Chapitre 16

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-Sérieux, tu lui as enfin dit ! S'exclament Aurélie et Joanna, heureuses et excitées à la fois par ce que je viens de leur dire.

Après avoir dit "je t'aime aussi" à Osvaldo, il m'embrassait une nouvelle fois intensément, c'était tellement parfait ! Il m'a dit qu'il m'emmenait ce soir dans un endroit très spécial mais "monsieur n'a pas voulu me dire où c'était et ajoutait que c'était une surprise. Depuis le début de ma relation avec Osvaldo, je finis par le dire aux filles et à mon plus grand plaisir, elles sont super heureuses et contentes pour moi car elles s'en doutaient un peu.

-Oui les filles, je lui ai dit, leur dis-je dans un léger sourire.

-C'est génial ma belle, tu te rends compte que vous avez fait une étape essentiel tous les deux, me déclare Joanna d'un ton assez sérieux.

-Je sais, ... Lui dis-je en haussant un sourcil pour montrer mon incompréhension. 

-Tu serais capable de passer à l'étape supérieur et important avec lui ? Tu vois ce que je veux dire, me dit-elle, en faisant des gestes que je ne comprends pas.

 -Qu'est-ce que tu veux dire, je ne comprends pas ?  Lui dis-je en arquant un sourcil, perdue.

-Elle veut dire que tu vois ..., commence Aurélie en faisant des gestes genre en entrant son index droit dans un trou qu'elle fait avec son autre main, pendant quelques secondes je finis par comprendre.

J'avale difficilement ma salive en me perdant dans mes pensées. Non, non, je suis incapable de me donner à quelqu'un après ce que m'est arrivé il y a deux ans même pas avec l'homme que j'aime. Je repense encore aux bras dégoutants de ce malade me touchent, sans que je puiss les détacher de mon corps. Je repense au moment, il  

Inconsciemment je me lève en tremblant de peur en y repensant, tout mon corps tremble sans s'arrêter je serres fort mes bras contre ma poitrine et quelques larmes coulent sur mes joues :  

-Non, non ... je ne ... veux pas, non, crias-je sans le vouloir. 

Aurélie et Joanna se précipitent vers moi en essayer désespérément de calmer en me parlant mais hélas en vain. 

-Zoé calme-toi mais qu'est-ce qu'il se passe ? Me dit Joanna, paniquée et désespérée.

Je finis par me calmer au bout de dix minutes, Aurélie dit :

-Ma belle, ça va maintenant !

-Un peu, lui répondis-je en essuyant mes larmes, un peu attristée.       

-Est-ce que tu veux en parler ? Me demande Joanna, un peu triste pour moi.

-C'est trop dur, mais vous êtes à présent amis alors je me dois d'être vous dire ce que j'ai vécu il y a deux ans même si j'en pleurs encore au fond de moi.

Elles m'écoutent attentivement, et semblent me comprendre. Je prends une grande inspiration en retenant mes sanglots qui me menacent de couler et me lance en leur racontant ce qui s'est passé ce jour-là. Je leur raconte ça pas parce que je suis obligé ou pour leur pitié non loin de là, je le fais car j'ai besoin de le dire et je me dois d'être honnête avec elles même si elles risquent de ne plus me regarder de la même façon, je préfère de loin que ce sont elles soit en courant plutôt qu'Osvaldo. 

-Il y a deux ans un lundi comme tous les autres, je suis allée à l'université avec ma meilleure amie, Rosie car nous avons un test d'évaluation très important, je vous parlez d'elle. Dans je suis rentrée au restaurant pour ranger un peu comme à mes habitudes, après ça j'était en route pour rentrer chez moi, mais un homme assez grand et bourré, m'a intercepté dans une rue, pas très loin de mon ancien quartier. Il m'a ...

Je met une pause dans mon monologue pour retenir mes sanglots qui menacent de couler une nouvelle fois, je prends une grande inspiration et continue :

-Il m'a dit que j'étais jolie et qu'il voulait s'amuser un peu avec moi ..., commençais-je alors que quelques larmes commencèrent à rouler sur mon visage. 

-Ma belle, je ne suis vraiment désolée si c'est trop dur répond Jo (c'est comme ça que j'appelle Joanna) en m'enlaçant fort contre elle, prends ton temps d'accord, nous attendrons le temps qu'il faudrait, me dit-elle en se détachant doucement de moi et en posant son bras sur mon dos pour me rassurer. 

 -Je sais ... mais je tiens vraiment à vous raconter ce qui m'est arrivé alors s'il vous plaît écoutez-moi, murmurais-je un peu attristée.       

-D'accord, répond Aurélie d'un ton attristé et compréhensif.

-Je lui ai demandé et supplié de me laisser partir mais il a refusé, alors j'ai pris peur et j'ai commencé à courir de toutes mes forces vers une plage près la rue, ... il m'a rattrapé et m'a emmené dans l'eau, je me débattais du mieux que j'ai pu mais en vain. Ensuite il m'a ... 

Petit à petit, je n'arriverai plus à finir ma phrase, des larmes coulèrent à flot tout le long de mon visage, je parviens à prendre une nouvelle fois une grande respiration et essuie mes larmes grâce mes mains pour essayer d'être forte devant mes amis : 

-Il m'a ... v.i.o.l.é, réussis-je à articuler en fermant les yeux, vide et détruite une nouvelle fois. 

Quelques secondes plus tard après leur avoir révélé mon plus grand chagrin, je sens quelqu'un me serrait fort contre lui, quand j'ouvre de nouveau les yeux humides par mes sanglots, je remarque Aurélie vient de prendre dans ses bras, je met ma tête sur la peau de son cou en resserrant son étreinte.

-Je suis tellement désolée ma belle, me dit-elle mettant fin à notre entraide. 

-Tu n'y es pour rien, et toi non plus Jo, leur dis-je en regardant en faisant un p'tit sourire.

-On le sais, mais aucune femme ne mérite ça, ce que cet enfoiré t'a fait est horrible, s'exclame Jo en regardant droit dans les yeux.

Je peux apercevoir de la tristesse, de la compassion et malheureusement de la peine dans les yeux de mes amis.

-Je suis contente de vous l'avoir dit malgré ma tristesse et douleur, qui encore présentes dans mon cœur, car j'avais un peu de me confesser à vous en quelque chose. Je ne peux plus penser à ça, sinon je risque à pleurer à m'en faire mal au ventre, plaisantais-je pour de tendre l'atmosphère en souriant légèrement.

Elles rient à ma plaisanterie et je continue :

-Je ne veux plus qu'on parle de ça, maintenant je suis avec Osvaldo et c'est merveilleux ! Je ne veux pas gâcher la plus belle chose qui me soit arrivé ici à cause de mon passé, merci d'être là pour moi et de me comprendre parce que j'en avais vraiment besoin et sans vous, je serais probablement en train de trainer toute seule ici comme une pauvre louve sans meute, riais-je.

Elles rigolent de plus belles en dévoilant leurs jolies fossettes, ça m'avait vraiment manqué ça !

 Tu es tellement forte, courageuse malgré tout ce qui t'est arrivé tu gardes toujours le sourire, me dit Jo en souriant joyeusement. 

-Quand j'étais petite, ma mère me disait toujours que la vie n'est pas toujours faite en rose, que si un jour j'aurais l'impression que ma vie serai fini, je devrai me lever et avancer quoi qu'il en compte, et que mon bonheur était à ma portée. Je ne devais pas perdre le sourire car toutes les personnes autour de moi, n'étaient pas tous mes ennemis. Je suis maintenant convaincue qu'elle avait raison, lui répondais-je en rendant son sourire.

-Moi je t'admire tellement Zoé, t'es une fille bien dit Jo, en me regardant droit dans les yeux.

-Hey ! Moi aussi, s'exclame Aurélie, d'un ton rieux et exagéré.

Nous rigolons face aux paroles de notre amie.   

QUE PENSEZ-VOUS DE CE CHAPITRE, PLEIN D'EMOTIONS, NON ! J'ATTEND VOS AVIS ET COMMENTAIRES. 

JE VOUS EMBRASSE  



Zoé, mon rayon de soleil (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant