Chapitre 13. «le méchant de mon histoire»

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Terrence.

La nuit est tombée. Les étoiles sont sortis. Après le repas, je suis directement allé me coucher. Mais finalement après avoir passer près de quatre heures à tourner et virer dans mon magnifique lit, je me suis finalement assis sur le rebord de la fenêtre. Et à mon plus grand bonheur, ma chère voisine a eût la même idée que moi.

— On profite de la nuit.

Elle se tourne vers moi, et une vision d'horreur se mets en place face à moi. Juste à côté d'elle se trouve le méchant de mon histoire, qui n'est nul l'autre que Connor.

A ce moment-là, plusieurs questions me viennent en tête :

1. Pourquoi il est là ?
2. Est-ce qu'ils sont seuls ?
3. Il est dans la chambre de MA Promesse !
4. J'ai envie de le frapper très fort, même très très fort. Juste je ne sais pas quand exactement...


— Oui, on a terminé le grand ménage. J'ai vu que tu étais rentrer avec Mathilde.

— Oui.

Je ne veux pas plus m'étaler, surtout en présence de cette personne. Mon humeur s'est amélioré quand j'ai vu Promesse, mais lorsque ce visage uniforme est apparu, elle est tous de suite redescendu.

Je rentre dans ma chambre et ferme les volets quand ma chère voisine rigole, et quand je voit qu'elle s'amuse avec ce crétin. Je ferme ma fenêtre et m'affale comme une otarie sur mon lit, tous en maudissant Connor alias mon pire ennemi.

Je dois dire que je suis jaloux, et je crois que ça se voit mais c'est énervant de l'être. C'est vrai quoi, on se connaît pas plus que cela avec Promesse. De toutes manières, son frère reviens demain donc normalement, ce crétin de Connor ne devrais pas rester. Si c'est un bon frère, il ne devrait en aucun cas laisser sa petite sœur avec un garçon dans la même maison seul.


Je tourne la tête.

01:10

Que sont-ils en train de faire ?

Je suis sûr qu'ils ne dorment pas. Ils doivent s'amuser, rigoler ensemble. Elle doit lui taper l'épaule en rigolant. Dans sa chambre, sur son lit. Allonger l'un à côté de l'autre. Je vais devenir fou, il faut que je sorte prendre l'air. Je vais aller au Roseliquot, j'ai besoin de boire un coup.

Je prends ma veste dans le placard et sort dehors sans faire de bruit après tout Sixtine et Raphaël dorment.

Je remonte le col de ma veste et avance tête baisser. Je croise des personnes et pour mon plus grand malheur, ce ne sont que des couples. Je suis vraiment à bout. Comment je peux m'attacher à une personne en aussi peu de temps et pour dire cela ne fait que cinq jours. Cinq jours !

J'arrive au Roseliquot et m'assoit à une table. J'ai prit un café simple. J'observe les alentours et essaie de ne pas penser que se soit à Promesse, Le méchant de mon histoire ou encore les deux ensemble.

Perdu dans ma concentration de ne penser à rien, la chaise devant moi se tire et un homme qui doit avoir dans mes âges s'assoit en face de moi. C'est fou, il a un air de Promesse, mais je n'en suis pas sûr. Après tout, il est dit que dans le monde on a 5 sosies, c'est peut-être la version masculine de Promesse. Je lui dirai demain.

— Bonjour, je peut me mettre ici ?

— Bonjour, pas de souci après tout nous sommes seuls ici. Dis-je en regardant la salle vide.

Il rigole et nous commençons à papoter tranquillement de nos petits problèmes. Après tout nous ne nous reverrons sans doute jamais.

— Pourquoi tu es là ? A cette heure-là ?

— Je suis contrarié. La fille dont je suis presque sûr que je suis amoureux d'elle, est en ce moment même dans sa chambre avec un mec que je déteste et qui n'as aucun lien de parenté avec elle qui plus est.

— Coup dur, je vois. Et bien, voit-tu quand à moi, je suis ici parce que je dois rentrer chez moi, où vit ma petite sœur seule. Cependant, je dois lui annoncer que nos parents avec qui elle est en énorme conflit veulent vendre la maison dans laquelle elle vit seule depuis quelques mois.

— Pourquoi ils l'a vendraient alors que leurs fille vit dedans ? C'est pour quelle aille vivre avec eux, genre un déménagement ?

— Ce serait beaucoup mieux. Mais non, elle va sans doute aller en internat dans son lycée et l'année prochaine elle emménagera avec moi. Mes parents m'ont voulus mais ma sœur est un retour de couche, elle est un accident comme on dit sauf que mes parents ne s'en occupe pas. Je lui envoie de l'argent, je m'occupe d'elle comme si c'était ma propre fille. Depuis que l'on est petit. Si elle a besoin de quelques choses, je suis là.

— Ça doit être dur autant pour  l'un que pour l'autre. Je connais le problème des parents. Mon père alors que je n'avais que 8 ans m'a fait déménager à la capitale, et après seulement 3 mois à divorcer de ma mère pour se mettre avec ma belle-mère parce que c'est la fille de son patron donc il voulait des intérêts. Et depuis, quand on est seuls je suis la plus grande défaite de sa vie mais quand les autres sont là, je suis sa plus grande réussite. En plus de cela, il a fait des gosses à ma belle-mère mais ne s'en occupes pas. Ma belle-mère, travaille très dures pour s'occuper seule de mes frère et sœur, tout en ayant un travailler à côté. Je l'aide comme je peut même si je suis en conflit constant avec elle, elle s'occupe de moi comme si j'étais son fils. Ma mère, quand mon père a pris la poudre d'escampette pour une autre. A juste décider de refaire aussi sa vie avec une femme qu'elle avait rencontrer. Sauf qu'elle ne voulait pas de moi dans les pattes pour ne pas se rappeler de son ancienne vie.

— On a une famille assez complexe tout les deux à ce que je vois. Et ne te fais pas de souci, cela fait du bien de parler à quelqu'un. J'ai de la chance mon meilleur ami vit toujours ici et prends soin de ma sœur.

— La laissez comme ça seule avec lui, ça te dérange pas ?

— Non, je connais ce mec depuis que j'ai 3 ans. Il a joué et joue encore le rôle de grand frère pour elle ou même pour moi. C'est peut être bizarre pour certain mais je sais qu'il ne se passera rien entre eux. Et puis, de ce qu'elle me dis, elle a un garçon qui lui plait.

— C'est cool une amitié comme ça. Les frères et sœurs sont peut-être les plus grands piliers que l'on peut avoir dans sa vie. Je ne sais pas ce que je ferai sans les miens.

— Comme moi sans doute rien du tout. Si ma sœur n'étais pas là, je serais l'enfant le plus pourri gâter que la Terre n'est jamais connu.

Nous rions et continuons de parler de nos études et de nos vies respectives.


La fenêtre de ma chambreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant