m'as tendu son poing. Alors là.. J'ai regardé Mawrad et Yossen puis Sheihab. Il avait toujours son poing tendu.
MAYRA – ...
Là je souriais plus du tout. Je le regardais droit dans les yeux et lui aussi. Je tourne les talons et m'avance vers Daliyah.
DALIYAH – Oh le vent qu'tu t'es pris sale ! *Rire* Et le vent qu'tu lui a mis. MAYRA – ... DALIYAH – Eh ! Tu va pas pleurer pour un vent mon frère. Vas-y viens fais câlin.
J'en voulais archi pas de son câlin. On est resté à parler tranquille, elle a même accepté de venir à l'évènement avec moi demain. Les cours étaient chiants.
17h43KAYRON Occupé pourrais pas te recup.
J'éteins mon téléphone et je le glisse dans mon sac et je commence à avancer vers l'arrêt de bus. C'est pas, on attrape ma main alors que je marchais. Je me retourne tout en me dégageant rapidement.
MAYRA – Me touche pas. *Sec* SHEIHAB – Eh Mayra laisse moi t'expliquer non ? MAYRA – C'est pas très compliqué à comprendre. T'as honte d'être avec moi. SHEIHAB – D'être avec toi ?
Là j'crois que c'était l'humiliation de trop, je l'ai dévisagé comme jamais avant de « tenter » de repartir. Il me tire la main.
SHEIHAB – C'est pas comme ça que je voulais dire ça. Putain Mayra ! Viens avec moi, j'te ramène.
Je regarde sa main tenant la mienne, avec du dégoût carrément. J'crois qu'il la remarqué puisqu'il m'as lâché. Je l'ai suivis jusqu'à à sa voiture et je suis monté. Il démarre sans rien dire, il faisait que taper sur mon volant mais genre nerveusement.
MAYRA – Tu compte parler un jour ? SHEIHAB – Ouais. J'sais pas, j'ai pas l'habitude de faire des trucs comme ça. MAYRA – Tu tenais bien la main d'une brune la semaine dernière, devant tout le monde. Dit juste que t'as honte de moi et finis. SHEIHAB – Mais putain pourquoi j'aurais honte de toi, t'es la..
Je crois qu'il montait en pression intérieurement mais qu'il se retenait de pas crier.
MAYRA – Peut-être que je t'ai juste surestimé et idéalisé Sheihab. J'te pensais plus brave, que tu te fichais de ce que disait les autres. SHEIHAB – Si tu t'affichais pas comme une timp sur les réseaux y'aurait aucun problème.
Mes yeux ils se sont ouvert comme deux dimensions. J'étais mais outrée. Comme une timp ? Il a dit quoi ? Je me tourne vers la portière et je l'ouvre, en pleine rue.
SHEIHAB – Oh tu fais quoi zebi tu veux t'tuer ?! MAYRA – Arrête la voiture. SHEIHAB – NON ! Ferme ma portière la.
Bah j'ai sauté. Vous inquiétez pas on était pas sur l'autoroute, juste dans une petite ruelle en mode dans la ville. Je commence à marcher rapidement, il faisait que klaxonner. Tout le monde le regardait crier et faire son cinéma.
