Chapitre 11

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Cela fait cinq minutes que les filles se moquaient de moi et s'esclaffaient de rire après leur avoir dit que celui que j'ai giflé la veuille est le fils de la patronne, Osvaldo. Au bout de deux minutes c'est marrant j'avoue mais là ça devient vraiment énervant. 

-Ah, ah, ah, ah ! T'es sérieuse, me dit Aurélie en rigolant encore de plus belle. 

-Ah, ah, ah, ah ! Ce n'est pas drôle, dis-je dans un ton sarcastique en boudant. C'est vraiment l'honte ! Mais arrêtez maintenant c'est saoulant. Rajoutais-je.

Si elles continuent comme ça, elles s'étoufferont (Dieu pardonne-moi pour ce que je vais dire) mais j'espère qu'elles s'étoufferont vraiment fort à force de rires comme de pauvres folles. Après un moment, elles finissent enfin arrêter de rires mais Aurélie recommence à rire de plus belle.

-D'accord on arrête, dit-Joanna à bout de forces mais Aurélie s'esclaffe aussitôt.

Après un moment encore sous mon regard noir, Aurélie finit par arrêter enfin.  

-D'accord j'arrête mais ça n'empêche pas que ce soit vraiment drôle. 

-Ouais, ouais c'est ça, lui dis-je en boudant et levant les yeux au ciel.

*

Après mon travail d'aujourd'hui, je me précipite vers la porte d'ascenseur soudain Osvaldo apparaît de je ne sais pas où, nous entrons sans discuter et sans regard dans celui-ci et "monsieur des beaux-quartiers" appuie au bouton du premier étage. 

Nous sommes actuellement à l'ascenseur pour se rendant au premier étage. Moi, j'ignore complètement mon voisin d'à côté en évitant son regard du mieux que je peux mais je peux sentir de là où je suis son regard sur moi. Ensuite ce fichu ascenseur s'arrête brusquement. 

Me voilà bloquer avec "monsieur des beaux-quartiers" (c'est comme ça que j'ai surnommé ce horrible personnage, près de moi) que je ne supporte point.

-Mais ce fichu ascenseur ne vas pas finir par fonctionner, bordel de merde !

-Si vous criez de cette façon je crois que nous allons passer plus d'une nuit ici j'en ai bien peur.

Je me tourne vers "monsieur des beaux-quartiers" en lui jetant un regard noir pour qu'il se tait une bonne fois pour toute.

-Excusez-moi "monsieur des beaux-quartiers" commençais-je en levant les yeux au ciel, je ne vous ai pas énervé, j'espèce ! Lui dis-je dans un ton fortement sarcastique sans le vouloir.

 -Pourquoi vous êtes si belle, si attirante et si compliquée à la fois, me demande-t-il droit dans les yeux.

-Parce que je ne suis pas comme toutes les autres qui succombent de suite à toutes vos belles paroles et à vos gestes trop osés et déplacés cher "monsieur des beaux-quartiers", dis-je en m'approchant de lui sans l'avoir remarqué, à bout de nerf. 

Il se rapproche de moi et me prend par la taille de ses longs bras bien musclés malgré qu'ils sont cachés de sa chemise, m'empêchant de dégager de son emprise. Je frissonne à ce contrat, au lieu de me dégager de son emprise moi, je suis là en me laissant faire pour lui montrer que je peux résister à ses gestes. Son souffle chaud s'écrase sur mon visage, je ressens des frissons quand il me touche la joue avec une de ses mains. 

Une chaleur s'empare de moi qui me procure un bien fou, il rapproche son visage du mien en plantant ses beaux yeux marrons sur moi avec un petit sourire au coin de ses lèvres qu'il me rend complètement folle. Tout ce que je veux à ce moment précis, c'est de goûter ses belles lèvres roses et pulpeuses, qui sont juste devant moi. 

Mais je me ressaisis à temps et me force à résister à cet homme incroyablement beau avec sa barbe naissante d'au moins trois jours.

-Et là je vous succombe mademoiselle Torres, me dit-il dans un air moqueur et insupportable, qui me rend hors de moi.

Je me dégage de son emprise en l'envoyant une gifle assez fort au visage au même moment l'ascenseur se remet à fonctionner, je profite du moment qu'il m'est lâché pour me précipiter vers la sortie.

Au lieu de repartir chez moi, je me dirige vers les toilettes les plus proches et m'enferme dans une des cabines vides pour respire de nouveau normalement en repensant à ce qui vient de passer tout à l'heure. Jamais un homme ne m'avait retouché comme ça après mon viol sauf cet homme, qui est en plus le fils de ma patronne.

Je ne dois pas m'approcher de lui une nouvelle fois sinon je risque d'avoir de gros problèmes avec ma boss c'est obligé. Mais je ne vais pas cacher que ça m'a plu qu'à moitié mais je ne l'avouerai jamais.

QUE PENSEZ-VOUS DE CE CHAPITRE, J'ESPERE QUE VOUS L'AVEZ APPRECIEZ !

J'ATTEND VOS AVIS ET COMMENTAIRES !

JE VOUS EMBRASSE 

Zoé, mon rayon de soleil (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant