Face contre terre, immobilisé contre le sol infecte, je pouvais sentir l'air me déchirer l'estomac, cherchant un moyen pour sortir prendre l'air, telle une arme tranchante il saigna à blanc chaque organe respiratoire en moi qui me suppliaient de respirer mais hélas!! j'étais incapable.
Bizarrement, l'air avait un goût de souffre qui me brûlait la trachée.
Je pouvais sentir mon cœur palpiter avec rage, se fracasser contre le parois de mon estomac comme s'il voulait sortir, c'était dûr et lent de sentir chaque os de mon cou rompit sous le poid d'un genou.
Le plus contreverse, cette fois, je n'étais pas qu'un singe de bois mis dans un zoo pour les amuser mais un animal nuisible, un rongeur, qu'on tuait juste pour le fan.J'ai entendu les voix de ma famille et mes ami.e.s me suppliant de me battre.
J'ai senti l'espoir m'ouvrir les paupières pour m'efforcer à ne jamais fermer les yeux, alors que mes lèvres suppliaient la vie de s'accrocher à mon corps, j'ai senti l'espoir s'envoler.
Pourquoi? Parce que j'étais noir, noir dans un monde où l'arme atomique est légitimée contrairement à la couleur de ma peau?
Sans commettre de crime, la culpabilité de ma peau me rongeait de l'intérieur, un fardeau trop lourd à porter.
Comment ne pas être coupable quand ma peau est l'arme, qui trop de fois avait tué mon père, mon frère, finalement elle a eu raison de moi.
comme j'étais venu, j'ai été envoyé dans l'autre monde sans volonté d'y aller.
Laissez-moi aller vérifier s'il y a une place de l'autre côté, mais ici-bas, il n'y a pas de place pour l'homme noir, car même là où ils disent être chez nous, ils ne nous laissent pas de répit.#say my name#je suis Goerge floyd#
LIVREM 😭
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Mon Petit Carnet De Poesie
Puisice livre est consacré à la publication de mes poésies et citations.