Zoé, mon rayon de soleil (Pause)

Chapitre 1

Deux ans plut tôt un lundi matin, je me réveille comme à mon habitude,  à cause des rayons du soleil qui brillent ma peau blanche (peu bronzé), je regarde mon réveil qui affiche 8h00 du matin. Je me redresse et m'étire un peu avant de dire : 

-Il faut se réveiller, se préparer et travailler. 

Quelques minutes plus tard, j'entre au restaurant de mon père mais derrière "EN LAS TORRES". J'aperçois Joe (un beau brun aux yeux bleus) dans la cuisine en train de cuisiner comme toujours, je le salue avec un grand sourire et le répond en souriant légèrement. Je pars au vestiaire et me change rapidement. 

En sortant, j'enfile mon tablier autour de mon corps et m'attache les cheveux en queue de cheval, j'aperçois Rosie au fond de la salle, une jolie rousse aux yeux marrons (ma meilleure amie et la sœur de Joe) en train de servir quelques clients car elle est une des serveuses ici, y compris moi et dis : 

-Hola mi pequena chica  ! Dis-je en lui souriant. 

-Hola mi bella, t'as bien dormi à ce que je vois, dit-Rosie en se tournant vers moi, tout sourire.

-Como un bebé, dis-je en lui souriant légèrement. 

-Zoé, t'as pas oublié qu'on a test d'évaluation cet après-midi, dit-Rosie simplement.

-Bien sûr que non, j'ai révisé à fond cette nuit, on part à l'université ensemble cet après-midi, dis-je normalement. 

-Ouais bien sûr mi bella, dit-Rosie en tapant mon épaule.

Dans les après-midis, Je ferme le restaurant avec Rosie et nous partons vers l'arrêt de bus. 

Vingt minutes plus tard, nous arrivons dans notre université  LIC Monterrey. Après les cours, je rentre au restaurant pour faire un peu de rangement et de ménage comme chaque soir. Une demi-heure plus tard, j'ai enfin finit, je sors et ferme le restaurant. Je prends un raccourci pour rentrer. 

Quand j'aperçoit un homme dans une rue, pas loin de chez moi. Je commence à angoisser, j'ai un mauvais pressentiment que cette soirée devra un cauchemar que j'oublierai jamais. Ce dernier s'approche de moi et dit : 

-Hola guapa ! Tu es magnifique, dit-il en me regardant avec désir. 

-Si vous plaît laissez-moi, je dois rentrer chez moi, dis-je en ayant peur, vraiment peur. 

-Oui, bien sûr mais d'abord, je vais un peu m'amuser avec toi, t'en dis quoi ? Dit-il en me tirant vers lui.

Je me dégage de son emprise et cours de toutes mes forces, loin de la rue en hurlant "à l'aide". Je m'arrête dans une de mes plages préférées  mais l'homme me rattrape par la taille. 

-Perra sucia, lâche-t-il. 

Il m'attribue un coup violent à la mâchoire, je m'écrase au sol sous le coup, le sang coule le long de ma lèvre inférieure. Je n'ai pas le temps de me relever, il me tire par les cheveux et me force à me lever. Ensuite il m'emmène de toutes ses forces dans l'eau, j'essaye de le repousser et hurle s'il le faut mais ça le pousse à continuer. Il embrasse mon cou en me déshabillant de force, je pleure de toutes mes forces Mais plus tard, une douleur au niveau de mon intimité se fait ressentir et qui me pousse à hurler de toutes mes forces. C'est une sensation est insupportable à un tel quoi, que n'imaginerai jamais et je n'oublierai jamais ! Sur le coup, je m'évanouie avec mes pleurs sans que je m'y attends.

  Le lendemain matin, je me réveille et remarque que j'suis dans une chambre d'hôpital. Je regarde autour de moi et aperçoit mon père, près de moi, Rosie assise dans une chaise endormie et Joe dans à côté d'elle. Ils remarquent tous que j'suis bien réveillée. Je me remémore ce qui s'est passé la veille, des larmes coulent le long de mon visage. Rosie le remarque, se précipite vers moi, me prends dans les bras et me serre fort contre elle. Je réponds son geste directement, je lâche mes épaules et plonge mon visage dans sa nuque et pleurs comme si ma vie en dépendait. 

-Mi bella, pleurs ça fait du bien quand on pleure, me dit-elle en caressant mes cheveux.

Je m'exécute, après quelques minutes. Après ce moment dès plus apaisant, je me détache d'elle et essuie mes larmes. 

-S'il vous plaît, je veux rester seule, dis-je calmement et tristement. 

Ils s'exécutent sachant mon besoin de rester seule un moment.   

 Une demi-heure plus tard, quelqu'un toque à ma porte. Je dis "entrez" et la porte s'ouvre sur une homme assez âgé d'au moins quarante-cinq ans ou plus, avec des cheveux un peu gris et brun et des yeux verts magnifiques. Il a des cernes et des rides au visage. 

-Bonjour mademoiselle Torres, comment allez-vous ? Me demande-t-il normalement.

-Pas vraiment bien ! Lui dis-je tristement. 

-Je comprends, c'est tout à fait normal après tout ce qui vous est arrivé, dit-il, un peu gêné.

-Docteur, est-ce que ... 

-Oui, vous avez des blessures au niveau de votre appareil génital et des séquelles au cerveau. Je suis désolé mademoiselle, dit-il tristement.

Je retiens mes larmes qui menacent de couler.

-Je vous conseille de consulter un psychologue, continue-t-il.  

-Quoi !? Vous êtes en train de dire que je deviens folle c'est ça, lui criais-je dessus. 

-Bien sûr que non, je vous conseille juste de consulter un psy pour vous aidez à surmonter votre traumatisme, rien de plus. Conclut-il.

Je me calme et il s'en va pour me laisser me reposer un peu. 

-C'est un cauchemar ! Me dis-je à moi-même en pleurant. 

Mais qu'ai-je fait de mal pour mériter tout ce qui m'arrive ces temps-ci ?

El Las Torres : Chez les Torres

Mi pequena chica : Ma p'tite poulette 

Mi bella : Ma belle

Como un bebé : comme un bébé

Guapa : beauté

Perra sucia : Sale garce

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JE VOUS EMBRASSE !

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